La gauche radicale déchante sur le cas Tsipras
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La gauche radicale déchante sur le cas Tsipras
17.07.2015
L'acceptation par le gouvernement Tsipras de l'accord économique imposé par Bruxelles sème le trouble au sein du Front de gauche et des partis à la gauche du PS.
Depuis son arrivée au pouvoir en Grèce en janvier dernier, Alexis Tsipras aura mis la gauche radicale dans tous ses états. Celui de l'amour transi, d'abord: l'émergence et la victoire d'un parti d'alternative à gauche a fait rêver tous les déçus de la ligne Valls-Hollande assumée par le gouvernement. De Cécile Duflot à Jean-Luc Mélenchon, en passant par les frondeurs, de nombreux chefs de file à la gauche du PS se sont bousculés dans les rues d'Athènes ces derniers mois pour apporter leur soutien à la résistance du gouvernement grec face aux mesures d'austérité exigées par les instances européennes. Mais le combat a fait long feu, et Alexis Tsipras a dû s'incliner en début de semaine malgré un référendum de plébiscite, sous peine de voir la fragile économie de son pays livrée à l'appétit de ses créanciers. À Paris, l'enthousiasme initialement soulevé s'étiole.
«S'il avait dit qu'il était prêt à s'en aller, le rapport de force aurait été inversé. Il s'est lui-même passé la corde autour cou», se désole Jean-Luc Mélenchon, cité dans le Parisien ce vendredi. «Ce vote n'est pas une bonne nouvelle. Le Parlement grec a adopté un texte plus dur encore que celui repoussé par le référendum. Et le pire est que les tenants du ‘non', donc nos amis de Syriza, ont laissé passer. L'effet n'est pas bon!», regrette pour sa part le coordinateur du Parti de gauche Eric Coquerel. «Je ne fais pas la leçon à Tsipras, mais dans une telle situation on se doit d'avoir un plan B à opposer aux menaces. Or il n'en avait pas», regrette l'élu du conseil régional d'Ile-de-France. Même trouble livré sur France Culture par l'ancien dirigeant EELV Pascal Canfin: «Honnêtement, cet accord est un traumatisme pour tous les Européens comme moi».
L'acceptation par le gouvernement Tsipras de l'accord économique imposé par Bruxelles sème le trouble au sein du Front de gauche et des partis à la gauche du PS.
Depuis son arrivée au pouvoir en Grèce en janvier dernier, Alexis Tsipras aura mis la gauche radicale dans tous ses états. Celui de l'amour transi, d'abord: l'émergence et la victoire d'un parti d'alternative à gauche a fait rêver tous les déçus de la ligne Valls-Hollande assumée par le gouvernement. De Cécile Duflot à Jean-Luc Mélenchon, en passant par les frondeurs, de nombreux chefs de file à la gauche du PS se sont bousculés dans les rues d'Athènes ces derniers mois pour apporter leur soutien à la résistance du gouvernement grec face aux mesures d'austérité exigées par les instances européennes. Mais le combat a fait long feu, et Alexis Tsipras a dû s'incliner en début de semaine malgré un référendum de plébiscite, sous peine de voir la fragile économie de son pays livrée à l'appétit de ses créanciers. À Paris, l'enthousiasme initialement soulevé s'étiole.
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