Nemmouche était geôlier en Syrie
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Nemmouche était geôlier en Syrie
06.09.2014
Mehdi Nemmouche, suspecté d'être l'auteur de la tuerie du Musée juif de Bruxelles, aurait été le geôlier des ex-otages français en Syrie, révèle le Monde ce samedi.
Selon les témoignages des quatre journalistes français, Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, enlevés en juin 2013 et libérés en avril 2014 recueillis par les services de sécurité français, Nemmouche était présent en Syrie pendant leur détention et chargé par l'Etat islamique de les surveiller. Décrit comme «un exécutant de base», selon Le Monde, «il aurait, néanmoins, fait montre d'une grande brutalité et commis des actes graves».
«Quand Nemmouche ne chantait pas, il torturait»
Nicolas Hénin confirme ce samedi avoir été l'une des victimes de Nemmouche de juillet à décembre 2013, dans un témoignage au «Point». Le site de l'hebdomadaire a mis en ligne des extraits du récit qu'il publiera la semaine prochaine. «Il regarde ses mains, fait craquer ses doigts dans une attitude de boxeur et ajuste ses gants. Tu vois ces gants de moto ? Je les ai achetés pour te frapper. Rien que pour toi. Tu les as aimés ?» Le journaliste, otage en Syrie pendant dix mois, livre un témoignage glaçant du rôle qu'a joué ce Français âgé de 29 ans durant sa captivité. «Quand Nemmouche ne chantait pas, il torturait. Il était membre d'un petit groupe de Français dont la venue terrorisait la cinquantaine de prisonniers syriens détenus dans les cellules voisines. Chaque soir, les coups commençaient à pleuvoir dans la salle dans laquelle j'avais moi-même été interrogé. La torture durait toute la nuit, jusqu'à la prière de l'aube. Aux hurlements des prisonniers répondaient parfois des glapissements en français.»
Le Point, employeur de Nicolas Hénin, souligne que «cette information devait rester secrète pour ne pas mettre en danger la vingtaine d'otages occidentaux encore détenus en Syrie par l'État islamique», notamment «à la demande la demande de Nicolas Hénin, Pierre Torrès, Didier François et Édouard Élias, les quatre journalistes français libérés en avril dernier», mais avoir décidé de rendre public le témoignage de son journaliste après la publication des informations du Monde.
Des informations transmises à la justice
Interrogée par l'AFP, Marie-Laure Ingouf, avocate de Nicolas Hénin, indique que «tous les otages le confirment. Ils ont vécu avec (Nemmouche) pendant plusieurs mois.»
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, confirme, lui, l'information du Monde. Les services de police ont «transmis à la justice des éléments laissant à penser qu'il (Nemmouche) aurait pu être le geôlier de nos otages». Selon le quotidien du soir, l'homme aurait également côtoyé les gardiens de l'otage américain James Foley, décapité le 20 août par l'Etat islamique.
Les informations sur le rôle présumé de Medhi Nemmouche dans la détention des otages français ont été transmises à la justice «au terme du débriefing» des quatre journalistes après leur libération le 19 avril, précise de son côté une source policière à l'AFP.
Nemmouche avait rejoint les jihadistes de l'Etat islamique
Mehdi Nemmouche, Français âgé de 29 ans, «délinquant multirécidiviste» condamné à sept reprises, est sorti de prison en décembre 2012 et disparaît pour la Syrie via Bruxelles, Londres, Beyrouth et Istanbul. S'il n'a jamais été localisé durant cette période, le Renseignement français assure qu'«il a passé plus d'une année en Syrie, où il a rejoint les groupes combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant» avant de revenir en Europe «en brouillant les pistes».
Arrêté lors d'un contrôle de routine à Marseille le 30 mai dernier, il est soupçonné de quatre assassinats commis le 24 mai au nom du jihad dans le Musée juif de Bruxelles. Réclamé par les autorités belges, il a été remis fin juillet à la justice belge, qui l'a inculpé pour «assassinat dans un contexte terroriste» et placé en détention préventive. Mehdi Nemmouche doit comparaître le 12 septembre devant la chambre du Conseil de Bruxelles, une juridiction d'instruction que devra décider de prolonger ou non sa détention préventive, selon son avocat belge, Me Henri Laquay.
LeParisien.fr
Mehdi Nemmouche, suspecté d'être l'auteur de la tuerie du Musée juif de Bruxelles, aurait été le geôlier des ex-otages français en Syrie, révèle le Monde ce samedi.
Selon les témoignages des quatre journalistes français, Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, enlevés en juin 2013 et libérés en avril 2014 recueillis par les services de sécurité français, Nemmouche était présent en Syrie pendant leur détention et chargé par l'Etat islamique de les surveiller. Décrit comme «un exécutant de base», selon Le Monde, «il aurait, néanmoins, fait montre d'une grande brutalité et commis des actes graves».
«Quand Nemmouche ne chantait pas, il torturait»
Nicolas Hénin confirme ce samedi avoir été l'une des victimes de Nemmouche de juillet à décembre 2013, dans un témoignage au «Point». Le site de l'hebdomadaire a mis en ligne des extraits du récit qu'il publiera la semaine prochaine. «Il regarde ses mains, fait craquer ses doigts dans une attitude de boxeur et ajuste ses gants. Tu vois ces gants de moto ? Je les ai achetés pour te frapper. Rien que pour toi. Tu les as aimés ?» Le journaliste, otage en Syrie pendant dix mois, livre un témoignage glaçant du rôle qu'a joué ce Français âgé de 29 ans durant sa captivité. «Quand Nemmouche ne chantait pas, il torturait. Il était membre d'un petit groupe de Français dont la venue terrorisait la cinquantaine de prisonniers syriens détenus dans les cellules voisines. Chaque soir, les coups commençaient à pleuvoir dans la salle dans laquelle j'avais moi-même été interrogé. La torture durait toute la nuit, jusqu'à la prière de l'aube. Aux hurlements des prisonniers répondaient parfois des glapissements en français.»
Le Point, employeur de Nicolas Hénin, souligne que «cette information devait rester secrète pour ne pas mettre en danger la vingtaine d'otages occidentaux encore détenus en Syrie par l'État islamique», notamment «à la demande la demande de Nicolas Hénin, Pierre Torrès, Didier François et Édouard Élias, les quatre journalistes français libérés en avril dernier», mais avoir décidé de rendre public le témoignage de son journaliste après la publication des informations du Monde.
Des informations transmises à la justice
Interrogée par l'AFP, Marie-Laure Ingouf, avocate de Nicolas Hénin, indique que «tous les otages le confirment. Ils ont vécu avec (Nemmouche) pendant plusieurs mois.»
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, confirme, lui, l'information du Monde. Les services de police ont «transmis à la justice des éléments laissant à penser qu'il (Nemmouche) aurait pu être le geôlier de nos otages». Selon le quotidien du soir, l'homme aurait également côtoyé les gardiens de l'otage américain James Foley, décapité le 20 août par l'Etat islamique.
Les informations sur le rôle présumé de Medhi Nemmouche dans la détention des otages français ont été transmises à la justice «au terme du débriefing» des quatre journalistes après leur libération le 19 avril, précise de son côté une source policière à l'AFP.
Nemmouche avait rejoint les jihadistes de l'Etat islamique
Mehdi Nemmouche, Français âgé de 29 ans, «délinquant multirécidiviste» condamné à sept reprises, est sorti de prison en décembre 2012 et disparaît pour la Syrie via Bruxelles, Londres, Beyrouth et Istanbul. S'il n'a jamais été localisé durant cette période, le Renseignement français assure qu'«il a passé plus d'une année en Syrie, où il a rejoint les groupes combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant» avant de revenir en Europe «en brouillant les pistes».
Arrêté lors d'un contrôle de routine à Marseille le 30 mai dernier, il est soupçonné de quatre assassinats commis le 24 mai au nom du jihad dans le Musée juif de Bruxelles. Réclamé par les autorités belges, il a été remis fin juillet à la justice belge, qui l'a inculpé pour «assassinat dans un contexte terroriste» et placé en détention préventive. Mehdi Nemmouche doit comparaître le 12 septembre devant la chambre du Conseil de Bruxelles, une juridiction d'instruction que devra décider de prolonger ou non sa détention préventive, selon son avocat belge, Me Henri Laquay.
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