la nouvelle fronde d'Arnaud Montebourg
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la nouvelle fronde d'Arnaud Montebourg
23.08.2014
Dans un entretien au "Monde", il appelle à un changement de cap économique pour "faire passer au second plan la réduction dogmatique des déficits".
Son discours tranche - encore - avec celui du couple exécutif. Le ministre de l'Économie appelle, dans un entretien explosif au Monde, à "faire évoluer nos choix politiques". "Nous devons apporter des solutions alternatives", réclame Arnaud Montebourg, selon qui "il faut donner la priorité à la sortie de crise et faire passer au second plan la réduction dogmatique des déficits, qui nous conduit à l'austérité et au chômage".
Dimanche dernier, c'est pourtant un tout autre son de cloche que faisait entendre Manuel Valls : devant une croissance nulle, il était "hors de question" de changer de politique. Le Premier ministre allait même jusqu'à qualifier d'"irresponsables" ceux qui appelaient, à gauche, à la mise en place d'une stratégie différente.
"Une aberration économique"
Au cours de l'interview publiée par le quotidien, le ministre détaille le fond de sa pensée. "Aujourd'hui, la réduction à marche forcée des déficits est une aberration économique, car elle aggrave le chômage ; une absurdité financière, car elle rend impossible le rétablissement des comptes publics ; et un sinistre politique, car elle jette les Européens dans les bras des partis extrémistes", affirme-t-il.
Arnaud Montebourg souhaite également que la France "hausse le ton" face à Angela Merkel. "Nous ne pouvons plus nous laisser faire", tance-t-il. "Si nous devions nous aligner sur l'orthodoxie la plus extrémiste de la droite allemande, cela [...] signifierait que, même quand les Français votent pour la gauche française, en vérité ils voteraient pour l'application du programme de la droite allemande."
"Racheter de la dette publique"
Aussi dans le viseur du ministre de l'Économie, la BCE, qui "doit changer de braquet et se mettre à faire ce que font toutes les banques centrales du monde, notamment des pays qui ont su faire repartir la croissance, à savoir racheter de la dette publique".
Arnaud Montebourg célébrera ce dimanche sa traditionnelle fête de la Rose, à Frangy-en-Bresse en Saône-et-Loire.
Dans un entretien au "Monde", il appelle à un changement de cap économique pour "faire passer au second plan la réduction dogmatique des déficits".
Son discours tranche - encore - avec celui du couple exécutif. Le ministre de l'Économie appelle, dans un entretien explosif au Monde, à "faire évoluer nos choix politiques". "Nous devons apporter des solutions alternatives", réclame Arnaud Montebourg, selon qui "il faut donner la priorité à la sortie de crise et faire passer au second plan la réduction dogmatique des déficits, qui nous conduit à l'austérité et au chômage".
Dimanche dernier, c'est pourtant un tout autre son de cloche que faisait entendre Manuel Valls : devant une croissance nulle, il était "hors de question" de changer de politique. Le Premier ministre allait même jusqu'à qualifier d'"irresponsables" ceux qui appelaient, à gauche, à la mise en place d'une stratégie différente.
"Une aberration économique"
Au cours de l'interview publiée par le quotidien, le ministre détaille le fond de sa pensée. "Aujourd'hui, la réduction à marche forcée des déficits est une aberration économique, car elle aggrave le chômage ; une absurdité financière, car elle rend impossible le rétablissement des comptes publics ; et un sinistre politique, car elle jette les Européens dans les bras des partis extrémistes", affirme-t-il.
Arnaud Montebourg souhaite également que la France "hausse le ton" face à Angela Merkel. "Nous ne pouvons plus nous laisser faire", tance-t-il. "Si nous devions nous aligner sur l'orthodoxie la plus extrémiste de la droite allemande, cela [...] signifierait que, même quand les Français votent pour la gauche française, en vérité ils voteraient pour l'application du programme de la droite allemande."
"Racheter de la dette publique"
Aussi dans le viseur du ministre de l'Économie, la BCE, qui "doit changer de braquet et se mettre à faire ce que font toutes les banques centrales du monde, notamment des pays qui ont su faire repartir la croissance, à savoir racheter de la dette publique".
Arnaud Montebourg célébrera ce dimanche sa traditionnelle fête de la Rose, à Frangy-en-Bresse en Saône-et-Loire.
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