les étudiants obligés de travailler pour couvrir leurs frais
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les étudiants obligés de travailler pour couvrir leurs frais
18.08.2014
L'Unef révèle que "les dépenses des étudiants augmentent de 2 % par rapport à la précédente rentrée", obligeant de nombreux jeunes à travailler à temps plein.
Hausse des loyers des petites surfaces, gel des bourses : le coût de la vie pour les étudiants grimpe encore à la rentrée, obligeant de plus en plus de jeunes à travailler à temps plein pendant l'année, dénonce l'Unef. "Les dépenses des étudiants augmentent de 2 % par rapport à la précédente rentrée", souligne l'Unef, premier syndicat étudiant, dans un rapport dévoilé dimanche dans le Journal du dimanche, et que l'AFP s'est procuré. Un chiffre quatre fois supérieur à l'inflation, selon le premier syndicat étudiant.
"L'augmentation des loyers et des frais obligatoires (frais d'inscription, ticket restaurant, sécurité sociale, NDLR) pèsent dans le budget des étudiants", poursuit le syndicat, qui s'alarme de l'intensification du salariat étudiant.
Près d'un tiers (29,6 %) des étudiants salariés occupent ainsi un emploi à temps plein pendant l'année universitaire, contre un cinquième (18,5 %) en 2006, selon les données récoltées par l'Unef. Interrogés sur leurs motivations, ces étudiants sont 51,3 % à juger qu'avoir un emploi est "indispensable pour vivre", contre 40 % en 2011.
L'avertissement de l'Unef
Le loyer constitue la première dépense des étudiants, qui y consacrent en moyenne 53 % de leur budget, selon l'Unef. "Les loyers des petites surfaces continuent leur hausse : 3,1 % à Paris et 2 % en province", indique le syndicat, qui note par ailleurs une "hausse des charges locatives de 10 % à 14 %". Globalement, un étudiant doit débourser 799 euros par mois pour subvenir à ses besoins, soit 48 % du salaire médian contre 43 % en 2011.
"Si le coût de la vie augmente à la rentrée, c'est de la responsabilité du gouvernement", dénonce William Martinet, président de l'Unef, pointant du doigt "la hausse des frais obligatoires d'un côté et le gel des bourses de l'autre". "Les étudiants vont-ils payer les conséquences du plan d'économie ?" s'interroge-t-il, demandant au gouvernement "d'augmenter le niveau des bourses" avant la rentrée universitaire. "L'engagement du président de la République était de mettre en place une allocation d'autonomie", rappelle le dirigeant syndical, en lançant un avertissement : "Il lui reste encore deux rentrées pour le faire."
L'Unef révèle que "les dépenses des étudiants augmentent de 2 % par rapport à la précédente rentrée", obligeant de nombreux jeunes à travailler à temps plein.
Hausse des loyers des petites surfaces, gel des bourses : le coût de la vie pour les étudiants grimpe encore à la rentrée, obligeant de plus en plus de jeunes à travailler à temps plein pendant l'année, dénonce l'Unef. "Les dépenses des étudiants augmentent de 2 % par rapport à la précédente rentrée", souligne l'Unef, premier syndicat étudiant, dans un rapport dévoilé dimanche dans le Journal du dimanche, et que l'AFP s'est procuré. Un chiffre quatre fois supérieur à l'inflation, selon le premier syndicat étudiant.
"L'augmentation des loyers et des frais obligatoires (frais d'inscription, ticket restaurant, sécurité sociale, NDLR) pèsent dans le budget des étudiants", poursuit le syndicat, qui s'alarme de l'intensification du salariat étudiant.
Près d'un tiers (29,6 %) des étudiants salariés occupent ainsi un emploi à temps plein pendant l'année universitaire, contre un cinquième (18,5 %) en 2006, selon les données récoltées par l'Unef. Interrogés sur leurs motivations, ces étudiants sont 51,3 % à juger qu'avoir un emploi est "indispensable pour vivre", contre 40 % en 2011.
L'avertissement de l'Unef
Le loyer constitue la première dépense des étudiants, qui y consacrent en moyenne 53 % de leur budget, selon l'Unef. "Les loyers des petites surfaces continuent leur hausse : 3,1 % à Paris et 2 % en province", indique le syndicat, qui note par ailleurs une "hausse des charges locatives de 10 % à 14 %". Globalement, un étudiant doit débourser 799 euros par mois pour subvenir à ses besoins, soit 48 % du salaire médian contre 43 % en 2011.
"Si le coût de la vie augmente à la rentrée, c'est de la responsabilité du gouvernement", dénonce William Martinet, président de l'Unef, pointant du doigt "la hausse des frais obligatoires d'un côté et le gel des bourses de l'autre". "Les étudiants vont-ils payer les conséquences du plan d'économie ?" s'interroge-t-il, demandant au gouvernement "d'augmenter le niveau des bourses" avant la rentrée universitaire. "L'engagement du président de la République était de mettre en place une allocation d'autonomie", rappelle le dirigeant syndical, en lançant un avertissement : "Il lui reste encore deux rentrées pour le faire."
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