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Ségolène Royal n'est plus la bienvenue en Poitou-Charentes ! Université d'été du PS, autoroute, sénatoriales, réforme territoriale..., la ministre de l'Écologie agace prodigieusement les élus dans son fief.

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 Ségolène Royal n'est plus la bienvenue en Poitou-Charentes !  Université d'été du PS, autoroute, sénatoriales, réforme territoriale..., la ministre de l'Écologie agace prodigieusement les élus dans son fief. Empty Ségolène Royal n'est plus la bienvenue en Poitou-Charentes ! Université d'été du PS, autoroute, sénatoriales, réforme territoriale..., la ministre de l'Écologie agace prodigieusement les élus dans son fief.

Message par tisiphoné Ven 15 Aoû - 13:49

15.08.2014

Ces derniers mois, en Poitou-Charentes, Ségolène Royal se fait rare. À tel point que l'ancienne présidente de région pourrait sécher l'université d'été du Parti socialiste, à La Rochelle, à en croire le Scan du Figaro, avec laquelle elle avait pourtant renoué l'année dernière. "Elle n'est pas sûre d'y avoir un bon accueil", raille le député UMP et président du conseil général de la Charente-Maritime Dominique Bussereau. En effet, la ministre de l'Écologie se découvre encore et toujours des adversaires dans son propre camp.

Ses détracteurs historiques officient à La Rochelle, il s'agit du maire de La Rochelle Jean-François Fountaine et du député de la Charente-Maritime Olivier Falorni - le candidat socialiste dissident aux législatives de 2012, concurrent de Ségolène Royal, à qui il a raflé la mise. Comme le veut la coutume, le maire de La Rochelle doit ouvrir l'université d'été du PS - même l'ex-maire PRG Michel Crépeau le faisait en son temps. Solférino a sollicité Fountaine, bien qu'il ait été exclu du parti lors des municipales - il s'était présenté en dissident face à la candidate officielle du parti, Anne-Laure Jaumouillié. Cette proposition a provoqué l'ire de la fédération socialiste de Charente-Maritime. Olivier Falorni critique la réaction des militants locaux : "C'est une volonté de revanche des ségolénistes", estime-t-il, qui chercheraient à isoler le duo qu'il forme avec Fountaine. Dans son viseur, Mickaël Vallet, à la tête de la fédération PS de Charente-Maritime et soutien de Ségolène Royal. Pour ce dernier, Falorni et Fountaine jouent trop sur "l'effet répulsion" qu'inspire à certains la personnalité de Ségolène Royal. "Leur moteur, c'est l'anti-royalisme", ajoute-t-il.

"Tous lui en veulent terriblement"

Ségolène Royal perd de plus en plus de soutiens. La polémique autour du projet de construction d'un tronçon d'autoroute entre Fontenay-le-Comte et Rochefort, sur lequel elle a tenté d'opposer son veto, l'a grandement isolée. "Elle a mis tout le conseil général en porte à faux", regrette Jean-François Fountaine. "Tous lui en veulent terriblement", ajoute un élu UMP du conseil général de la Charente-Maritime - et ils n'ont pas manqué de le lui faire savoir. Des personnalités locales, dont de nombreux socialistes, ont demandé à Manuel Valls de trancher, requête à laquelle le Premier ministre a répondu... à la défaveur de Ségolène Royal.

Dans les Deux-Sèvres aussi, le terrain est miné pour la ministre. Dans la circonscription de son ancienne protégée Delphine Batho, devenue sa rivale, elle s'est trouvé une nouvelle ennemie : la socialiste Geneviève Gaillard, députée et ex-maire de Niort, dont la défaite aux municipales face à un candidat centriste - soutenu par l'UMP - n'a pas spécialement ému Ségolène Royal, qui a salué le soir même "la victoire d'une liste de large rassemblement sur une liste de divisions et de cumul des mandats". Une pique adressée directement à Geneviève Gaillard, qui crie, en retour, à une cabale. La déclaration de l'ex-présidente de Poitou-Charentes a de quoi étonner, elle qui a pourtant besoin de s'attirer des soutiens. D'importantes villes de gauche ont basculé aux dernières municipales. Angoulême est retournée entre les mains de la droite, alors qu'elle avait été raflée en 2008 par Philippe Lavaud, proche de Royal. Unique petite consolation, le nouveau président du Grand Angoulême, le socialiste Jean-François Dauré - qui a succédé à Philippe Lavaud -, a confié son cabinet à un ancien chargé de mission de Royal, Aurélien Tricot.

Turbulences

La ministre de l'Écologie tente tant bien que mal de conserver son leadership en Poitou-Charentes. Elle a tenté le coup pendant le feuilleton de la réforme territoriale en suggérant un rapprochement avec les Pays de la Loire plutôt qu'avec l'Aquitaine, provoquant la colère d'élus locaux, droite et gauche confondues. Peut-être, avec une telle proposition, entend-elle éviter le président de la région Aquitaine Alain Rousset, un socialiste influent localement, qui risquerait de lui faire de l'ombre. C'est en tout cas ce dont sont persuadés la plupart de ses détracteurs : "Rousset pèse lourd au niveau des fédérations", estime Olivier Falorni. Pour Jean-François Macaire, successeur de Royal à la tête de la région Poitou-Charentes, avoir proposé de se rapprocher des Pays de la Loire est, au contraire, une "prise de risque électorale" pour Royal, un rapprochement avec l'Aquitaine lui paraissant beaucoup plus bénéfique électoralement : "Lorsqu'il a plutôt été question de se rapprocher de l'Aquitaine, on nous a même accusés de faire des arrangements électoraux pour établir une région forteresse pour la gauche !" se souvient-il.

Malgré tout, à l'approche des sénatoriales, ses fidèles restent confiants. Ils en sont convaincus, la tête de liste en Charente-Maritime Bernard Lalande, étiqueté "ségoléniste", va rafler son siège à la droite sortante. Pour cela, ils comptent beaucoup sur le vote des élus ruraux, qui apprécieraient particulièrement la ministre. Bernard Lalande, décrit par un de ses soutiens comme un "ultra-ultra-rural", pense que le label "Royal" est un réel avantage : "Elle respecte les ruraux, lorsqu'elle vient dans les petites communes, il y a toujours beaucoup de monde pour l'accueillir." Pour le maire de La Rochelle Jean-François Fountaine, à l'inverse, s'il espère remporter les sénatoriales, le candidat socialiste devra "ratisser large" : "Il faudra qu'il prenne des distances avec son image ségoléniste." Rien à faire, en Poitou-Charentes, même lorsqu'elle se fait discrète, Ségolène Royal occupe toujours les esprits.


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