Paris : la police veut interdire une manifestation pro-palestinienne
Page 1 sur 1
Paris : la police veut interdire une manifestation pro-palestinienne
16.07.2014
"Dans un contexte de tension accrue", la préfecture de police entend ainsi éviter les "risques graves de trouble à l'ordre public".
Trois jours après des incidents survenus devant deux synagogues parisiennes, la préfecture de police de Paris a engagé une procédure pour interdire une manifestation de soutien à Gaza prévue samedi à Paris. Cette décision a été motivée "au vu des risques graves de trouble à l'ordre public qu'engendrerait" cette manifestation "dans un contexte de tension accrue", précise la préfecture. Dimanche, des incidents ont éclaté devant deux synagogues, dont l'une située rue de la Roquette dans le 11e arrondissement parisien, à la fin d'une manifestation pro-palestinienne ayant rassemblé 7 000 personnes selon la police, 30 000 selon les organisateurs.
Jugement en correctionnelle
Des échauffourées avaient éclaté entre certains manifestants qui s'étaient rendus à proximité de cette synagogue, et des membres de la Ligue de défense juive (LDJ). Des CRS avaient dû intervenir pour les séparer. Huit personnes avaient été interpellées. À la suite de ces incidents, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, évoquant des "débordements intolérables", avait demandé lundi aux préfets de "redoubler de vigilance" et d'interdire, si besoin, des manifestations là où des risques avérés de trouble à l'ordre public étaient établis.
Les organisateurs de la manifestation prévue initialement samedi au départ du quartier populaire parisien de Barbès et en direction de l'Opéra Garnier sont les mêmes que ceux qui avaient organisé le rassemblement de dimanche, le "Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) et une dizaine d'associations et collectifs", selon une source proche du dossier. Mardi soir, un homme de 23 ans a été condamné à quatre mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour "rébellion" lors d'un contrôle de police qui avait dégénéré après cette manifestation. Quatre autres personnes doivent être jugées ultérieurement en correctionnelle pour "violences sur les forces de l'ordre" ou "rébellion" après les échauffourées ayant eu lieu en marge de ce défilé, selon une source judiciaire.
"Dans un contexte de tension accrue", la préfecture de police entend ainsi éviter les "risques graves de trouble à l'ordre public".
Trois jours après des incidents survenus devant deux synagogues parisiennes, la préfecture de police de Paris a engagé une procédure pour interdire une manifestation de soutien à Gaza prévue samedi à Paris. Cette décision a été motivée "au vu des risques graves de trouble à l'ordre public qu'engendrerait" cette manifestation "dans un contexte de tension accrue", précise la préfecture. Dimanche, des incidents ont éclaté devant deux synagogues, dont l'une située rue de la Roquette dans le 11e arrondissement parisien, à la fin d'une manifestation pro-palestinienne ayant rassemblé 7 000 personnes selon la police, 30 000 selon les organisateurs.
Jugement en correctionnelle
Des échauffourées avaient éclaté entre certains manifestants qui s'étaient rendus à proximité de cette synagogue, et des membres de la Ligue de défense juive (LDJ). Des CRS avaient dû intervenir pour les séparer. Huit personnes avaient été interpellées. À la suite de ces incidents, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, évoquant des "débordements intolérables", avait demandé lundi aux préfets de "redoubler de vigilance" et d'interdire, si besoin, des manifestations là où des risques avérés de trouble à l'ordre public étaient établis.
Les organisateurs de la manifestation prévue initialement samedi au départ du quartier populaire parisien de Barbès et en direction de l'Opéra Garnier sont les mêmes que ceux qui avaient organisé le rassemblement de dimanche, le "Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) et une dizaine d'associations et collectifs", selon une source proche du dossier. Mardi soir, un homme de 23 ans a été condamné à quatre mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour "rébellion" lors d'un contrôle de police qui avait dégénéré après cette manifestation. Quatre autres personnes doivent être jugées ultérieurement en correctionnelle pour "violences sur les forces de l'ordre" ou "rébellion" après les échauffourées ayant eu lieu en marge de ce défilé, selon une source judiciaire.
_________________
http://grumophone.labrute.fr/
http://grumophone.miniville.fr
Sujets similaires
» Chantal Jouanno veut interdire les concours de mini-Miss
» Manifestation à paris pour abolir la prostitution
» Sarkozy veut rétablir les heures sup' dans la police
» Manifestation pro-Gaza à Paris: des centaines de personnes se rassemblent malgré l'interdiction, des échauffourées
» Paris : un collégien de 15 ans tabassé par la police au commissariat
» Manifestation à paris pour abolir la prostitution
» Sarkozy veut rétablir les heures sup' dans la police
» Manifestation pro-Gaza à Paris: des centaines de personnes se rassemblent malgré l'interdiction, des échauffourées
» Paris : un collégien de 15 ans tabassé par la police au commissariat
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum