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Valls se pose en sauveur de la Gauche

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Valls se pose en sauveur de la Gauche Empty Valls se pose en sauveur de la Gauche

Message par tisiphoné Sam 14 Juin - 23:10

14.06.2014

Le Premier ministre a assuré samedi devant le conseil national du PS que la France "peut se défaire et se donner" à la présidente du FN.

Manuel Valls a lancé un sévère avertissement aux socialistes sur le risque de voir "la gauche mourir", appelant sa majorité à serrer les rangs autour du seul "chemin" possible, le "réformisme" que représente le pacte de responsabilité.

Pour son premier discours devant le conseil national du Parti socialiste (parlement du PS) en tant que locataire de Matignon, le Premier ministre s'est voulu alarmiste : "Le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle" de 2017 "existe" et, "oui, la gauche peut mourir", a-t-il lancé devant ses camarades réunis à la Maison de la chimie à Paris, trois semaines seulement après la nouvelle déroute électorale des européennes.

"La gauche n'a jamais été aussi faible"

"Nous sentons bien que nous sommes arrivés au bout de quelque chose, au bout peut-être même d'un cycle historique pour notre parti", a-t-il mis en garde, soulignant le fait que "la gauche n'a jamais été aussi faible dans l'histoire de la Ve République".

Face à ce constat, "nous devons nous réinventer", a-t-il exhorté, et "tenir bon, dans la durée" sur les "réformes" et "les choix économiques qui sont les nôtres". "Avec le président de la République, nous considérons que c'est le cap qu'il faut maintenir". Le choix de la politique de l'offre, "je l'assume" et "je n'ai qu'une certitude : prendre un autre chemin nous conduirait à l'échec", a-t-il dit.

"La reparlementarisation à outrance des institutions n'est pas tenable"

Point de place, donc, aux aventuriers. "Il faut (...) de la fermeté, de l'autorité pour gouverner la France", a-t-il fait valoir. D'où un appel aux récalcitrants sur la nécessité de voter dans les semaines qui viennent les deux textes traduisant le pacte de responsabilité et de solidarité, à savoir le projet de loi de finances rectificative et le projet de loi de financement rectificatif de la Sécurité sociale. Une partie des députés PS s'oppose aux 50 milliards d'euros d'économies décidées dans le cadre de ce pacte proposé par François Hollande.

La tradition de "la reparlementarisation à outrance des institutions n'est pas tenable", car ce serait "la voie ouverte à la multiplication d'initiatives minoritaires qui feraient exploser le bloc central de la majorité", a lâché Manuel Valls, ne souhaitant pas de "guérilla parlementaire". Car "c'est le réformisme qui est en jeu", a insisté le chef du gouvernement en appelant les socialistes à avoir "l'obsession" d'"en finir avec la gauche du 'un petit tour et puis s'en va'".

Manuel Valls a également envisagé des baisses d'impôts pour les ménages "et notamment (les) classes moyennes" une fois la dépense publique réduite. Reprenant son antienne sur le "combat des valeurs" de la République, il a loué l'héritage de la gauche, depuis le Front populaire, la "gauche plurielle de Lionel Jospin" et les "engagements de François Hollande". Interrogé sur le conflit de la SNCF, le Premier ministre a appelé à nouveau à mettre fin à la grève, assurant que "la porte du gouvernement est ouverte" au dialogue.

Un discours "intransigeant" pour l'aile gauche du PS

L'un des députés "frondeurs", Laurent Baumel, animateur de "la Gauche populaire", a regretté "un discours intransigeant sur le fond", affirmant assister "au retour d'un rocardisme débridé". La question d'une éventuelle primaire en 2016 pour départager les candidats à la présidentielle en 2017, lancée il y a plusieurs semaines par Julien Dray, s'est aussi invitée à nouveau dans les débats en début de rencontre. Certains responsables de l'aile gauche du PS, comme Emmanuel Maurel, y sont favorables, arguant qu'aux États-Unis par exemple, elles sont systématiques, mais reconnaissant toutefois que "ce n'est pas la question du jour".

Pour Laurent Baumel, "l'orientation politique n'appartient pas au président de la République tout seul, sa famille politique doit pouvoir en discuter. De la même manière, son éventuelle candidature à la présidentielle n'appartient pas qu'à lui"."Nous verrons le moment venu ce que les socialistes décideront", a déclaré le patron du parti, Jean-Christophe Cambadélis, tandis que pour Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, "la question ne se pose pas". "Lorsqu'on a un président de la République en place, la moindre des choses, c'est d'attendre de voir quelles sont ses intentions", a-t-il dit.

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