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Sarkozy : "On n'échappe pas à son destin"

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Sarkozy : "On n'échappe pas à son destin" Empty Sarkozy : "On n'échappe pas à son destin"

Message par tisiphoné Ven 6 Juin - 19:52

06.06.2014

L'ancien président était interrogé à propos de son éventuel retour en politique, lors d'un forum économique en Suisse. Ses déclarations divisent l'UMP.

Nicolas Sarkozy a fait cette semaine un pas de plus sur le chemin de son retour en politique en visant la présidence de l'UMP au bord de l'asphyxie politique et financière pour cause d'affaire Bygmalion et de rivalités potentiellement "mortifères". Coup de bluff, ballon d'essai pour tester les réactions ou vrai projet ? "On n'échappe pas à son destin", a en tout cas affirmé M. Sarkozy, lors d'un forum économique vendredi à Interlaken (Suisse).

Quelle que soit sa réponse, les déclarations de son ami Brice Hortefeux sur la "nécessité" d'un retour de l'ancien chef de l'État, via la présidence du parti, ont pris de court à droite, où l'on imaginait qu'il reviendrait plutôt vers la fin 2015, après les régionales.
Hortefeux : "Son retour était une possibilité, il devient une nécessité"

L'éclatement de l'affaire Bygmalion, en réalité "l'affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy", selon Me Patrick Maisonneuve, l'avocat de cette société de communication, a semble-t-il accéléré son calendrier. Selon des enquêtes de presse, la campagne électorale du candidat Sarkozy aurait coûté beaucoup plus que les 22 millions d'euros autorisés. "De 30 à 35 millions", assure une source proche du dossier à l'AFP. Pour dissimuler ce dépassement de plafond, des factures auraient été indûment transférées des comptes de campagne à ceux du parti, via Bygmalion. La justice est saisie.

Autre facteur ayant pu pousser Sarkozy à appuyer sur le champignon : sa baisse de popularité dans les sondages, notamment chez les sympathisants de droite qui semblent désormais lui préférer Alain Juppé dans la perspective de la présidentielle, alors que 2017 reste son véritable objectif. "Son retour était une possibilité, il devient une nécessité", a lâché M. Hortefeux dans Le Journal du dimanche du 1er juin et l'a répété dans Le Monde jeudi.
Les conditions sont réunies ?

L'ancien hôte de l'Élysée a souvent dit à ses visiteurs qu'il ne reviendrait qu'à plusieurs conditions : un pays en crise, une opposition sans leader, un FN conquérant. Pour ses amis, les conditions sont remplies, comme le montre le bilan au vitriol que fait M. Hortefeux de la présidence Hollande : crise économique, sociale, de l'exécutif, de la majorité... À quoi s'ajoute la "crise de l'opposition, tétanisée par la poussée du Front national", victorieux aux européennes. CQFD pour Hortefeux : "Nous avons besoin d'un chef, d'un projet et d'un cap, donc Sarkozy doit être candidat à la présidence du parti à l'automne."

Il n'y a plus de chef depuis la démission forcée de Jean-François Copé le 27 mai. La troïka formée de trois anciens Premiers ministres - Raffarin, Juppé, Fillon - tente de résister aux coups de boutoir des "sarkopéistes" (surtout ceux de la Droite forte, premier courant de l'UMP), qui arguent du non-respect des statuts de l'UMP pour la rejeter.
En découdre avec Sarkozy

Mardi, un bureau politique statutaire devrait nommer un "président par intérim", vraisemblablement Luc Chatel, jusqu'ici vice-président délégué, et le triumvirat se transformerait en "collège politique", chargé de "l'aider dans sa mission". Une formule qui respecte les statuts et Luc Chatel est compatible avec Sarkozy, Juppé et Fillon. Ce bureau politique apparaît "essentiel" à de nombreux ténors UMP qui espèrent qu'en se mettant en conformité avec les règles du parti, ils couperont l'herbe sous les pieds des sarkozystes et contiendront leurs prétentions : report de quelques semaines du congrès prévu le 12 octobre, transformation de l'élection du président de l'UMP en "primaire" (fermée) pour la présidentielle et suppression de la vraie primaire (ouverte), également prévue dans les statuts.

Sans surprise, les sarkozystes de choc (Morano, Charon, Karoutchi...) se réjouissent de ce retour annoncé. D'autres (sans surprise non plus) s'en désolent, avec plus ou moins de virulence (Debré, Gaymard...). L'ancien ministre Xavier Bertrand, candidat à la primaire et déterminé à en découdre avec Sarkozy, est partisan d'avancer la date du congrès. Hervé Mariton, ancien directeur général au projet, s'est porté candidat à la présidence du mouvement.

Les deux camps échangent des invectives, qui alourdissent encore un climat dû à la "situation calamiteuse de l'UMP" et "sa triple faillite, financière, morale et frauduleuse", selon Jérôme Chartier, porte-parole de M. Fillon. Ce dernier, qui estime venue son heure de briguer l'Élysée, feint pour le moment d'être indifférent aux ambitions de Sarkozy. "On peut mentir, tricher, détourner de l'argent des sympathisants et prétendre représenter la France et les Français ? Non, non, non, trois fois non !" a-t-il martelé lors d'une réunion, mardi à Paris, de son association Force républicaine, sans préciser à qui il faisait allusion. La guerre entre l'ex-président et son ancien Premier ministre a commencé.

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