Rythmes scolaires: ouf, la réforme a aussi quelques soutiens
Page 1 sur 1
Rythmes scolaires: ouf, la réforme a aussi quelques soutiens
14.11.2013
Un quart des enseignants en grève ce jeudi, des parents frondeurs en "gilets jaunes", 54 maires prêts au boycott... Les opposants à la mesure sont omniprésents. L'Express a quand même trouvé quelques voix favorables sur le Web.
afp.com/Jeff Pachoud
Vincent Peillon a sans doute hâte que cette semaine se termine. Mardi, 54 maires se disent prêts à boycotter sa réforme, en parallèle d'une grève des animateurs à Paris. Mercredi, des parents frondeurs mobilisés sur Facebook appellent à bloquer des établissements. Et ce jeudi, un quart des enseignants fait grève pour protester. Ajoutez à cela une opinion publique défavorable à 54% et l'on finit par se demander s'il y a encore quelqu'un en France pour défendre publiquement la mesure. Vérification faite, L'Express en a tout de même trouvé quelques-uns.
L'exemple de 2008
"Trop, c'est trop", peste Raymond Millot, blogueur invité sur Mediapart, qui dresse ses "constats affligés" face à la polémique. "Quand Darcos a établi la semaine de 4 jours -en 2008, ndlr, il n'a été question ni de grève des enseignants, ni de manifestation des parents obligés de garder leurs enfants, ni d'exigence de dispositifs de garde ou d'animation, rappelle-t-il. La sensibilité syndicale à 'la fatigue', à 'l'anxiété ", au 'déboussolement' des enfants, aux difficultés des parents qui travaillent et qui ne partent pas en week-end, ne s'est pas beaucoup exprimée. Les médias n'ont pas enquêté."
"Je ne me reconnais pas dans ce que j'entends"
"Je me sens gêné de trouver la réforme bonne", confie même Benoît, "parent d'élève" sur Rue89. "La voix des mécontents se fait entendre, écrit-il. La réforme des rythmes scolaires est dans beaucoup de bouches. Seulement, je ne me reconnais pas dans ce que j'entends, dans ce que je vois, je me sens même gêné de penser autrement tellement cette insatisfaction prend de la place."
Une prof optimiste
Un constat partagé par Carole Van Camp, professeur des écoles et mère de famille. "La matinée prolongée se déroule sans heurt et l'après-midi pas de coup de barre constaté, malgré les 2 heures consécutives sans récréation, raconte-t-elle sur Le Plus. C'est d'autant plus flagrant le vendredi après-midi, les élèves sont toujours attentifs et investis, ce qui n'était pas le cas avec des journées plus longues."
Le monde merveilleux de Torcy
Loin des protestations et des manifestations, Libération s'est penché sur le cas de Torcy (Seine-et-Marne), l'application de la réforme passe "plutôt bien". Le royaume des Bisounours? L'article avance des pistes pour expliquer cette réussite. "A Torcy, il existe une différence majeure avec la capitale: les ateliers n'ont pas lieu dans les salles de classe. Dans cette ville récente, les écoles sont souvent spacieuses. A Jean-Zay, les couloirs et les halls sont vastes et lumineux. Les locaux abritent même un centre de loisirs."
Un débat récurrent
Un peu d'histoire pour terminer (et relativiser): La Croix s'est penché sur les grandes évolutions des rythmes scolaires depuis 1882 et la loi de Jules Ferry qui instaure l'enseignement primaire obligatoire. Où l'on apprend que la question est finalement "vieille comme l'école. Enfin, presque..."
Un quart des enseignants en grève ce jeudi, des parents frondeurs en "gilets jaunes", 54 maires prêts au boycott... Les opposants à la mesure sont omniprésents. L'Express a quand même trouvé quelques voix favorables sur le Web.
afp.com/Jeff Pachoud
Vincent Peillon a sans doute hâte que cette semaine se termine. Mardi, 54 maires se disent prêts à boycotter sa réforme, en parallèle d'une grève des animateurs à Paris. Mercredi, des parents frondeurs mobilisés sur Facebook appellent à bloquer des établissements. Et ce jeudi, un quart des enseignants fait grève pour protester. Ajoutez à cela une opinion publique défavorable à 54% et l'on finit par se demander s'il y a encore quelqu'un en France pour défendre publiquement la mesure. Vérification faite, L'Express en a tout de même trouvé quelques-uns.
L'exemple de 2008
"Trop, c'est trop", peste Raymond Millot, blogueur invité sur Mediapart, qui dresse ses "constats affligés" face à la polémique. "Quand Darcos a établi la semaine de 4 jours -en 2008, ndlr, il n'a été question ni de grève des enseignants, ni de manifestation des parents obligés de garder leurs enfants, ni d'exigence de dispositifs de garde ou d'animation, rappelle-t-il. La sensibilité syndicale à 'la fatigue', à 'l'anxiété ", au 'déboussolement' des enfants, aux difficultés des parents qui travaillent et qui ne partent pas en week-end, ne s'est pas beaucoup exprimée. Les médias n'ont pas enquêté."
"Je ne me reconnais pas dans ce que j'entends"
"Je me sens gêné de trouver la réforme bonne", confie même Benoît, "parent d'élève" sur Rue89. "La voix des mécontents se fait entendre, écrit-il. La réforme des rythmes scolaires est dans beaucoup de bouches. Seulement, je ne me reconnais pas dans ce que j'entends, dans ce que je vois, je me sens même gêné de penser autrement tellement cette insatisfaction prend de la place."
Une prof optimiste
Un constat partagé par Carole Van Camp, professeur des écoles et mère de famille. "La matinée prolongée se déroule sans heurt et l'après-midi pas de coup de barre constaté, malgré les 2 heures consécutives sans récréation, raconte-t-elle sur Le Plus. C'est d'autant plus flagrant le vendredi après-midi, les élèves sont toujours attentifs et investis, ce qui n'était pas le cas avec des journées plus longues."
Le monde merveilleux de Torcy
Loin des protestations et des manifestations, Libération s'est penché sur le cas de Torcy (Seine-et-Marne), l'application de la réforme passe "plutôt bien". Le royaume des Bisounours? L'article avance des pistes pour expliquer cette réussite. "A Torcy, il existe une différence majeure avec la capitale: les ateliers n'ont pas lieu dans les salles de classe. Dans cette ville récente, les écoles sont souvent spacieuses. A Jean-Zay, les couloirs et les halls sont vastes et lumineux. Les locaux abritent même un centre de loisirs."
Un débat récurrent
Un peu d'histoire pour terminer (et relativiser): La Croix s'est penché sur les grandes évolutions des rythmes scolaires depuis 1882 et la loi de Jules Ferry qui instaure l'enseignement primaire obligatoire. Où l'on apprend que la question est finalement "vieille comme l'école. Enfin, presque..."
_________________
http://grumophone.labrute.fr/
http://grumophone.miniville.fr
Sujets similaires
» Rythmes scolaires: la réforme plombe-t-elle vraiment les finances des maires?
» Zizanie sur les rythmes scolaires
» Rythmes scolaires : Hamon annonce un texte complémentaire
» Hollande lâche du lest aux maires sur les rythmes scolaires et le mariage homo
» au nom de la paix, je soutiens Tel-Avi sur Seine
» Zizanie sur les rythmes scolaires
» Rythmes scolaires : Hamon annonce un texte complémentaire
» Hollande lâche du lest aux maires sur les rythmes scolaires et le mariage homo
» au nom de la paix, je soutiens Tel-Avi sur Seine
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum