Réuni en université d'été à Marseille, le FN se voit au coeur des débats
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Réuni en université d'été à Marseille, le FN se voit au coeur des débats
14.09.2013
Les récents propos de François Fillon sur le FN tombient bien pour le parti frontiste, qui les voit comme un appel du pied...
«On ne parle que de nous!», «On les obsède»: le FN, réuni en université d'été à Marseille ce week-end, s'est senti samedi plus que jamais au «centre de gravité» de la vie politique avec la polémique autour des propos de François Fillon.
Tour à tour, les responsables du parti de Marine Le Pen se sont efforcés, dans les travées du parc Chanot, à l'est de la cité phocéenne, de relativiser la formule de l'ancien Premier ministre. «Médiocre», a dit le vice-président Florian Philippot. «Demain il dira peut-être le contraire, comme il le disait hier». Mais les frontistes n'ont pu totalement masquer une satisfaction résumée d'une formule gaillarde par Gilbert Collard, l'un des deux députés FN: «On prend notre pied» avec cet «appel du pied».
Objectif: devenir le «parti numéro un en mai»
Marine Le Pen devait clôturer dimanche ces deux jours de travail et de débats (de 2.000 à 4.000 participants attendus) placés sous le signe d'une préparation «sérieuse» des municipales de mars 2014, mais aussi d'un optimisme sur la performance à venir du Front à ces élections et aux Européennes qui suivront. Le Front espère des «centaines d'élus en mars et la place de parti numéro un en mai».
Outre le fait que les débats tournent encore et toujours autour de la formation qu'elle entend bien conduire au pouvoir, Marine Le Pen y voit la démonstration du fameux système «UMPS» qu'elle dénonce sans relâche. «Ce qui est intéressant dans ce théâtre d'ombres, c'est la violence avec laquelle Harlem Désir demande des comptes», a-t-elle dit. Le Premier secrétaire du PS a appelé vendredi François Fillon à renoncer à «une ligne politique inacceptable».
«On a l'impression qu'Harlem Désir est une sorte de femme trompée qui exige des comptes à son mari», a ironisé l'eurodéputée frontiste auprès des journalistes. «C'est comme dans un couple, ce n'est pas parce qu'ils s'engueulent qu'ils vont se séparer», dit-elle.
Le show de Le Pen père
«Peut-être que M. Fillon a réalisé que le Front National n'était que l'expression, la concrétisation d'une volonté populaire et que derrière, il y a des milliers d'électeurs français, des contribuables, des gens qui souffrent, et qu'il serait peut-être temps de ne plus les insulter», a affirmé Stéphane Ravier, l'ambitieux candidat du FN à Marseille qui veut «déboulonner» l'UMP Jean-Claude Gaudin.
Pour Florian Philippot, la prise de position filloniste «répond à une stratégie interne, mais malgré eux, évidemment qu'ils contribuent à nous mettre au centre du débat». «On a beaucoup de VRP du FN», s'est-il amusé. «Ca démontre que l'UMP est usée dans sa guerre des tranchées, incarne un ancien régime et n'en sortira pas», selon le candidat à la mairie de Forbach (Moselle).
Jean-Marie Le Pen, président d'honneur et fondateur du FN, devait prononcer samedi dans l'après-midi un discours intitulé - pas moins - «Les quatre cavaliers de l'apocalypse». Il promettait des formules bien senties sur «les quatre i: immigration, islamisme, insécurité, imposition». Jean-Marie Le Pen en a donné un avant-goût en glissant à la presse, à propos du commerçant accusé d'homicide d'un de ses agresseurs à Nice: «Je crois que si j'avais été le bijoutier, j'aurais fait comme lui».
Les récents propos de François Fillon sur le FN tombient bien pour le parti frontiste, qui les voit comme un appel du pied...
«On ne parle que de nous!», «On les obsède»: le FN, réuni en université d'été à Marseille ce week-end, s'est senti samedi plus que jamais au «centre de gravité» de la vie politique avec la polémique autour des propos de François Fillon.
Tour à tour, les responsables du parti de Marine Le Pen se sont efforcés, dans les travées du parc Chanot, à l'est de la cité phocéenne, de relativiser la formule de l'ancien Premier ministre. «Médiocre», a dit le vice-président Florian Philippot. «Demain il dira peut-être le contraire, comme il le disait hier». Mais les frontistes n'ont pu totalement masquer une satisfaction résumée d'une formule gaillarde par Gilbert Collard, l'un des deux députés FN: «On prend notre pied» avec cet «appel du pied».
Objectif: devenir le «parti numéro un en mai»
Marine Le Pen devait clôturer dimanche ces deux jours de travail et de débats (de 2.000 à 4.000 participants attendus) placés sous le signe d'une préparation «sérieuse» des municipales de mars 2014, mais aussi d'un optimisme sur la performance à venir du Front à ces élections et aux Européennes qui suivront. Le Front espère des «centaines d'élus en mars et la place de parti numéro un en mai».
Outre le fait que les débats tournent encore et toujours autour de la formation qu'elle entend bien conduire au pouvoir, Marine Le Pen y voit la démonstration du fameux système «UMPS» qu'elle dénonce sans relâche. «Ce qui est intéressant dans ce théâtre d'ombres, c'est la violence avec laquelle Harlem Désir demande des comptes», a-t-elle dit. Le Premier secrétaire du PS a appelé vendredi François Fillon à renoncer à «une ligne politique inacceptable».
«On a l'impression qu'Harlem Désir est une sorte de femme trompée qui exige des comptes à son mari», a ironisé l'eurodéputée frontiste auprès des journalistes. «C'est comme dans un couple, ce n'est pas parce qu'ils s'engueulent qu'ils vont se séparer», dit-elle.
Le show de Le Pen père
«Peut-être que M. Fillon a réalisé que le Front National n'était que l'expression, la concrétisation d'une volonté populaire et que derrière, il y a des milliers d'électeurs français, des contribuables, des gens qui souffrent, et qu'il serait peut-être temps de ne plus les insulter», a affirmé Stéphane Ravier, l'ambitieux candidat du FN à Marseille qui veut «déboulonner» l'UMP Jean-Claude Gaudin.
Pour Florian Philippot, la prise de position filloniste «répond à une stratégie interne, mais malgré eux, évidemment qu'ils contribuent à nous mettre au centre du débat». «On a beaucoup de VRP du FN», s'est-il amusé. «Ca démontre que l'UMP est usée dans sa guerre des tranchées, incarne un ancien régime et n'en sortira pas», selon le candidat à la mairie de Forbach (Moselle).
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