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Querelle Fillon-Sarkozy : Hortefeux tacle l'ex-Premier ministre

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Querelle Fillon-Sarkozy : Hortefeux tacle l'ex-Premier ministre Empty Querelle Fillon-Sarkozy : Hortefeux tacle l'ex-Premier ministre

Message par tisiphoné Ven 12 Juil - 13:41

12.07.2013

Pour Brice Hortefeux, la présidentielle n'est pas la préoccupation des Français. De son côté, le maire de Bordeaux a critiqué ce bras de fer au sommet de la droite sur son blog. Nathalie-Kosciusko-Morizet s'en est émue également.

L’eurodéputé UMP Brice Hortefeux (photo AFP), proche de Nicolas Sarkozy, a souligné vendredi que la «préoccupation des Français» ce n’était pas la présidentielle, évoquant les propos de François Fillon, qui la veille, avait dénié à l’ancien chef de l’Etat le rôle de «recours» pour la présidentielle de 2017. «François Fillon est bien évidemment libre de s’exprimer comme il l’entend, avec ses mots, ses centres d’intérêt et ses préoccupations - essentiellement une préocupation sur une élection présidentielle qui se déroulera dans plus de 45 mois», a relevé sur Europe 1 l’ancien ministre de l’Intérieur. «C’est son choix, c’est sa responsabilité», a ajouté Brice Hortefeux.

La veille lors d’une réunion publique à La Grande Motte, François Fillon était monté au front contre Nicolas Sarkozy en déclarant: «l’UMP ne peut vivre congelée, au garde-à-vous, dans l’attente d’un homme providentiel». «Chacun a le droit de vouloir servir son pays et chacun aura le droit d’être candidat aux primaires, mais personne ne peut dire il n’y a rien à voir, le recours c’est moi!», avait ajouté l’ex Premier ministre candidat à la candiudature pour la présidentielle de 2017.

«Je ne crois pas à la providence, ni à la confusion des calendriers (...) la préoccupation des Français, ce n’est pas une élection qui va se tenir dans très longtemps», a répliqué Brice Hortefeux. Le président de l’association des «Amis de Nicolas Sarkozy» a insisté à plusieurs reprises sur le fait que François Fillon avait «travaillé, sous l’autorité de Nicolas Sarkozy pendant cinq ans».

Quant à l’ébauche d’inventaire entamée par l’ex Premier ministre jeudi soir, Brice Hortefeux a fait valoir que Nicolas Sarkozy et François Fillon avaient été «totalement liés» pendant cinq ans. «S’il y a critique, ça commence par l’autocritique», a-t-il dit, en conseillant aux uns et aux autres de «ne pas être obnubilés par le calendrier de 2017» et de «travailler pour s’unir».

Alain Juppé le 19 décembre 2012.Ce vendredi matin, Alain Juppé (photo AFP) a quant à lui publié sur son «blog-notes», sur internet, le commentaire suivant : «Au moment où l’UMP a plus que jamais besoin d’unité et de solidarité, les meilleurs d’entre nous ne trouvent rien de mieux que d’échanger quelques gracieusetés et d’engager la bataille de 2017. Super génial !»

De son côté, Nathalie Kosciusko-Morizet (photo AFP), candidate UMP à la marie de Paris, a jugé ce vendredi cette nouvelle guerre des chefs «bien décalée» au regard des «préoccupations» des Français.

«Aujourd’hui, on est en pleine crise, les Français sont traversés de problèmes et d’inquiétudes, et leur inquiétude majeure n’est pas de savoir quel va être le leadership à la tête de l’UMP, mais alors pas du tout», a réagi la députée de l’Essonne sur LCI. «Je passe ma vie sur le terrain dans le cadre de la campagne de Paris, les Français ne sont pas angoissés à l’idée de savoir qui va prendre le leadership de l’UMP», a-t-elle poursuivi, se déclarant «consciente que c’est bien décalé avec leurs préoccupations».

Nathalie Kosciusko-Morizet, le 30 juin, à la Bastille.Lors d’une réunion publique à La Grande Motte, trois jours après la venue de Nicolas Sarkozy lundi devant le bureau politique de l’UMP, François Fillon a affirmé ne pas lier «l’avenir de l’UMP à un homme». Selon lui, le premier parti d’opposition «ne peut vivre congelé, au garde-à-vous, dans l’attente d’un homme providentiel» et «chacun aura le droit d’être candidat» à la primaire de 2016 pour la présidentielle de 2017.

A lire aussi : A La Grande-Motte, les grands mots de Fillon contre Sarkozy

Pour l’ancienne ministre et porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle, la primaire à droite est «une chance énorme» dans ce contexte de lutte de pouvoir. «C’est le juge de paix et le juge de paix c’est formidable, ce sera les Françaises et les Français», a-t-elle souligné. NKM a confirmé au passage qu’elle ne serait pas candidate à cette primaire en cas d’élection à la mairie de Paris en mars prochain.

«Je pense qu’à chaque fois qu’il n’y a pas de sortant pour une élection majeure, maintenant il faut faire une primaire et une primaire ouverte», a poursuivi Nathalie Kosciusko-Morizet, rappelant avoir «beaucoup milité» pour cette élection «finalement retenue par l’UMP», et pas «juste pour Paris».

Eric Ciotti, en juillet 2011Présent également à la Grande Motte, le député UMP Eric Ciotti (photo Reuters), proche soutien de François Fillon, s’est déclaré convaincu ce vendredi que l’ex-Premier ministre «a les meilleures qualités pour nous faire gagner», et ce au-delà «des frontières de notre camp».

«Il faut quelqu’un qui rassemble le plus, et moi, je crois aujourd’hui que François Fillon a la capacité de nous faire sortir des frontières de notre camp», a déclaré sur RMC le député et président UMP du conseil général des Alpes-Maritimes. Selon lui, l’ancien chef du gouvernement «a les meilleures qualités pour nous faire gagner» parce qu’il «rassemble largement les Français».

A la question de savoir s’il rassemblait davantage que Nicolas Sarkozy, Eric Ciotti a répondu: «c’est ce que semblent dire certaines enquêtes d’opinion : il y a Nicolas Sarkozy très fort dans notre électorat, François Fillon a un regard chez les centristes, chez même des électeurs de gauche qui sont déçus, qui peuvent nous amener un électorat plus large». De l’avis de ce filloniste déclaré, il faut «pour reconstruire, regarder lucidement ce qu’on a fait de bien, certes, (...) mais aussi ce qui n’a pas marché».

A cet égard, si beaucoup de réformes ont été conduites, «sans doute on aurait dû les faire plus tôt, plus fort, c’est ce que dit François Fillon, mais quand il le dit, ce n’est pas une critique contre Nicolas Sarkozy (...), c’est une forme d’autocritique», a-t-il observé. «Si on a perdu, c’est que quelque chose n’a pas marché», a-t-il ajouté, revendiquant comme son champion un droit d’inventaire.

A ses yeux, la primaire ouverte de 2016 pour la présidentielle de 2017 constitue une «chance» pour la droite et le centre puisqu’elle «nous offre la garantie de l’unité». Avant cela, «chacun doit entrer dans ce débat s’il a envie de proposer des idées neuves à la France, d’ouvrir un chemin courageux», et «c’est ce que fait François Fillon».

«Dans un monde politique où chacun dissimule ses ambitions, où il y a la langue de bois», l’ex-Premier ministre «dit toujours la vérité», a assuré le député Ciotti, qui apprécie «ses qualités humaines», d'«homme d’Etat» et de «réformateur». «Bref, c’est quelqu’un qui m’engage et pour lequel j’ai envie de m’engager», a-t-il résumé.

Gérard Longuet inaugure, en tant que ministre de la Défense et des anciens combattants, le centre de documentation des Français d'Algérie, le 29 janvier 2012Autre cador du parti soutenant les propos de François Fillon : Gérard Longuet (photo AFP), un des vice-présidents de l’UMP, qui a estimé vendredi que François Fillon rendait «un service» à son parti en ouvrant le débat sur le «diagnostic» de l’action de la droite au pouvoir entre 2002 et 2012.

«Je pense que nous aimons Nicolas Sarkozy mais on a envie de faire vivre l’UMP», a expliqué sur RFI le sénateur de la Meuse, désormais représentant départemental du mouvement de François Fillon, Force républicaine. Il faut, selon lui, poser «toutes les questions, y compris celle qui n’est pas facile, celle du diagnostic de ce que nous avons fait en bien, en très bien et parfois en moins bien, ou ce que nous n’avons pas fait du tout».

«François Fillon le fait à sa façon mais c’est un service qu’il rend à l’UMP pour que l’on puisse enfin parler», a souligné l’ancien ministre de la Défense, jugeant que ce débat, «c’est plus que le droit d’inventaire, c’est réfléchir pourquoi la France en est là». «Après tout, on a gouverné pendant dix ans, de 2002 à 2012, et le bilan de la France n’est quand même pas complètement satisfaisant. Il y a sans doute une part de socialisme mais il n’y a pas que le socialisme, ce serait bien d’en parler», a-t-il dit.

Pour Gérard Longuet, la position de «retrait» adoptée par Nicolas Sarkozy en tant qu’ancien président lui vaut de rester «sur le piédestal dans l’opinion publique». Mais cette position est, d’après lui, «incertaine». «Il y a, à la fois de la sympathie, du respect, de la considération pour le président et, en même temps, dans les combats d’aujourd’hui, on a envie que les gens prennent des positions. Or il y a des sujets (...) sur lesquels en effet depuis un an il n’y a pas eu de prise de position de l’UMP», a-t-il observé.

De fait, a relevé le sénateur, «on a l’impression que l’UMP est un peu paralysée». Quant à savoir ce qui distingue les deux hommes forts de l’UMP, «c’est une approche des sujets qui est différente», a analysé Gérard Longuet : «François Fillon est plus parlementaire, avec cette culture du débat, et Nicolas Sarkozy est plus présidentialiste, avec l’affirmation de l’autorité de celui qui porte le message».

Christine Boutin, en avril 2012.L’ancien ministre UMP, Christine Boutin (photo AFP), a elle estimé ce vendredi, après la charge de François Fillon contre Nicolas Sarkozy, que l’ancien Premier ministre avait «piqué une crise de nerf» et l’avait une nouvelle fois «très déçue». «Une fois de plus, François Fillon pique une crise de nerfs. Je ne suis pas surprise, de temps ça lui arrive comme ça. C’est un peu déplacé, la droite et l’opposition ont autre chose à faire», a-t-elle déclaré sur le plateau d’i>TELE, ajoutant ne pas savoir «s’il a un projet politique».«Moi personnellement, a-t-elle dit, j’ai été très déçue (...) par ses positions très relatives sur le mariage pour tous».

L’ancien ministre du Logement et de la Ville avait été écartée du gouvernement de François Fillon en 2009, parlant alors de «jetage» et de «délit de sale gueule d’être catholique».

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