Financement de campagne par la Libye: Sarkozy visé par une information judiciaire
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Financement de campagne par la Libye: Sarkozy visé par une information judiciaire
L'ancien chef d’État, déjà visé par une mise en examen dans le cadre de l'affaire Bettencourt, est cette fois-ci dans l'oeil de la justice pour des soupçons de financement de la campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Kadhafi.
Mediapart avait insisté à plusieurs reprises l'année dernière : oui, selon le site d'informations, la Libye de Kadhafi avait financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
Un an plus tard, la justice a décidé d'ouvrir une information judiciaire à l'encontre de l'ancien chef d'Etat, déjà visé par une mise en examen dans le cadre de l'affaire Bettencourt. L'information judiciaire a été ouverte contre X pour "corruption active et passive", "trafic d'influence", "faux et usage de faux", "abus de biens sociaux", "blanchiment, complicité et recel de ces délits", a indiqué une source judiciaire à l'AFP.
L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine avait affirmé le 19 décembre détenir les preuves d'un financement par la Libye de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy. L'enquête avait été élargie pour vérifier les accusations de Ziad Takieddine, qu'il avait ensuite répétées sans apporter d'éléments concrets pour les étayer. Dans le cadre de cette enquête, des perquisitions ont été menées fin février chez l'ancien secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant et le 11 avril au domicile de Ziad Takieddine.
Par ailleurs, le 12 mars 2012, Mediapart avait produit une note, qui évoquait un financement de 50 millions d'euros. La somme serait passée par le marchand d'armes Ziad Takieddine, en lien avec Brice Hortefeux, alors ministre des collectivités locales, et Saïf al-Islam, le fils du dictateur mort durant l'intervention, notamment menée par la France en 2011.
Pourtant, le ou les juges désignés n'enquêteront pas sur ce document. Ce volet de l'affaire reste en enquête préliminaire.
Durant la dernière campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait dû s'en expliquer face à Laurence Ferrari. "Je suis désolé que vous soyez la porte-parole de Saïf al-Islam, je vous ai connu dans un meilleur rôle. C'est grotesque et je suis désolé que sur une grande chaîne comme TF1, on doive m'interroger sur les déclarations de M. Kadhafi ou de son fils", avait-il réagi.
Nicolas Sarkozy avait également porté plainte à l'encontre de Mediapart, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire le 30 mai 2012 pour "faux et usage de faux" et "publication de fausses nouvelles".
L'ouverture d'une information judiciaire ne présage en rien de la suite de l'enquête. A l'issue de celle-ci, le juge d'instruction décidera s'il y a lieu de mettre en examen l'ancien chef de l’État
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Mediapart avait insisté à plusieurs reprises l'année dernière : oui, selon le site d'informations, la Libye de Kadhafi avait financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
Un an plus tard, la justice a décidé d'ouvrir une information judiciaire à l'encontre de l'ancien chef d'Etat, déjà visé par une mise en examen dans le cadre de l'affaire Bettencourt. L'information judiciaire a été ouverte contre X pour "corruption active et passive", "trafic d'influence", "faux et usage de faux", "abus de biens sociaux", "blanchiment, complicité et recel de ces délits", a indiqué une source judiciaire à l'AFP.
L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine avait affirmé le 19 décembre détenir les preuves d'un financement par la Libye de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy. L'enquête avait été élargie pour vérifier les accusations de Ziad Takieddine, qu'il avait ensuite répétées sans apporter d'éléments concrets pour les étayer. Dans le cadre de cette enquête, des perquisitions ont été menées fin février chez l'ancien secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant et le 11 avril au domicile de Ziad Takieddine.
Par ailleurs, le 12 mars 2012, Mediapart avait produit une note, qui évoquait un financement de 50 millions d'euros. La somme serait passée par le marchand d'armes Ziad Takieddine, en lien avec Brice Hortefeux, alors ministre des collectivités locales, et Saïf al-Islam, le fils du dictateur mort durant l'intervention, notamment menée par la France en 2011.
Pourtant, le ou les juges désignés n'enquêteront pas sur ce document. Ce volet de l'affaire reste en enquête préliminaire.
Durant la dernière campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait dû s'en expliquer face à Laurence Ferrari. "Je suis désolé que vous soyez la porte-parole de Saïf al-Islam, je vous ai connu dans un meilleur rôle. C'est grotesque et je suis désolé que sur une grande chaîne comme TF1, on doive m'interroger sur les déclarations de M. Kadhafi ou de son fils", avait-il réagi.
Nicolas Sarkozy avait également porté plainte à l'encontre de Mediapart, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire le 30 mai 2012 pour "faux et usage de faux" et "publication de fausses nouvelles".
L'ouverture d'une information judiciaire ne présage en rien de la suite de l'enquête. A l'issue de celle-ci, le juge d'instruction décidera s'il y a lieu de mettre en examen l'ancien chef de l’État
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