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Des débordements à la "manif pour tous"

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Des débordements à la "manif pour tous"  Empty Des débordements à la "manif pour tous"

Message par tisiphoné Lun 25 Mar - 8:27

Les forces de l'ordre ont évacué dimanche à l'aide de gaz lacrymo des manifestants. L'UMP s'indigne.

Les faits. Des gaz lacrymogènes ont été tirés par des gendarmes mobiles à plusieurs reprises pour "maintenir les manifestants" contre le mariage homosexuel qui voulaient accéder aux Champs-Élysées. Ceux-ci étaient interdits à la manifestation qui a réuni 300.000 personnes selon la police et 1,4 million selon les organisateurs.

Au micro d'Europe 1, des manifestants admettent avoir forcé le barrage des forces de l'ordre. "Rien à foutre des consignes de la préfecture ! On veut manifester massivement à l'Etoile et aux Champs-Elysées", s'exclame un manifestant d'une cinquantaine d'années qui a souhaité rester anonyme. "On poussait pacifiquement, tranquillement et on s'est fait gazés", raconte de son côté André. "On était avec des enfants. Moi je suis passé et on a commencé à me taper dessus. Certains se sont fait tabasser mais moi, vu mon âge, on n'a pas trop osé."

Mais certains manifestants, gazés aussi, affirment qu'ils ne cherchaient pas à pénétrer dans le périmètre interdit. "J'étais avenue Foch, en première ligne, et puis des gens ont commencé à pousser. Forcément, dans la mêlée, on a poussé aussi", témoigne Marie-Liesse, une manifestante aux yeux rougis. "On s'est pris plein de gaz dans les yeux, sur le visage. Même des enfants de 10 ans étaient gazés et avaient les yeux qui pleuraient, c'était affreux. C'était vraiment dirigé sur nous, alors qu'on n'était pas tous en train de pousser."

Le malaise de Boutin. Christine Boutin fait d'ailleurs partie des manifestants gazés. France TV Info a mis en ligne des photos de la présidente du Parti chrétien démocrate, au sol, après avoir été victime d'un malaise à cause des gaz. Elle a demandé la démission du préfet de police et de Manuel Valls.

"Indignation". Présent lui aussi à la manifestation, le président de l'UMP Jean-François Copé a demandé "des comptes à François Hollande". "Je veux dire mon indignation en apprenant qu'on avait utilisé, semble-t-il, des gaz lacrymogènes contre des familles qui étaient présentes avec leurs enfants et qu'un certain nombre avaient été gazées", a-t-il déclaré. "Je les ai vues. Je les ai croisées dans le cortège et je demande à François Hollande de rendre des comptes aux Français sur les agissements qui ont été commis."

Eric Ciotti, député et président UMP du Conseil Général des Alpes-Maritimes a contesté lundi sur Europe 1 "tout débordement" dans la manifestation de dimanche contre le mariage gay. "Il y a eu une très mauvaise gestion de cette manifestation par le gouvernement. Une gestion qui relève de la provocation", a martelé le secrétaire national de l'UMP en charge de la sécurité. "Aujourd'hui, je le dis très clairement, la question du maintien à son poste du préfet de police de Paris doit se poser", a estimé le député UMP, en appelant au ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

D'autres manifestants ont exprimé leur indignation. L'abbé Grosjean, prêtre du Diocèse de Versailles et très actif sur les réseaux sociaux, a ainsi tweeté que "rien ne justifi[ait]" l'usage des gaz lacrymogènes.

Abbé Grosjean @abbegrosjean

violence de ceux qui font envoyer lacrymos sur gamins et familles non-violentes ne fera pas taire l'immense foule pacifique #manifpourtous

Les organisateurs "débordés". Du côté du gouvernement, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a salué le travail de la préfecture de police de Paris et met en cause les organisateurs de la manifestation qui étaient "débordés." Le ministre met en cause "des groupes d'extrême-droite" qui ont "appelé à descendre les Champs Elysées pour aller vers le palais de l'Elysée", se comportant "de manière factieuse."

"Il y avait ceux qui poussaient, qui entraînaient, qui recherchaient l'incident. Je ne peux pas vous garantir qu'il n'y avait pas des familles et des enfants au moment où ceux-là poussaient fort", a poursuivi Manuel Valls. Mais "Il n'y a eu aucune violence", a répété le ministre. "Les forces de l'ordre ont fait usage d'aérosols uniquement pour empêcher le passage vers les Champs-Elysées où des mouvements de foule auraient pu être dangereux."





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Des débordements à la "manif pour tous"  Empty Boutin gazée

Message par tisiphoné Lun 25 Mar - 20:04

L'image de Christine Boutin à terre, lors de la manif pour tous, a fait le tour de la Toile. Mais que s'est-il passé ? Focus.

Des débordements à la "manif pour tous"  55212710
Christine Boutin aurait été "ciblée" par les forces de l'ordre lors de la manif pour tous sur les Champs-Elysées, le 24 mars 2013 (ERIC FEFERBERG/AFP).

"Démissions du préfet de police et de Manuel Valls obligatoires." Le jugement, péremptoire, est signé Christine Boutin. Il est prononcé le dimanche 24 mars sur Twitter, peu après que la présidente du Parti chrétien-démocrate a été vue à terre lors des incidents qui ont émaillé le rassemblement parisien contre le mariage homo. Immortalisée par une photo amateur, la scène crée immédiatement l'événement sur le site de microblogging, et déclenche l'ire de la droite.

Rapidement les avis divergent sur le malaise fait par l'ancienne opposante au Pacs, aujourd'hui en croisade contre le mariage pour tous. Christine Boutin mérite un prix d'interprétation pour son sens de la comédie, suppose-t-on du côté des partisans du mariage homo ; elle est la victime d'une utilisation brutale du gaz lacrymogène préméditée par les autorités, clame-t-on de l'autre. Dans tous les cas, le mystère règne sur les circonstances qui ont amené la femme politique à s'écrouler sur le bitume des Champs-Élysées.


Quelques heures après la naissance du buzz, de nouvelles images de l'événement se propagent sur le web. Elles sont l'œuvre d'Eric Feferberg, un photojournaliste de l'AFP.

"Mais c'est Christine Boutin !" s'exclame Éric Feferberg lorsqu'il découvre la figure de proue du Parti chrétien-démocrate allongée sur le trottoir des Champs-Élysées, aux alentours de 15 heures.

S'il n'a pas assisté à sa chute, le photographe a repéré l'opposante au mariage gay lorsqu'elle a été portée "à l'horizontale" par environ cinq personnes pour être éloignée des gaz lacrymogènes, avant d'être déposée sur le trottoir, à l'endroit où il a effectué sa série de photos, raconte-t-il au "Nouvel Observateur". Le secteur était alors animé par "des jeunes manifestants virulents", selon le photographe de l'AFP.

"Je n'ai pas eu l'impression que Christine Boutin était évanouie. Mais elle se tenait la tête, elle pleurait. Les aérosols employés par les forces de l'ordre étaient très irritants pour les yeux", relate Éric Feferberg, lui-même touché par le gaz lacrymogène.

"Dans ce genre de situation, tout le monde en prend plein la figure." Selon le photographe de l'AFP, des gaz ont bien été tirés dans la zone où se situait Christine Boutin - contrairement à la rumeur propagée sur les réseaux sociaux indiquant que Christine Boutin se situait "à 800 mètres" des tirs.

Comme en témoigne la série de photos diffusée par l'Agence France-Presse, cette scène se déroule non loin de l'Arc de triomphe, devant la devanture du magasin Cartier, ici vue sur Google Street View :

Une image réalisée le même jour par le photographe Julien Muguet et relayée par l'agence Maxppp (voir ci-dessous) montre les accrochages entre manifestants et forces de l'ordre devant ce même magasin, témoignant effectivement de la proximité de Christine Boutin avec le barrage constitué par les gendarmes sur les Champs-Elysées - une avenue strictement interdite aux manifestants.

Pourtant, Christine Boutin choisit de se rendre aux premières loges. L'endroit le plus risqué. "Deux personnes que je ne connais pas m'ont pris par le bras en me disant : on va descendre les Champs-Élysées", confie la femme de 69 ans, lundi 25 mars, sur les ondes de RFI. "Pour moi, c'était un jeu. On a avancé jusqu'au barrage de police. Et à ce moment là, j'ai reçu des gaz lacrymogènes en pleine figure."

Cependant le malaise de Christine Boutin ne passe pas inaperçu. À côté d'Éric Feferberg, un policier en civil sort un micro. "Autorité à terre. Il s'agirait de madame Boutin", dit-il, avant de s'enquérir de l'identité du photographe. "L'AFP photographie l'autorité blessée", ajoute ensuite le policier à destination de ses collègues. On fait comprendre à Éric Feferberg que sa présence n'est pas désirée à proximité de l'ancienne ministre du Logement, ce qui n'empêche pas le photographe de poursuivre son travail.

Pour Christine Boutin, l'épisode se conclut par une évacuation effectuée par des policiers en civil et un passage dans un magasin adjacent pour récupérer ses esprits. En tout, la scène aura duré "une quinzaine de minutes", selon Éric Feferberg. Suffisant pour générer un tsunami médiatique, inspirer un blog parodique et faire définitivement de la chrétienne-démocrate la nouvelle égérie des opposants au mariage gay.

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20130325.OBS2953/boutin-gazee-arret-sur-images.html

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