Inde: nouvelle affaire de viol collectif dans un bus
Page 1 sur 1
Inde: nouvelle affaire de viol collectif dans un bus
AMRITSAR (Inde) (AFP) - Six hommes ont été arrêtés dans une nouvelle affaire de viol collectif à bord d'un autobus dans le nord de l'Inde, a indiqué la police dimanche, moins d'un mois après un fait divers semblable qui avait révolté le pays.
"Six hommes ont été arrêtés car ils sont suspectés d'avoir violé une femme de 29 ans (...) après l'avoir amenée de force à un endroit inconnu dans la nuit du 11 janvier", a indiqué la police à l'AFP, précisant qu'un 7e suspect était recherché.
La victime était montée à bord d'un autobus pour se rendre dans sa belle-famille, dans l'Etat du Punjab (nord). Elle a alors été conduite dans une maison près de la ville d'Amritsar, a indiqué Raj Jeet Singh, officier de police.
La jeune femme a été violée par le conducteur du bus et cinq autres hommes. Ils l'ont ensuite déposée le long de la route, près du village de sa belle-famille.
Ce fait divers rappelle l'affaire de New Delhi: une étudiante kinésithérapeute était montée dans un bus avec son compagnon, après une sortie au cinéma, le 16 décembre. Les six hommes présents dans le véhicule, dont le chauffeur, l'avaient violée et frappée, avant de la jeter sur le trottoir avec son compagnon, lui aussi tabassé.
Transférée à Singapour pour des greffes d'organes, elle n'a pas survécu à ses blessures. L'affaire a provoqué de vastes manifestations dans la capitale et a mis en lumière les violences faites aux femmes dans ce pays largement dominé par les hommes.
Une petite fille a été enlevée et séquestrée à New Delhi par un voisin de 22 ans, arrêté par la police. Elle se trouve dans un état stable mais souffre de graves blessures. Des manifestations ont eu lieu pour dénoncer l'inaction de la police face aux viol
Une fillette de 5 ans a été violée et mutilée à New Delhi par un homme de 22 ans. Elle se trouvait dans un état stable dimanche alors que des manifestants dénonçaient l'inaction de la police dans un pays traumatisé par la mort d'une étudiante après un viol collectif fin décembre.
La petite victime est soignée dans le meilleur hôpital public de la capitale fédérale indienne pour de graves blessures internes subies pendant sa séquestration par un voisin, employé dans un atelier de confection, arrêté samedi.
"Elle est dans un état stable et elle montre ses signes d'amélioration", a déclaré à l'AFP le médecin en chef de l'hôpital, D.K. Sharma. "Elle est consciente et parle à ses parents, aux médecins et aux infirmières et on peut dire que ses jours ne sont plus en danger", a-t-il ajouté.
Les journaux indiens faisaient dimanche la Une de son martyre et des manifestations. "Delhi en colère sort dans la rue", titrait le Sunday Pioneer au moment où une foule se rassemblait devant le principal poste de police de la ville, selon un photographe de l'AFP.
Le suspect, Manoj Kumar, serait locataire dans l'immeuble où vit l'enfant, selon la presse. Après avoir enlevé sa petite victime lundi, l'avoir retenue pendant 40 heures, violée et torturée, il a été appréhendé après s'être réfugié chez ses beaux-parents dans l'Etat du Bihar (est).
L'Inde a entamé un examen de conscience après la mort d'une étudiante de 23 ans le 29 décembre, treize jours après avoir été violée et battue par six hommes dans un autobus de la capitale. La nature particulièrement sauvage de l'agression a profondément choqué le pays et a suscité un débat sur les violences faites aux femmes et sur l'apathie de la police et de la justice face aux auteurs.
La petite victime est soignée dans le meilleur hôpital public de la capitale fédérale indienne pour de graves blessures internes subies pendant sa séquestration par un voisin, employé dans un atelier de confection, arrêté samedi.
"Elle est dans un état stable et elle montre ses signes d'amélioration", a déclaré à l'AFP le médecin en chef de l'hôpital, D.K. Sharma. "Elle est consciente et parle à ses parents, aux médecins et aux infirmières et on peut dire que ses jours ne sont plus en danger", a-t-il ajouté.
Les journaux indiens faisaient dimanche la Une de son martyre et des manifestations. "Delhi en colère sort dans la rue", titrait le Sunday Pioneer au moment où une foule se rassemblait devant le principal poste de police de la ville, selon un photographe de l'AFP.
Le suspect, Manoj Kumar, serait locataire dans l'immeuble où vit l'enfant, selon la presse. Après avoir enlevé sa petite victime lundi, l'avoir retenue pendant 40 heures, violée et torturée, il a été appréhendé après s'être réfugié chez ses beaux-parents dans l'Etat du Bihar (est).
L'Inde a entamé un examen de conscience après la mort d'une étudiante de 23 ans le 29 décembre, treize jours après avoir été violée et battue par six hommes dans un autobus de la capitale. La nature particulièrement sauvage de l'agression a profondément choqué le pays et a suscité un débat sur les violences faites aux femmes et sur l'apathie de la police et de la justice face aux auteurs.
_________________
http://grumophone.labrute.fr/
http://grumophone.miniville.fr
Sujets similaires
» Amélie Oudéa-Castéra : toujours dans la tourmante avec une nouvelle affaire
» Une nouvelle affaire Zahia au sein de l'équipe de France ?
» Benalla au Tchad: Trois questions pour comprendre la nouvelle affaire
» Nouvelle attaque contre des forces de l'ordre chinoises dans le Xinjiang
» Prud’hommes, licenciement… ce qui change dans le nouveau texte de la loi travail En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/03/14/indemnites-aux-prud-hommes-licenciement-ce-qui-change-dans-la-nouvelle-version-de-la-loi-travail_488
» Une nouvelle affaire Zahia au sein de l'équipe de France ?
» Benalla au Tchad: Trois questions pour comprendre la nouvelle affaire
» Nouvelle attaque contre des forces de l'ordre chinoises dans le Xinjiang
» Prud’hommes, licenciement… ce qui change dans le nouveau texte de la loi travail En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/03/14/indemnites-aux-prud-hommes-licenciement-ce-qui-change-dans-la-nouvelle-version-de-la-loi-travail_488
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum