Semur-en-Auxois : en excès de vitesse pour sauver son ami, il finit au poste
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Semur-en-Auxois : en excès de vitesse pour sauver son ami, il finit au poste
Peut-on rouler à tombeau ouvert lorsque son passager fait un malaise cardiaque ? C’est toute l’histoire de ce conducteur qui sera jugé à Dijon le 9 novembre.
Voilà une affaire peu banale d’excès de vitesse et de conduite dangereuse sur autoroute qui sera jugée devant le tribunal correctionnel de Dijon le 9 novembre prochain.
Les faits remontent au dimanche 30 septembre, vers 17 heures. Un automobiliste au volant d’une voiture de location roule sur l’autoroute A6, à proximité de Semur-en-Auxois, en direction de Paris pour rentrer chez lui. À ce moment-là, son passager, un ami lourdement handicapé, fait un malaise, ce qui inquiète vivement le conducteur, pensant tout de suite à une urgence cardiaque. Il décide alors de repérer avec son GPS l’hôpital le plus proche et choisit Semur-en-Auxois, à 29 km de là.
Pied au plancher
Pied au plancher, appels de phare répétés, l’automobiliste roule vite. Pas assez à son goût. Il décide alors de zigzaguer sur les différentes voies, quitte à doubler les autres voitures par la droite. Sauf que, dans sa course folle, il passe devant des gendarmes postés auprès d’un radar mobile.
Une course-poursuite va alors s’engager entre les militaires et le conducteur, si pressé qu’il est d’amener son passager aux urgences. Les kilomètres défilent et les secondes sont longues. Les gendarmes intiment à l’automobiliste de s’arrêter, ce qu’il ne fait pas. Ils essaieront de le rabattre contre la glissière de sécurité. En vain.
Placé en garde à vue
À ce moment, on comprend que les forces de l’ordre ont affaire à quelqu’un qui refuse de s’arrêter. De l’autre côté, il y a un automobiliste bel et bien décidé à ne pas stopper, accélérant même quand la voiture des gendarmes se rapprochait trop.
Heureusement, dans cette voiture folle, il y avait un adolescent de 16 ans, le fils du conducteur. Un fils qui a eu le réflexe d’appeler la gendarmerie de Dijon, lui expliquant l’urgence que lui et son père vivaient. Le message sera alors transmis aux gendarmes de la voiture en chasse.
La série d’infractions aurait pu se clore ainsi. Mais l’après-midi de ce Parisien était loin d’être finie. Sur le parking du centre hospitalier de Semur-en-Auxois, une dizaine de gendarmes encadrent le conducteur. Et l’interpellent. Au cours de son arrestation, il en profite pour insulter les militaires.
Placé en garde à vue à 18 heures, notre conducteur va découvrir un monde qu’il ne connaissait pas. Dépistage d’alcoolémie et de stupéfiants, auditions, vérification de son identité voire de ses antécédents, relevé d’empreintes… Tout ça pour finir en cellule.
Fallait-il une escorte ?
Le lendemain, l’homme est à nouveau auditionné avant d’être conduit à Dijon. Là, il est présenté à l’un des substituts du procureur de la République. Entre-temps, il apprendra qu’il n’a plus de points sur son permis de conduire, ce qui ne lui aurait pas été signifié depuis un certain temps. Autant dire que le Parisien cumule.
Mercredi, ce conducteur nous a fait parvenir un courrier dans lequel il raconte ses péripéties. Un courrier qu’il a aussi transmis à la Ligue de défense des conducteurs.
Reste une question, essentielle : aurait-il dû prévenir les gendarmes pour bénéficier d’une escorte au lieu de prendre de tels risques inconsidérés ? Hier, nous avons sollicité la gendarmerie. Qui a indiqué fort à propos qu’une procédure judiciaire était en cours et qu’elle s’interdisait tout commentaire. Il faudra donc attendre l’audience du 9 novembre pour connaître l’issue de cette affaire.
Voilà une affaire peu banale d’excès de vitesse et de conduite dangereuse sur autoroute qui sera jugée devant le tribunal correctionnel de Dijon le 9 novembre prochain.
Les faits remontent au dimanche 30 septembre, vers 17 heures. Un automobiliste au volant d’une voiture de location roule sur l’autoroute A6, à proximité de Semur-en-Auxois, en direction de Paris pour rentrer chez lui. À ce moment-là, son passager, un ami lourdement handicapé, fait un malaise, ce qui inquiète vivement le conducteur, pensant tout de suite à une urgence cardiaque. Il décide alors de repérer avec son GPS l’hôpital le plus proche et choisit Semur-en-Auxois, à 29 km de là.
Pied au plancher
Pied au plancher, appels de phare répétés, l’automobiliste roule vite. Pas assez à son goût. Il décide alors de zigzaguer sur les différentes voies, quitte à doubler les autres voitures par la droite. Sauf que, dans sa course folle, il passe devant des gendarmes postés auprès d’un radar mobile.
Une course-poursuite va alors s’engager entre les militaires et le conducteur, si pressé qu’il est d’amener son passager aux urgences. Les kilomètres défilent et les secondes sont longues. Les gendarmes intiment à l’automobiliste de s’arrêter, ce qu’il ne fait pas. Ils essaieront de le rabattre contre la glissière de sécurité. En vain.
Placé en garde à vue
À ce moment, on comprend que les forces de l’ordre ont affaire à quelqu’un qui refuse de s’arrêter. De l’autre côté, il y a un automobiliste bel et bien décidé à ne pas stopper, accélérant même quand la voiture des gendarmes se rapprochait trop.
Heureusement, dans cette voiture folle, il y avait un adolescent de 16 ans, le fils du conducteur. Un fils qui a eu le réflexe d’appeler la gendarmerie de Dijon, lui expliquant l’urgence que lui et son père vivaient. Le message sera alors transmis aux gendarmes de la voiture en chasse.
La série d’infractions aurait pu se clore ainsi. Mais l’après-midi de ce Parisien était loin d’être finie. Sur le parking du centre hospitalier de Semur-en-Auxois, une dizaine de gendarmes encadrent le conducteur. Et l’interpellent. Au cours de son arrestation, il en profite pour insulter les militaires.
Placé en garde à vue à 18 heures, notre conducteur va découvrir un monde qu’il ne connaissait pas. Dépistage d’alcoolémie et de stupéfiants, auditions, vérification de son identité voire de ses antécédents, relevé d’empreintes… Tout ça pour finir en cellule.
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