Un convoyeur de fonds blessé dans l'attaque d'un fourgon blindé à Aubervilliers
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Un convoyeur de fonds blessé dans l'attaque d'un fourgon blindé à Aubervilliers
Un fourgon blindé a été attaqué à l'arme de guerre et un convoyeur de fonds grièvement blessé, lundi, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), par des malfaiteurs qui ont pris la fuite avec leur butin après un braquage d'une rare violence.
recrudescence Cette attaque survient dans un contexte de recrudescence des braquages de fourgons, qui inquiète la profession.
Le fourgon blindé, de la société TAS, a été attaqué vers 5H30 par trois malfaiteurs dissimulés sous une porte cochère, alors qu'il s'apprêtait à approvisionner une agence BNP Paribas, près du métro "Quatre Chemins", ont indiqué des sources policières.
Lors de l'attaque, des coups de feu ont été échangés et l'un des convoyeurs de fonds a été blessé. Touché à l'abdomen, il a été transporté à l'hôpital Avicenne, à Bobigny, pour y être opéré. "L'opération s'est déroulée avec succès, mais son pronostic vital reste engagé", a assuré une source syndicale.
Les malfaiteurs ont réussi à prendre la fuite en emportant un butin évalué à 195.000 euros. "Ils ont pris la fuite à bord d'un 4x4 sombre, qui a été retrouvé incendié à quelques kilomètres d'ici, à La Courneuve", a rapporté Christophe Ragondet, secrétaire départemental du syndicat policier Alliance.
Signe de la violence de l'attaque, dont ont fait état plusieurs témoins, de nombreux impacts de balle étaient visibles sur le fourgon pris pour cible par les malfrats ainsi que sur une Renault Kangoo garée à proximité, selon un journaliste de l'AFP.
"rafales de tirs"
"Les malfaiteurs étaient équipés d'armes de guerre, visiblement des kalachnikov", selon M. Ragondet. La préfecture a fait état d'une dizaine de douilles retrouvées sur les lieux.
"J'ai entendu des rafales de tirs, ça m'a réveillé", a déclaré un habitant du quartier qui n'a pas souhaité donner son nom. "Cette attaque nous a surpris. C'était choquant", a renchéri le propriétaire du véhicule touché par une balle.
"Quand on a entendu les tirs, on s'est tous cachés", a raconté ce jeune homme, qui prenait un café dans une brasserie en face de l'agence bancaire au moment des faits. "J'aurais pu être dans ma voiture et prendre la balle en pleine tête", a-t-il ajouté.
C'est la troisième attaque d'un fourgon blindé de la société TAS en moins de deux mois en Seine-Saint-Denis, après celles de Bagnolet, le 7 avril, et de Montreuil, le 14 mai. Ces deux précédentes attaques s'étaient soldées par des échecs.
Selon une source proche du dossier, la TAS emploie entre 150 et 160 salariés pour le transport de fonds. Elle pourrait avoir été ciblée par les malfrats du fait de son profil de "petite société".
Les convoyeurs attaqués lundi transportaient les billets dans des sacs en jute, et non dans des valises "intelligentes", qui maculent les billets d'encre quand elles sont ouvertes par effraction, a précisé cette source.
Contactée par l'AFP, la TAS n'était pas joignable lundi.
Le nombre des vols à main armée visant les entreprises de transports de fonds a fait un bond de 75% sur douze mois glissants, entre mai 2011 et avril 2012, par rapport à la même période un an auparavant, selon le bilan mensuel de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).
"L'attaque aurait pu faire des victimes civiles", a estimé Christophe Ragondet. "A partir du moment où on fait usage d'une arme de guerre en pleine ville, on peut toucher n'importe qui."
La brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne est chargée de l'affaire.
recrudescence Cette attaque survient dans un contexte de recrudescence des braquages de fourgons, qui inquiète la profession.
Le fourgon blindé, de la société TAS, a été attaqué vers 5H30 par trois malfaiteurs dissimulés sous une porte cochère, alors qu'il s'apprêtait à approvisionner une agence BNP Paribas, près du métro "Quatre Chemins", ont indiqué des sources policières.
Lors de l'attaque, des coups de feu ont été échangés et l'un des convoyeurs de fonds a été blessé. Touché à l'abdomen, il a été transporté à l'hôpital Avicenne, à Bobigny, pour y être opéré. "L'opération s'est déroulée avec succès, mais son pronostic vital reste engagé", a assuré une source syndicale.
Les malfaiteurs ont réussi à prendre la fuite en emportant un butin évalué à 195.000 euros. "Ils ont pris la fuite à bord d'un 4x4 sombre, qui a été retrouvé incendié à quelques kilomètres d'ici, à La Courneuve", a rapporté Christophe Ragondet, secrétaire départemental du syndicat policier Alliance.
Signe de la violence de l'attaque, dont ont fait état plusieurs témoins, de nombreux impacts de balle étaient visibles sur le fourgon pris pour cible par les malfrats ainsi que sur une Renault Kangoo garée à proximité, selon un journaliste de l'AFP.
"rafales de tirs"
"Les malfaiteurs étaient équipés d'armes de guerre, visiblement des kalachnikov", selon M. Ragondet. La préfecture a fait état d'une dizaine de douilles retrouvées sur les lieux.
"J'ai entendu des rafales de tirs, ça m'a réveillé", a déclaré un habitant du quartier qui n'a pas souhaité donner son nom. "Cette attaque nous a surpris. C'était choquant", a renchéri le propriétaire du véhicule touché par une balle.
"Quand on a entendu les tirs, on s'est tous cachés", a raconté ce jeune homme, qui prenait un café dans une brasserie en face de l'agence bancaire au moment des faits. "J'aurais pu être dans ma voiture et prendre la balle en pleine tête", a-t-il ajouté.
C'est la troisième attaque d'un fourgon blindé de la société TAS en moins de deux mois en Seine-Saint-Denis, après celles de Bagnolet, le 7 avril, et de Montreuil, le 14 mai. Ces deux précédentes attaques s'étaient soldées par des échecs.
Selon une source proche du dossier, la TAS emploie entre 150 et 160 salariés pour le transport de fonds. Elle pourrait avoir été ciblée par les malfrats du fait de son profil de "petite société".
Les convoyeurs attaqués lundi transportaient les billets dans des sacs en jute, et non dans des valises "intelligentes", qui maculent les billets d'encre quand elles sont ouvertes par effraction, a précisé cette source.
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