Législatives : Bayrou admet être confronté à "une équation politique pas facile"
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Législatives : Bayrou admet être confronté à "une équation politique pas facile"
François Bayrou a commenté, lundi 28 mai, les sondages qui le donnent battu aux élections législatives dans son fief, à Pau, reconnaissant qu'il lui sera compliqué de l'emporter dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques.
"Il y a évidemment une équation politique qui n'est pas facile", a expliqué le centriste sur France Inter, en difficulté pour les législatives face à des candidats UMP et PS. "Une partie de l'électorat de droite, que je connais bien et parmi lequel je compte des amis, a été profondément choquée par le fait que je vote François Hollande [lors du second tour de la présidentielle]. Il y a eu une émotion et un choc", a-t-il constaté.
"Mais, il y a en même temps une réflexion qui est en train de se faire sur deux questions : pourquoi l'a-t-il fait et surtout, quel genre de député voulons-nous ? "Qui pourra nous défendre, monter au créneau, aura le courage d'affronter les puissants ? Et, ils savent bien que je n'ai jamais manqué de ce courage-là, y compris pour faire bouger les lignes", a-t-il fait valoir.
Dans un sondage Opinionway Fiducial pour Le Figaro et LCI publié jeudi 24 mai, le patron du MoDem était déjà donné battu, en duel ou en cas de triangulaire, dans sa circonscription. C'est également la conclusion de la seconde étude IFOP-Fiducial pour le Journal du dimanche publiée dimanche.
"SECTARISME"
Revenant sur son vote pour François Hollande à la présidentielle, M. Bayrou a expliqué qu'"après un débat profond", il avait décidé de s'opposer à Nicolas Sarkozy, dont "l'obsession autour de l'islam" était "dangereuse pour notre pays". "Il m'a semblé que le pays avait besoin d'alternance", a-t-il aussi jugé.
Sur la décision du PS de maintenir un candidat face à lui aux législatives, M. Bayrou a estimé lundi que si le PS répondait à son vote pour M. Hollande par "du sectarisme et des intérêts d'appareil, la France se s'en sortira pas".
"J'ai fait un choix qui a été regardé par tout le monde comme un choix sans précédent. C'est la première fois qu'un responsable politique du centre dit : cette ligne que vous essayez de tracer entre les Français comme un mur infranchissable, cette ligne-là, nous devons la franchir", a-t-il expliqué, à propos de son vote pour M. Hollande.
"Et j'ai fait un pas, tendu la main au-dessus de cette ligne pour une raison certaine, c'est que nous n'arriverons pas à nous sortir de la crise si nous ne sommes pas en mesure de travailler ensemble entre Français. Si c'est une majorité coupée en deux avec en face, une opposition agressive décidée à la faire perdre, alors c'est le pays qui va s'enfoncer", a-t-il expliqué.
"Alors, à ce choix sans précédent dont on voit bien qu'il est difficile, si on ne répond que par du sectarisme, que par les intérêts d'appareil, alors on est sûr que la France ne s'en sortira pas et la majorité actuelle, moins encore", a-t-il prévenu.
Bayrou juge les propos de Lagarde sur la Grèce "extrêmement choquants"
François Bayrou a jugé lundi 28 mai "extrêmement choquants" les propos de Christine Lagarde sur la Grèce.
"J'ai trouvé les propos de Christine Lagarde extrêmement choquants parce qu'elle a mis en accusation le peuple grec comme si il était coupable et responsable", alors qu'il a été "entraîné dans un aveuglement" par ses dirigeants, a expliqué le leader du MoDem sur France Inter.
Selon lui, "le Fonds monétaire international et Christine Lagarde devraient s'exprimer de manière différente pour des peuples en souffrance".
"Il y a évidemment une équation politique qui n'est pas facile", a expliqué le centriste sur France Inter, en difficulté pour les législatives face à des candidats UMP et PS. "Une partie de l'électorat de droite, que je connais bien et parmi lequel je compte des amis, a été profondément choquée par le fait que je vote François Hollande [lors du second tour de la présidentielle]. Il y a eu une émotion et un choc", a-t-il constaté.
"Mais, il y a en même temps une réflexion qui est en train de se faire sur deux questions : pourquoi l'a-t-il fait et surtout, quel genre de député voulons-nous ? "Qui pourra nous défendre, monter au créneau, aura le courage d'affronter les puissants ? Et, ils savent bien que je n'ai jamais manqué de ce courage-là, y compris pour faire bouger les lignes", a-t-il fait valoir.
Dans un sondage Opinionway Fiducial pour Le Figaro et LCI publié jeudi 24 mai, le patron du MoDem était déjà donné battu, en duel ou en cas de triangulaire, dans sa circonscription. C'est également la conclusion de la seconde étude IFOP-Fiducial pour le Journal du dimanche publiée dimanche.
"SECTARISME"
Revenant sur son vote pour François Hollande à la présidentielle, M. Bayrou a expliqué qu'"après un débat profond", il avait décidé de s'opposer à Nicolas Sarkozy, dont "l'obsession autour de l'islam" était "dangereuse pour notre pays". "Il m'a semblé que le pays avait besoin d'alternance", a-t-il aussi jugé.
Sur la décision du PS de maintenir un candidat face à lui aux législatives, M. Bayrou a estimé lundi que si le PS répondait à son vote pour M. Hollande par "du sectarisme et des intérêts d'appareil, la France se s'en sortira pas".
"J'ai fait un choix qui a été regardé par tout le monde comme un choix sans précédent. C'est la première fois qu'un responsable politique du centre dit : cette ligne que vous essayez de tracer entre les Français comme un mur infranchissable, cette ligne-là, nous devons la franchir", a-t-il expliqué, à propos de son vote pour M. Hollande.
"Et j'ai fait un pas, tendu la main au-dessus de cette ligne pour une raison certaine, c'est que nous n'arriverons pas à nous sortir de la crise si nous ne sommes pas en mesure de travailler ensemble entre Français. Si c'est une majorité coupée en deux avec en face, une opposition agressive décidée à la faire perdre, alors c'est le pays qui va s'enfoncer", a-t-il expliqué.
"Alors, à ce choix sans précédent dont on voit bien qu'il est difficile, si on ne répond que par du sectarisme, que par les intérêts d'appareil, alors on est sûr que la France ne s'en sortira pas et la majorité actuelle, moins encore", a-t-il prévenu.
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