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Debré et ses propos sur Hollande : «Arrêtons avec la censure des mots»

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Debré et ses propos sur Hollande : «Arrêtons avec la censure des mots» Empty Debré et ses propos sur Hollande : «Arrêtons avec la censure des mots»

Message par tisiphoné Ven 17 Fév - 18:12

La campagne présidentielle a changé de ton. Nicolas Sarkozy a sauté à pieds joints dans la course à l’Élysée, jeudi à Annecy, en accusant François Hollande de «mentir» et «d'affaiblir» la France. A la tribune de son premier meeting, il a enfilé ses gants de boxe pour s'attaquer de front à son adversaire socialiste qui n'a pas manqué de rendre coup pour coup au journal de 20 heures de TF1.


Ce vendredi, François Fillon a pris la relève avec le même discours. Les socialistes sont coupables de «mensonges» et Nicolas Sarkozy est le seul capable de sortir la France de la crise gravissime qu'elle traverse, a-t-il estimé.

Le PS tacle, lui, le candidat UMP, qui, selon lui, n'a pas d'autre choix que d'être dans le «déni et l'agressivité». François Hollande refuse, lui, de répondre à Nicolas Sarkozy, de «se mettre à ce niveau», accusant le chef de l'Etat d'«amalgame» et d'«instrumentalisation». Il «considère que ça finirait par lasser les Français, s'il n'y avait que des polémiques, des invectives, voire même des insultes».

Les principaux événements de cette journée de campagne électorale :

17 heures. Hollande ne veut pas se «mettre au niveau (...) de l'instrumentalisation». En déplacement à Tulle, le candidat socialiste, interrogé par l'AFP sur la violence de la campagne, le candidat socialiste a répondu : «J'admets parfaitement d'être contesté sur mes propositions - je voudrais bien connaître celles de mes concurrents. J'admets parfaitement la critique. Mais ce que je ne reçois pas, c'est l'amalgame, l'instrumentalisation, ou pire encore - quand il y a des déclarations que je fais, qu'elles soient contournées ou détournées.» «Voilà pourquoi je ne peux même pas répondre à M. Sarkozy, parce qu'on peut contester mes propositions, mettre en cause mes solutions, mais je n'admets pas qu'on puisse se situer sur ce terrain-là (...) Moi je ne veux pas me mettre à ce niveau, parce que je considère que ça finirait par lasser les Français, s'il n'y avait que des polémiques, des invectives, voire même des insultes.»

16h30. Bernard Debré : «Arrêtons avec la censure des mots.» Comparé par une fédération d'associations à Christian Vanneste, le député UMP accusé d'homophobie cette semaine, le député parisien se défend. «Ne me comparez pas à ce type, s'exclame-t-il. Une lopette, cela n'a rien à voir avec un homosexuel. On est complètement givrés maintenant. Arrêtons la censure des mots et surtout de leur donner un mauvais sens.» Invité ce vendredi sur RMC (lire ci-dessous à 15 heures), Bernard Debré a affirmé : «On avait tous (...) considéré qu'Hollande était une lopette, en disant C'était rien du tout, que c'était un ectoplasme, il va s'effondrer, et bien pas du tout ...»

15h40. Joly en déplacement à Athènes appelle à un nouveau traité européen. «J'ai envie qu'un nouveau traité soit signé, un traité d'Athènes, qui symboliquement devrait être signé ici, dans le berceau de la démocratie, pour dire que la Grèce a toute sa place dans l'Europe», a déclaré lors d'une conférence de presse la candidate EELV, en visite de deux jours dans la capitale grecque «pour soutenir le peuple grec». Ce traité mettrait en place une «Europe solidaire» et «fédérale», «avec une politique fiscale commune, avec une gestion financière partiellement commune où on met l'endettement en commun et où la banque centrale peut émettre des euro-obligations», souhaite Eva Joly. Elle veut croire qu'«une autre Europe est possible que celle défendue par Sarkozy, Merkel et la troïka qui fait porter le poids de la restructuration de l'économie grecque uniquement sur le peuple, les retraités, les salariés».

15 heures. Debré : «On avait tous (...) considéré qu'Hollande était une lopette.» La comparaison risque de ne pas passer inaperçue. Invité ce matin des «Grandes Gueules», le député (UMP) de Paris a comparé le candidat socialiste à «une lopette». Interrogé sur l'entrée en campagne du chef de l'Etat, l'élu explique : « J'avais craint à un moment donné que la séquence ait lieu le 6 ou le 7 mars et que ça c'était beaucoup trop tard. Pourquoi ça a été fait plus tôt ? Parce qu'on avait tous (...) considéré qu'Hollande était une lopette, en disant c'était rien du tout, que c'était un ectoplasme, il va s'effondrer, et bien pas du tout ... » Cette formule est dénoncée par le collectif d'associations Total Respect - Tjenbé Rèd : «La fédération Total Respect s’indigne de ces propos, qui suivent de peu les nouvelles provocations homophobes de Christian Vanneste (autre député UMP), explique-t-il dans un communiqué. Elle proposera dans les meilleurs délais à son conseil fédéral de porter plainte en justice contre M. Debré.»

14h45. 52% des télespectateurs du 20 Heures de TF1 ont jugé Sarkozy convaincant. Plus de la moitié des télespectateurs du journal de TF1 de mercredi soir, ont jugé Nicolas Sarkozy convaincant à l'occasion de sa déclaration de candidature, mais 71% n'ont pas changé d'avis à son égard, selon un sondage réalisé par l'institut TNS Sofres et Mediaprism pour i-Télé publié vendredi. Sondage réalisé en ligne le 16 février auprès d'un échantillon de 1 022 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

14h25. Ayrault tacle la «soudaine conversion» de Sarkozy en «petit père des peuples». Dans un communiqué, le président des députés socialistes ironise sur le chef de l'Etat : «Sa soudaine conversion de président des riches en petit père des peuples, dressé contre le système qu'il a si complaisamment servi durant cinq ans, est son ultime impolitesse à la France qui se lève tôt.»

14h10. Images volées : TF1 ouvre une enquête. Après la diffusion des images d'un baiser entre Carla et Nicolas Sarkozy mercredi soir sur le plateau de TF1, la chaîne annonce qu'elle enquête sur leur provenance. «C'est évidemment contraire à la déontologie de toute l'équipe, des techniciens comme des journalistes» déplore la chaîne, interrogée par leparisien.fr.

13h50. Hollande veut ouvrir des négociations sur le travail du dimanche. Interrogé dans le cadre des Etats généraux du commerce à Bercy, le candidat socialiste s'engage à ouvrir des négociations sur le travail du dimanche s'il est élu, pour parvenir à un «équilibre» entre les droits des salariés et les besoins des commerçants. Il souligne préférer la négociation à une «mauvaise loi».

13 heures. Sarkozy : «Le soutien de David Cameron, moi ça me fait plaisir.» «J'admire le courage, le leadership du président Sarkozy. Je pense qu'il a fait énormément de choses pour son pays. La suite, il appartiendra au peuple français d'en décider», déclare le Premier ministre britannique, à l'issue d'un sommet franco-britannique à l'Elysée. Comme on lui demandait s'il allait lui apporter un soutien actif, à l'image de la chancelière allemande Angela Merkel, il a répondu : «Je ne suis pas sûr que si je me manifestais dans la campagne en France, cela aurait les effets escomptés par mon ami». Réaction du principal intéressé : «Le soutien de David Cameron, moi ça me fait plaisir (...) "Dans la période actuelle, qu'il y ait plus de gens qui disent du bien de moi que du mal ça ne me gène pas.»

12h45. Les voeux du Premier ministre britannique au président-candidat. Reçu ce vendredi à l'Elysée pour un sommet franco-britannique, David Cameron souhaite «bonne chance» à son «ami» Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle. «J'ai la chance de pouvoir souhaiter bonne chance à mon ami dans la bataille qu'il va livrer.»

12h30. Le baiser volé de Carla à Nicolas Sarkozy. La vidéo de quelques secondes a été mise en ligne ce vendredi sur You Tube : on y voit Carla Bruni-Sarkozy embrasser le chef de l'Etat sur le plateau de TF1, mercredi soir. Des images hors antenne, prises avant la déclaration officielle de candidature du président sortant.
12 heures. Bayrou dénonce la «sarkhollandisation» du débat politique. «L'idée qu'on pourrait continuer avec le parti actuel au pouvoir et les mêmes hommes, ou bien que le PS pourrait avoir tous les pouvoirs, franchement ça donne envie de se faire naturaliser australien», explique François Bayrou dans un entretien avec des lecteurs du «Parisien-Aujourd'hui en France».
11 h 30. C'est le buzz de la fin de la semaine. Sur Google, la requête incapable de gouverner renvoie vers ... François Hollande. Le candidat socialiste est en effet la cible d'un Google bombing (technique de référencement visant à influencer le classement des résultats du moteur de recherche, ndlr). En tapant «incapable de gouverner» dans Google, le premier résultat est... le site officiel de François Hollande, françoishollande.fr !

11 heures. Jean-Luc Mélenchon s'en prend aux «sornettes» de Nicolas Sarkozy. «Si Nicolas Sarkozy a quelque chose à dire au peuple, je lui suggère d'aller à Gandrange à qui il a beaucoup menti et à Florange (où) il a beaucoup promis sans rien tenir», déclare Jean-Luc Mélenchon sur France Info. «Le président Sarkozy, s'il veut parler au peuple, voilà de quoi il doit lui parler: boulot, salaire, santé, pas ces sornettes que je le vois tenir hier», ajoute-t-il.
10h30. Nicolas Sarkozy veut élargir les conditions d'ouverture des magasins le dimanche, selon Frédéric Lefebvre. Le secrétaire d'Etat au commerce vient de faire passer le message. C'est «vous donner plus de liberté, c'est de la croissance pour vos commerces, c'est de l'emploi pour les Français», a-t-il notamment ajouté, dans cette déclaration lue aux Etats généraux du commerce à Bercy.

9h15. Claude Bartolone (PS) : «La fin d'un quinquennat de faussaires.» Le député socialiste de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, accuse Nicolas Sarkozy de vouloir «brutaliser cette campagne et la société française pour faire oublier son échec», sur Radio Classique/Public Sénat. «Ils sont dans un tel échec économique, social, environnemental qu'il ne reste plus que cela à Nicolas Sarkozy. Essayer de secouer François Hollande. Franchement, c'était prévisible», ajoute-t-il. «Quand on est à la fin d'un quinquennat de faussaires, tous ses arguments ne tiennent pas. On a déjà donné», poursuit Bartolone.

9 heures. Carla Bruni-Sarkozy rentre en campagne. Ce samedi matin, la première dame fait les une de plusieurs journaux. Dans «le Parisien» - «Aujourd'hui en France», elle assure qu'«elle est contente qu'il se soit déclaré».
Et pas question pour elle de se mettre en retrait dans la campagne à venir. «Je l'accompagnerai quand il aura besoin de moi, c'est-à-dire dans les moments symboliques, dans les meetings. Je n'ai jamais vécu ça avant. Il y a un grand meeting à Marseille (Bouches-du-Rhône) dimanche, j'y serai. Et aussi à celui de Villepinte, en région parisienne, (NDLR: prévu le 11 mars). Je suis à côté de lui à 100 %.»

8h45. Benoit Hamon l'affirme : il ne pourrait pas gouverner avec François Bayrou.

8h30. Benoit Hamon (PS) «Nicolas Sarkozy découvre la formation des chômeurs après 5 ans de présidence»
Au micro de Jean-Jacques Boudin sur BFM-TV, assure qu'il ne comprend pas la stratégie de transfert des crédits voulue par l'UMP, qu'il accuse «d'improvisation» La question dévoilé un peu plus tôt par François Fillon, «n'a aucun sens» selon le porte parole du PS.

8h20. Jean-Pierre Raffarin (UMP) : «Pendant cinq ans Nicolas Sarkozy a été attaqué, agressé». L'ancien premier ministre de Jacques Chirac sur Europe 1 jure que le Président de la République a été la cible particulière des médias et de son opposition. « Combien de unes de journaux et dans son meeting au Bourget, l'essentiel du discours de Hollande a été contre Sarkozy et davantage contre sa personne que contre sa politique», estime Jean-Pierre Raffarin. Lui aussi comme Nicolas Sarkozy et François Fillon, il accuse François Hollande de prendre parfois «des distances avec la vérité».
8h15. Pour Najat Vallaud Belkacem, Nicolas Sarkozy n'a pas d'autre choix que d'être dans le «déni et l'agressivité». Interrogée sur Europe 1, la porte-parole de François Hollande, a réagi aux attaques de Nicolas Sarkozy qui accause François Hollande de mentir «matin et soir». «C'est quand même un exercice difficile que celui de Nicolas Sarkozy, assure la socialiste. Il se rend compte de lui même que la France, pour employer ses propres termes, est ravagée dans un état quelle a rarement connue, une crise économique, une crise sociale, une crise des valeurs morales. Il a sans doute conscience de sa responsabilité dans cette affaire. Mais s'il le reconnaît, c'est difficile pour lui de justifier qu'il va se présenter. Alors il est dans le déni et l'agressivité».
8 heures. Fillon dévoile la question soumise au référendum proposée par Nicolas Sarkozy, sur RTL.
La question «Approuvez-vous les transferts de crédits de la formation professionnelle vers la formation des demandeurs d'emploi ? », pourrait être soumis à référendum par Nicolas Sarkozy, s'il était réélu.
7h45. Fillon attaque les socialistes : «le mensonge ne peut pas servir de fondement à une campagne électorale». Comme Nicolas Sarkozy la veille au soir, le premier ministre accuse les socialistes de mentir. Il s'en prend notamment à Ségolène Royal, qui a réagi hier soir après le premier meeting de Nicolas Sarkozy.

7h40. «Le référendum n'est pas un but, c'est un moyen, ce n'est pas un gros mot en démocratie», défend François Fillon. Au micro de Jean-Michel Apathie, le premier ministre soutient le candidat Sarkozy et ses propositions. S'il admet quelques erreurs lors du quinquennat qui vient de s'achever notamment sur le fait qu'il ont notamment «trop hésité a baisser le cout du travail», Nicolas Sarkozy a besoin d'un deuxième mandat pour continuer «les décisions stratégiques face à une crise aussi grave». Pour les mettre en place, «le réferendum n'est pas un but, c'est un moyen». «Ce n'est pas un gros mot en démocratie». Si ce n'est pas lui qui sera à la manoeuvre pour penser le programme présidentiel de Nicolas Sarkozy, il assure parler plusieurs fois par jour au téléphone «pour parler de la campagne»

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