La succession de Bernard Thibault à la CGT bientôt ouverte
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La succession de Bernard Thibault à la CGT bientôt ouverte
A la différence de la CFDT, où Laurent Berger, secrétaire national chargé de l'emploi, a été clairement désigné par François Chérèque et fait l'objet d'un consensus en interne, le nom du successeur de M. Thibault est longtemps resté incertain. A tel point que le secrétaire général aurait même hésité, en décembre 2011, à "rempiler" malgré ses presque treize ans à la tête du syndicat.
Eric Aubin, secrétaire national chargé des retraites, qui a pu se faire connaitre médiatiquement lors du mouvement contre la réforme des retraites, en 2010, fait désormais figure de grand favori. "Son nom circule dans tous les couloirs", glisse un responsable confédéral. Il a d'ailleurs déjà commencé à consulter les grandes fédérations de la CGT, étape nécessaire pour s'assurer du soutien du plus grand nombre. Il a pour lui l'avantage de venir du privé, ce qui permettrait au syndicat d'afficher une certaine dose de modernisation, et d'être issu d'une fédération relativement importante, celle de la construction.
Dans ce cadre, le grand meeting du 31 janvier pour le retour de la retraite à 60 ans, organisé par le syndicat au Zenith de Paris, pourrait faire office de rampe de lancement. Eric Aubin sera en effet sous les projecteurs, devant plus de 5 000 personnes réunies spécialement par le syndicat. Les représentants des partis de gauche ont été conviés, et Jean-Luc Mélenchon a déjà fait savoir qu'il sera présent.
Une autre dirigeante, qui est passée longtemps pour avoir le soutien de M. Thibault, pourrait également tenter ses chances. Le nom de Nadine Prigent, membre du bureau confédéral, a circulé. "C'est saisonnier", confirme un membre de la direction du syndicat. Chargée des négociations intersyndicales, cette responsable est moins connue du grand public. Elle incarne une ligne plus traditionnelle au sein de la CGT.
Eric Aubin, secrétaire national chargé des retraites, qui a pu se faire connaitre médiatiquement lors du mouvement contre la réforme des retraites, en 2010, fait désormais figure de grand favori. "Son nom circule dans tous les couloirs", glisse un responsable confédéral. Il a d'ailleurs déjà commencé à consulter les grandes fédérations de la CGT, étape nécessaire pour s'assurer du soutien du plus grand nombre. Il a pour lui l'avantage de venir du privé, ce qui permettrait au syndicat d'afficher une certaine dose de modernisation, et d'être issu d'une fédération relativement importante, celle de la construction.
Dans ce cadre, le grand meeting du 31 janvier pour le retour de la retraite à 60 ans, organisé par le syndicat au Zenith de Paris, pourrait faire office de rampe de lancement. Eric Aubin sera en effet sous les projecteurs, devant plus de 5 000 personnes réunies spécialement par le syndicat. Les représentants des partis de gauche ont été conviés, et Jean-Luc Mélenchon a déjà fait savoir qu'il sera présent.
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