Abattu comme un chien à la kalash.....

MARSEILLE — Un jeune homme de 22 ans, déjà connu des services de police, a été tué jeudi soir d'une rafale de Kalachnikov dans les quartiers nord de Marseille, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Les faits ont eu lieu devant plusieurs témoins. Il s'agissait des amis de la victime qui "squattaient" une petite habitation dans une zone pavillonnaire de la Rose dans le 13e arrondissement.

Vers 22h15, deux individus au moins à bord d'une berline allemande volée se sont immobilisés à hauteur du petit groupe sur la voie publique et ont tenu en respect les personnes présentes avec une arme de guerre de type Kalachnikov.

La cible des tueurs a été séparée de ses camarades et froidement exécutée d'une rafale, selon les témoins impuissants.

Le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, s'est rendu sur place et a saisi la brigade criminelle déjà en charge depuis le début de l'année d'une quinzaine de règlements de comptes similaires non élucidés dans le département, sur fond de trafic de drogue.

Parmi les premières pistes retenues dans cette affaire, celle d'une vengeance pour avoir contrevenu aux règles habituelles des participants à ce type de trafic qui génère d'importants revenus occultes, selon un policier syndicaliste.

Pelinac a écrit:Pourquoi perdre du temps avec ces "racailles" ...la police a d'autre chat a fouetter . D'autant plus que cette population se régénère très vite...comme de la mauvaise herbe .
Donc pour moi : pas une larme pour le tué ou les tueurs.

Marseille - Nouvelle exécution à la kalachnikov
Brendan Kemmet 13/11/10 à 08h15
Francky avait 22 ans et un profil de petit délinquant. Il est la onzième victime de règlements de comptes dans la cité phocéenne depuis le début de l’année.

« Une scène tristement banale à Marseille. » C’est Jacques Dallest, le procureur de la République de la cité phocéenne qui le dit, après la mort d’un jeune homme jeudi soir, dans le secteur nord de la ville. Une scène habituelle, mais d’une rare violence.

Allée des Chardonnerets, quartier de La Rose, XIIIe arrondissement de Marseille, 22 heures. Un groupe de jeunes discute dans cette impasse bordée de pavillons et de HLM. Une Volkswagen Golf déboule, avec deux hommes à bord, encagoulés. Un seul en sort, un pistolet-mitrailleur kalachnikov à la main. Sans un mot, « il a mis à l’écart un des jeunes », raconte une source proche de l’enquête. Une rafale part, à bout portant. Francky s’effondre, fauché par sept balles. « Il était ciblé », poursuit la source. Le tireur remonte dans la Golf. Son chauffeur doit faire marche arrière pour sortir du cul-de-sac. Lors de la manœuvre, « il a heurté un autre jeune, l’a fait tomber par terre et l’a un peu traîné », rapporte une source policière. La Golf disparaît, laissant deux corps au sol. Pour Francky, il n’y a plus rien à faire. Le blessé, un adolescent de 16 ans, a quant à lui été pris en charge par les secours. Ses jours ne sont pas en danger.

Francky avait 22 ans et « le profil d’un petit délinquant », glisse un enquêteur. « Rien qui ne laissait présager qu’il pouvait faire l’objet d’un règlement de comptes. » La première hypothèse mise en avant par les enquêteurs est classique : l’assassinat pourrait être en lien avec un trafic de stupéfiants. « Même si la cité à proximité n’est pas du tout sensible », reconnaît l’un d’eux. « C’est un coin relativement tranquille, abonde un autre policier. C’est une cité connue, mais ce n’est pas un endroit où l’on a l’habitude de voir des épisodes sanglants. »
Onzième mort de l’année

Ce n’est pas la première fois, à Marseille, loin s’en faut, que des fusils d’assaut sont utilisés lors de règlements de comptes ou d’expéditions punitives. En mai dernier, un père de famille de 55 ans a été assassiné à la kalachnikov, dans sa voiture, quartier des Arnavaux, un an après la mort de son fils qu’il aurait voulu venger, selon la rumeur publique. La dernière fusillade meurtrière, toutes armes confondues, remontait, elle, au 30 août, avec deux morts à la cité de la Cayolle, dans les quartiers sud. Francky est le onzième à tomber sous les balles dans Marseille intra-muros depuis le début de l’année. Les policiers reconnaissent que la cadence est soutenue, digne des pires années.

La grande tendance, c’est donc l’usage d’armes de guerre, mais aussi l’apparition de victimes de plus en plus jeunes et qui ne sont pas issues du milieu traditionnel. Seul un quinquagénaire abattu en février à Mazargues peut être rattaché au banditisme « à l’ancienne ». Les autres sont pour l’essentiel des jeunes gens impliqués dans le trafic de haschich. Et malgré un certain « amateurisme », ces affaires restent « très compliquées à sortir », confesse un policier marseillais : « Ils prennent beaucoup de précaution, même les jeunes. Et même si nous arrivons à obtenir des infos sur les auteurs, il est beaucoup plus difficile d’envoyer des gens devant les assises. »