GM&S: la pression des salariés pourrait faire capoter la reprise
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GM&S: la pression des salariés pourrait faire capoter la reprise
06.07.2017
Le constructeur PSA, dont l'un des sites est bloqué par les salariés de l'équipementier depuis mercredi, dénonce une «agression» et menace de ne plus apporter son soutien au site de La Souterraine.
Le ministère de l'Économie craint que la reprise de l'usine GM&S de La Souterraine, dans la Creuse, ne capote. Bruno Le Maire, a appelé mercredi les salariés de l'équipementier GM&S à lever «immédiatement et sans délai» leur blocage du site industriel du groupe automobile PSA à Sept-Fonds (Allier). «Il n'y aura aucune solution dans la menace ou dans le blocage des sites de production de Peugeot», a affirmé M. Le Maire lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Depuis mercredi, le site de PSA à Septfonds, à Dompierre-sur-Besbre, dans l'Allier est bloqué par une centaine de salariés de GM&S. Les livraisons de la fonderie ne peuvent plus s'effectuer depuis 6 heures du matin. «Depuis que nous sommes arrivés, aucun camion n'est entré, ni n'est sorti du site de Sept-Fons», affirme un représentant syndical, décrivant une ambiance «tendue» sur place selon La Montagne. «Si nous sommes chassés de Septfonds, nous irons ailleurs!», menacent les salariés de GM&S selon France Bleu. Le constructeur a décidé d'évacuer la production par hélicoptère .
Le constructeur sochalien dénonce une «agression» qui pourrait remettre en cause le soutien du groupe automobile à l'équipementier, a affirmé un haut responsable du constructeur. «C'est la main tendue qui se retrouve agressée», a dénoncé le directeur des achats de PSA, Yannick Bézard, lors d'une conférence téléphonique, en soulignant que le groupe se pose «de sérieuses questions» quant à ses engagements vis-à-vis de GM&S. «C'est une agression qui est de nature à la fois à bloquer des discussions qui sont toujours en cours et qui est de nature à remettre en cause la forme d'accompagnement qui est la nôtre dans le projet de reprise de GM&S La Souterraine par GMD», a-t-il poursuivi.
Sans activité garantie, GMD pourrait retirer son offre
Le constructeur est en effet le principal contributeur au plan de sauvetage. Il s'est engagé à apporter au site creusois un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros annuel à compter de 2018, quand Renault doit contribuer à hauteur de 10 millions d'euros par an. Sur les investissements nécessaires pour réaliser cette production nouvelle, Bercy envisageait cependant une contribution équilibrée entre les deux constructeurs. Si Renault a garanti 5 millions d'euros, PSA ne souhaite mettre que 4 millions. Conséquence: le ministre et son secrétaire d'État «saluent l'engagement du groupe Renault» dans leur communiqué, mais «attendent du groupe PSA les dernières précisions concernant le montant de l'investissement qu'il serait prêt à faire sur le site».
Le blocage d'une de ses usines pourrait justifier, aux yeux de la marque au lion, de remettre en cause l'aide apportée à GM&S. Et, sans cette activité garantie, l'équipementier automobile GMD pourrait retirer son offre. Son offre de reprise partielle - 120 salariés sur les 277 que compte le site - est la seule qui a été déposée le 29 juin dernier. Le tribunal de commerce de Poitiers doit se prononcer le 19 juillet prochain sur cette offre. C'est le seul moyen d'éviter une liquidation immédiate.
Le constructeur PSA, dont l'un des sites est bloqué par les salariés de l'équipementier depuis mercredi, dénonce une «agression» et menace de ne plus apporter son soutien au site de La Souterraine.
Le ministère de l'Économie craint que la reprise de l'usine GM&S de La Souterraine, dans la Creuse, ne capote. Bruno Le Maire, a appelé mercredi les salariés de l'équipementier GM&S à lever «immédiatement et sans délai» leur blocage du site industriel du groupe automobile PSA à Sept-Fonds (Allier). «Il n'y aura aucune solution dans la menace ou dans le blocage des sites de production de Peugeot», a affirmé M. Le Maire lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Depuis mercredi, le site de PSA à Septfonds, à Dompierre-sur-Besbre, dans l'Allier est bloqué par une centaine de salariés de GM&S. Les livraisons de la fonderie ne peuvent plus s'effectuer depuis 6 heures du matin. «Depuis que nous sommes arrivés, aucun camion n'est entré, ni n'est sorti du site de Sept-Fons», affirme un représentant syndical, décrivant une ambiance «tendue» sur place selon La Montagne. «Si nous sommes chassés de Septfonds, nous irons ailleurs!», menacent les salariés de GM&S selon France Bleu. Le constructeur a décidé d'évacuer la production par hélicoptère .
Le constructeur sochalien dénonce une «agression» qui pourrait remettre en cause le soutien du groupe automobile à l'équipementier, a affirmé un haut responsable du constructeur. «C'est la main tendue qui se retrouve agressée», a dénoncé le directeur des achats de PSA, Yannick Bézard, lors d'une conférence téléphonique, en soulignant que le groupe se pose «de sérieuses questions» quant à ses engagements vis-à-vis de GM&S. «C'est une agression qui est de nature à la fois à bloquer des discussions qui sont toujours en cours et qui est de nature à remettre en cause la forme d'accompagnement qui est la nôtre dans le projet de reprise de GM&S La Souterraine par GMD», a-t-il poursuivi.
Sans activité garantie, GMD pourrait retirer son offre
Le constructeur est en effet le principal contributeur au plan de sauvetage. Il s'est engagé à apporter au site creusois un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros annuel à compter de 2018, quand Renault doit contribuer à hauteur de 10 millions d'euros par an. Sur les investissements nécessaires pour réaliser cette production nouvelle, Bercy envisageait cependant une contribution équilibrée entre les deux constructeurs. Si Renault a garanti 5 millions d'euros, PSA ne souhaite mettre que 4 millions. Conséquence: le ministre et son secrétaire d'État «saluent l'engagement du groupe Renault» dans leur communiqué, mais «attendent du groupe PSA les dernières précisions concernant le montant de l'investissement qu'il serait prêt à faire sur le site».
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