Depuis janvier 2015, la France déjoue quasiment un attentat par mois
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Depuis janvier 2015, la France déjoue quasiment un attentat par mois
01.04.2016
Depuis les attaques des 7 et 9 janvier 2015, les services de renseignement sont parvenus à déjouer dix projets terroristes. Le Figaro fait le point en cartes.
«Nous sommes en guerre». Les mots de François Hollande prononcés le jour des attentats de Bruxelles font sens pour l'ensemble du continent européen. Plus aucun pays n'est épargné par la violence terroriste, y compris la France. Depuis les attaques contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher en janvier 2015, la France est restée une cible occidentale privilégiée. L'arrestation de Reda Kriket le 24 mars dernier à Boulogne-Billancourt, qui a débouché sur une mise en examen pour «participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle», l'a prouvée une nouvelle fois. L'arsenal découvert dans un appartement qu'il a loué à la fin de l'été 2015 en atteste: 45 kilos de matériel explosif, cinq fusils d'assaut avec chargeurs, sept armes de poing, un pistolet mitrailleur, 500 grammes d'explosifs TATP et des milliers de billes d'acier. «C'était un projet massif, imminent, qui visait notre pays», a expliqué jeudi le premier ministre, Manuel Valls.
Si les services de renseignement sont parfois pointés du doigt pour leurs manquements, leur travail a également permis d'éviter plusieurs tueries. Ainsi, la France a déjoué dix projets d'attentats terroristes en quatorze mois, soit pratiquement un tous les mois. La menace qui pèse désormais sur le territoire français est dûe à l'existence de nombreuses cellules djihadistes actives en France, et en Europe, notamment en Belgique, en Allemagne ou en Italie du Nord. «Nous savons qu'il y a d'autres réseaux», a prévenu François Hollande le 25 mars, même si celui qui a commis les attentats de Paris et de Bruxelles «est en voie d'être anéanti».
Pour faire face à la menace terroriste, la France a décidé de muscler sa sécurité au lendemain des attaques qui ont secoué la capitale belge. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a ainsi annoncé le déploiement de 1600 policiers et gendarmes supplémentaires sur le territoire, avec une sécurité renforcée aux frontières et sur les infrastructures de transports, notamment dans les aéroports.
Depuis les attaques des 7 et 9 janvier 2015, les services de renseignement sont parvenus à déjouer dix projets terroristes. Le Figaro fait le point en cartes.
«Nous sommes en guerre». Les mots de François Hollande prononcés le jour des attentats de Bruxelles font sens pour l'ensemble du continent européen. Plus aucun pays n'est épargné par la violence terroriste, y compris la France. Depuis les attaques contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher en janvier 2015, la France est restée une cible occidentale privilégiée. L'arrestation de Reda Kriket le 24 mars dernier à Boulogne-Billancourt, qui a débouché sur une mise en examen pour «participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle», l'a prouvée une nouvelle fois. L'arsenal découvert dans un appartement qu'il a loué à la fin de l'été 2015 en atteste: 45 kilos de matériel explosif, cinq fusils d'assaut avec chargeurs, sept armes de poing, un pistolet mitrailleur, 500 grammes d'explosifs TATP et des milliers de billes d'acier. «C'était un projet massif, imminent, qui visait notre pays», a expliqué jeudi le premier ministre, Manuel Valls.
Si les services de renseignement sont parfois pointés du doigt pour leurs manquements, leur travail a également permis d'éviter plusieurs tueries. Ainsi, la France a déjoué dix projets d'attentats terroristes en quatorze mois, soit pratiquement un tous les mois. La menace qui pèse désormais sur le territoire français est dûe à l'existence de nombreuses cellules djihadistes actives en France, et en Europe, notamment en Belgique, en Allemagne ou en Italie du Nord. «Nous savons qu'il y a d'autres réseaux», a prévenu François Hollande le 25 mars, même si celui qui a commis les attentats de Paris et de Bruxelles «est en voie d'être anéanti».
Pour faire face à la menace terroriste, la France a décidé de muscler sa sécurité au lendemain des attaques qui ont secoué la capitale belge. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a ainsi annoncé le déploiement de 1600 policiers et gendarmes supplémentaires sur le territoire, avec une sécurité renforcée aux frontières et sur les infrastructures de transports, notamment dans les aéroports.
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