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Comment les établissements tentent de lutter contre le bizutage?

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Comment les établissements tentent de lutter contre le bizutage? Empty Comment les établissements tentent de lutter contre le bizutage?

Message par tisiphoné Lun 28 Sep - 23:03

28.09.2015

Pas question que les faits divers sordides se multiplient. Selon un communiqué de presse du ministère de l’Education publié dimanche, Najat-Vallaud Belkacem et son secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur, Thierry Mandon ont adressé la semaine dernière un courrier à tous les directeurs d’établissements d’enseignement supérieur et à tous les proviseurs de lycées accueillant des classes prépas et des BTS, pour les appeler à la vigilance à l’égard du bizutage.

Un rappel à l’ordre qui intervient après un cas de bizutage violent et de nature scatologique dans l’un des plus prestigieux lycées d’Annecy survenu en septembre. Et cette période de rentrée étudiante est particulièrement propice à des rites de passage qui peuvent dégénérer pour les néoétudiants. Un petit tour sur Twitter suffit d’ailleurs à se convaincre que malgré la création du délit de bizutage en 1998, le phénomène n’a pas périclité. « Il n’y a pas que les grandes écoles qui sont touchées par le phénomène, les lycées accueillants des classes prépas ou des sections des BTS, les sections sports-études, les internats ou les facs de médecins sont aussi très touchés par ce fléau », précise Marie-France Henry, présidente du Comité national contre le bizutage.
Sensibiliser les étudiants

Pour prévenir, plutôt que guérir, de nombreux établissements misent sur la communication. Ils invitent des membres du Comité national contre le bizutage lors de conférence permettant de sensibiliser aussi bien le personnel que les étudiants à ce sujet. « Nous leur expliquons en quoi le bizutage peut être humiliant et dégradant et quelles peuvent en être les conséquences pour les victimes », raconte Marie-France Henry. Mais ce n’est pas tout : certains d’eux font signer aux étudiants leur règlement intérieur ou une charte de bonne conduite, définissant le bizutage et rappelant les sanctions pénales ou scolaires qui peuvent infliger aux auteurs de tels actes.

<<A lire aussi : Que risquent vraiment les bizuteurs ?

Conscients du danger potentiel des week-ends d’intégration dans ce domaine, certains établissements, à l’instar de Toulouse Business School demandent aussi aux bureaux des élèves qui les organisent, le programme des activités. Les chefs d’établissements les plus prudents n’hésitent pas non plus à envoyer certains membres de leur équipe sur place pour vérifier qu’il n’y aura aucun dérapage. Et dans certains week-ends d’intégration, l’alcool a été tout bonnement proscrit, pour éviter tout risque de dérive.
La fermeté n’est pas de mise dans tous les établissements

Reste qu’il est parfois difficile pour eux de contrôler ce que leurs étudiants ou leurs élèves font en dehors de leurs murs : « certains jeunes organisent au dernier moment une séquence de bizutage dans un camping ou font leur week-end d’intégration en Espagne pour éviter d’être contrôlés », explique Marie-France Henry. Lorsque des cas de bizutage sont avérés, certains chefs d’établissements prennent des sanctions scolaires vis-à-vis des couples et n’hésitent pas à aviser le Procureur de la République.

Sauf que selon Marie-France Henry, « tous les chefs d’établissement ne prennent pas leurs responsabilités. Certains ferment les yeux car ils estiment que le bizutage fait partie des traditions et que ce n’est pas bien grave de recevoir de la farine et des œufs sur la tête. Alors que chacun de nous a sa propre appréhension de ce qu’est une humiliation », estime-t-elle. Au mieux, les élèves écopent de sanctions symboliques, au pire on ne leur dit rien. Les proviseurs et directeurs de grandes écoles éviteraient aussi parfois de prononcer une exclusion définitive d’élève par peur que ses parents fassent un recours au tribunal administratif. Or, pour Marie-France Henri, « il ne devrait y avoir aucune impunité pour les coupables ». Selon elle, tous les établissements devraient aussi désigner un adulte référent afin que les étudiants victimes de bizutage puissent se confier anonymement à lui. Et mettre en place une cellule psychologique lorsque des séances de bizutage ont été particulièrement mal vécues par les étudiants. Autant dire que le combat contre le bizutage est loin d’être fini.

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