Présidence de l’UMP: L’élection de Nicolas Sarkozy en quatre grandes questions
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Présidence de l’UMP: L’élection de Nicolas Sarkozy en quatre grandes questions
30.11.2014
Champagne dans le camp de Nicolas Sarkozy, samedi soir, après l’élection de leur champion à la présidence de l’UMP. Dix ans après sa première élection à la tête de la formation de droite, l'ex-Président revient à ce poste dans de nouvelles circonstances. 20 Minutes fait le point sur les questions posées par ce scrutin.
1. Comment interpréter les 64,5% de suffrages à Nicolas Sarkozy?
Nicolas Sarkozy obtient près de deux tiers des voix des adhérents UMP, dès le premier tour de cette élection. Un score «net, qu’on ne peut mégoter», estime Alain Juppé ce samedi soir. Néanmoins, c’est un score qui un peu décevant. En 2004, lors de sa première élection à la tête de l’UMP, Nicolas Sarkozy avait obtenu 85% des suffrages exprimés. Et ce, dans un climat politique extrêmement agressif, en lutte ouverte avec les chiraquiens. En 2014, ses soutiens avaient revu leurs espoirs à la baisse, tablant sur un 70%.
2. Et les scores de Bruno Le Maire et Hervé Mariton?
Battu, le député de l’Eure obtient près d’un tiers des voix des adhérents (29,18%). Ce score était le maximum espéré par ses équipes. Il apparaît désormais comme faisant partie des personnalités incontournables de son parti, après une campagne jugée «réussie» par ses pairs. L'élu de 45 ans, qui souhaite incarner le «renouveau», compte bien profiter de ce score pour s'imposer dans sa famille politique. «Le renouveau est un engagement qui ne fait que commencer», promet ce samedi soir Bruno Le Maire. A bon entendeur...
Quant à Hervé Mariton, le score de 6,32% est lui en revanche décevant. Ce héraut des opposants anti-mariage pour tous voit le poids de cette frange de l'UMP finalement limité.
3. Comment réagissent les grands rivaux de Nicolas Sarkozy?
Les élus UMP ayant la présidentielle 2017 en ligne de mire ont rapidement réagi ce samedi soir. Alain Juppé a adressé depuis Bordeaux ses «félicitations très amicales à Nicolas Sarkozy». «Habeus papam», a-t-il souri. «Les élections précédentes étaient catastrophiques, là elles se sont bien passées malgré quelques bugs informatiques. L'élection ne sera pas contestée», a-t-il estimé.
Beaucoup plus de froideur du côté de François Fillon et de Xavier Bertrand. Dans un communiqué, l’ancien Premier ministre «félicite le nouveau président». Mais avertit: «L’union n’est pas la soumission. Un grand parti moderne accepte la différence! Pour ma part, je défendrai mes convictions et je poursuivrai le travail engagé pour bâtir un véritable projet de redressement de la France.»
Quant à Xavier Bertrand, il ne félicite même pas Nicolas Sarkozy. Et préfère saluer le score de Bruno Le Maire.
4. Que devient l’UMP désormais?
Nicolas Sarkozy va très rapidement entamer l’opération karcher à l’UMP, en le refondant de «fond en comble». Il souhaite abandonner le sigle de l’UMP, organiser un «grand rassemblement» de la droite et du centre, en le fusionnant avec l’UDI. Au fil de ses meetings, Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il souhaitait soumettre des référendums aux adhérents UMP pour décider des orientations du parti.
Cependant, le président élu ne souhaite pas mettre les mains dans le cambouis de la gestion quotidienne de l’organisation politique. Nicolas Sarkozy s’occupera de la direction stratégique, quand un secrétaire général s’emploiera à la gestion quotidienne du parti. Première étape: les régionales et les départementales de 2015. Avant l’étape cruciale de la primaire ouverte de 2016, qui désignera le candidat de la droite à la présidentielle 2017.
Champagne dans le camp de Nicolas Sarkozy, samedi soir, après l’élection de leur champion à la présidence de l’UMP. Dix ans après sa première élection à la tête de la formation de droite, l'ex-Président revient à ce poste dans de nouvelles circonstances. 20 Minutes fait le point sur les questions posées par ce scrutin.
1. Comment interpréter les 64,5% de suffrages à Nicolas Sarkozy?
Nicolas Sarkozy obtient près de deux tiers des voix des adhérents UMP, dès le premier tour de cette élection. Un score «net, qu’on ne peut mégoter», estime Alain Juppé ce samedi soir. Néanmoins, c’est un score qui un peu décevant. En 2004, lors de sa première élection à la tête de l’UMP, Nicolas Sarkozy avait obtenu 85% des suffrages exprimés. Et ce, dans un climat politique extrêmement agressif, en lutte ouverte avec les chiraquiens. En 2014, ses soutiens avaient revu leurs espoirs à la baisse, tablant sur un 70%.
2. Et les scores de Bruno Le Maire et Hervé Mariton?
Battu, le député de l’Eure obtient près d’un tiers des voix des adhérents (29,18%). Ce score était le maximum espéré par ses équipes. Il apparaît désormais comme faisant partie des personnalités incontournables de son parti, après une campagne jugée «réussie» par ses pairs. L'élu de 45 ans, qui souhaite incarner le «renouveau», compte bien profiter de ce score pour s'imposer dans sa famille politique. «Le renouveau est un engagement qui ne fait que commencer», promet ce samedi soir Bruno Le Maire. A bon entendeur...
Quant à Hervé Mariton, le score de 6,32% est lui en revanche décevant. Ce héraut des opposants anti-mariage pour tous voit le poids de cette frange de l'UMP finalement limité.
3. Comment réagissent les grands rivaux de Nicolas Sarkozy?
Les élus UMP ayant la présidentielle 2017 en ligne de mire ont rapidement réagi ce samedi soir. Alain Juppé a adressé depuis Bordeaux ses «félicitations très amicales à Nicolas Sarkozy». «Habeus papam», a-t-il souri. «Les élections précédentes étaient catastrophiques, là elles se sont bien passées malgré quelques bugs informatiques. L'élection ne sera pas contestée», a-t-il estimé.
Beaucoup plus de froideur du côté de François Fillon et de Xavier Bertrand. Dans un communiqué, l’ancien Premier ministre «félicite le nouveau président». Mais avertit: «L’union n’est pas la soumission. Un grand parti moderne accepte la différence! Pour ma part, je défendrai mes convictions et je poursuivrai le travail engagé pour bâtir un véritable projet de redressement de la France.»
Quant à Xavier Bertrand, il ne félicite même pas Nicolas Sarkozy. Et préfère saluer le score de Bruno Le Maire.
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