Diurétique mal conditionné : une deuxième mort suspecte

L'erreur de conditionnement du diurétique Furosémide, produit par le
laboratoire Teva, qui pourrait déjà avoir abouti au décès d'un
nonagénaire à Marseille, aurait fait une seconde victime, rapporte ce
lundi 10 juin France 3 Picardie.

Le fils d'une femme de 101 ans, joint par la chaîne, raconte que sa
mère, est décédée à la mi-mai, alors qu'elle prenait depuis plusieurs
jours du Furosémide des laboratoires Teva.

Pour Louis Perry, un retraité de Compiègne (Oise), il ne fait aucun
doute que la mort de sa mère, centenaire, est due à l’inversion entre le
diurétique et un somnifère.

Il aurait ainsi décidé de déposer un dossier auprès du service de pharmaco-vigilance du laboratoire Téva.

Enquête dans l'usine de Teva


Les diurétiques, tel le Furosémide de Teva, sont en général prescrits
dans des cas d'hypertension artérielle et d'œdèmes d'origine cardiaque
rénale ou hépatique et l'arrêt brutal du traitement présente plusieurs
risques.

Alors qu'une enquête a été ouverte samedi à Marseille après le décès d'un homme de 91 ans
chez qui a été retrouvée une boîte provenant d'un des lots mal
conditionnés et pouvant contenir un somnifère, l'Agence du médicament
(ANSM) devait entame cette après-midi son inspection sur le site du
laboratoire Teva à Sens (Yonne) pour "trouver l'origine" de l'erreur de
conditionnement du diurétique Furosémide.