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Qui sont les JNR, menacées de dissolution?

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Qui sont les JNR, menacées de dissolution? Empty Qui sont les JNR, menacées de dissolution?

Message par tisiphoné Dim 9 Juin - 9:48

Trois jours après la mort de Clément Méric, un jeune militant
d’extrême gauche, le gouvernement a annoncé la dissolution de ce groupe
d’extrême droite…


Un groupuscule politique en passe de devenir un
«groupe de combat». Les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR),
si elles n’ont pas véritablement de statut ni de structure juridique,
sont pourtant clairement dans le viseur du gouvernement, qui a annoncé
samedi son intention de dissoudre ce mouvement prônant la «discrimination, la haine, la violence envers une personne ou un groupe de personnes».

«Des hommes décidés, sportifs et aguerris»


Les JNR, fondées en 1987
par Serge Ayoub, alias Batskin, et Jean-Gilles Malliarakis, ne sont
aujourd’hui pas une entité politique à proprement parler, mais un
service d’ordre pour un autre mouvement lancé par le même Ayoub, Troisième voie.
«Les JNR, ça n’existe pas», explique d’ailleurs ce dernier. Une manière
de dire que l’on ne peut dissoudre un mouvement qui n’a pas de
définition juridique.

Lancé en 2010, Troisième voie compterait «4.000 sympathisants et
1.000 adhérents», assure Ayoub. Quant aux JNR, elles seraient composées
d’«une trentaine de membres», «âgés d’une quarantaine d’années», «tous
skinheads au style très musclé, vêtus de noir, pour certains d'entre eux
aux tatouages impressionnants», selon Le Figaro. Un profil stéréotypé assumé par le groupe, qui se dit composé «uniquement d’hommes décidés, sportifs et aguerris».

Son objectif officiel, selon le site du mouvement:
«Donner une structure aux travailleurs dans le cadre révolutionnaire du
mouvement Troisième voie». Un vocabulaire typique des extrêmes –droite,
en l’occurrence-, entre nationalisme radical et anticapitalisme
virulent, et qui s’accompagne d’un discours très musclé. Car derrière
l’objectif politique se cache surtout une logique belliqueuse. Ainsi les
JNR revendiquent-elles une «présence continuelle dans la rue» et un
rôle d’«anticorps social» et de «bouclier de son peuple contre les
attaques de la réaction et des valets du capital mondialisé».

Des relations compliquées avec le FN


Ces dernières années, ses membres s’étaient faits plutôt discrets sur
la scène médiatique, se contentant de défiler, notamment en mai lors du rendez-vous annuel de l’extrême-droite radicale. Si Serge Ayoub a bien appelé à voter pour Marine Le Pen
lors de la dernière élection présidentielle, les JNR sont restées à
distance du Front national, dont la présidente essaie de toute façon
d’estomper l’image sulfureuse du parti. Lors de la mobilisation contre
le mariage pour tous, les JNR, bien qu’hostiles au projet de loi, ont
par ailleurs décidé de ne pas manifester -tout du moins officiellement- dans les rangs de La Manif pour tous.

Pourtant, malgré cette relative discrétion -la police soupçonne tout de même les quatre casseurs présumés du bar gay de Lille
d'appartenir aux JNR-, le sort de la mouvance semble bien scellé. Une
conséquence de la mort de Clément Méric, dont Serge Ayoub assure
pourtant qu’elle n’a pas été causée par des membres de son service
d'ordre? Pas seulement. Interrogé par l’AFP sur le projet de dissolution
du groupe, un conseiller de Jean-Marc Ayrault
a confié qu’ils étaient «sur les JNR au-delà de ce qui s'est passé»
mercredi à Paris. Ce dernier assure ainsi que «des éléments de
renseignement laissent notamment penser que les JNR étaient en passe de
constituer un “groupe de combat”». Une condition qui ouvre la voie à une
éventuelle dissolution, en vertu du Code de la Sécurité intérieure.

Désormais, le groupe aura «une dizaine de jours», selon Matignon,
pour s’opposer aux éléments dont dispose l’Etat. Dans le cas contraire
et si la procédure aboutit, la dissolution sera ensuite prononcée par
décret du chef de l'Etat présenté en conseil des ministres. Un
avertissement lancé à l’extrême droite radicale qui pourrait déboucher
sur d’autres dissolutions, notamment de Troisième voie.

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