Julian Assange, une vie de reclus mondain à Londres
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Julian Assange, une vie de reclus mondain à Londres
Depuis presque un an, et alors que s'ouvre aux Etats-Unis le procès du soldat Bradley Manning, accusé d'être la source dans l'affaire WikiLeaks, Julian Assange, 41 ans, le fondateur de WikiLeaks, vit reclus dans les locaux exigus de l'ambassade d'Equateur à Londres, au premier étage d'un petit immeuble situé juste derrière les grands magasins Harrods. Il s'y est réfugié pour échapper à une extradition vers la Suède, où il est recherché dans le cadre de deux affaires d'agression sexuelle datant de 2010.
Julian Assange nie en bloc ces accusations et laisse entendre qu'il est victime d'une machination orchestrée par les Etats-Unis, qui ne lui ont pas pardonné d'avoir publié des centaines de milliers de documents secrets militaires et diplomatiques américains.Il affirme que si le Royaume-Uni
l'envoyait en Suède, ce ne serait qu'une première étape avant une
extradition vers les Etats-Unis, où il pourrait être jugé pour trahison –
bien qu'il soit citoyen australien.
Après quelques semaines de flottement, le président équatorien, Rafael Correa, réputé pour son indépendance vis-à-vis des Etats-Unis, lui accorde l'asile politique et l'invite à venir s'installer
dans son pays. Julian Assange est connu en Equateur, car à la suite de
la publication par WikiLeaks de documents révélant les activités des
diplomates américains dans le pays, le gouvernement avait expulsé
l'ambassadrice des Etats-Unis. Puis, au printemps 2012, Julian Assange,
qui présentait un talk-show sur la chaîne de télévision publique russe
Russia Today, avait interviewé le président Correa en duplex. Pourtant,
le Royaume-Uni refuse de délivrer à Julian Assange un sauf-conduit
jusqu'à l'aéroport. Pour l'empêcher de fuir clandestinement, la police anglaise installe un dispositif de surveillance autour de l'ambassade 24 heures sur 24.
PREUVES TECHNIQUES D'UN DIALOGUE SUR INTERNET
Côté américain, un grand jury nommé par le ministère de la justice
a étudié le cas de Julian Assange pendant au moins deux ans. A ce jour,
aucune inculpation n'a été annoncée, mais le risque demeure : si lors
de son procès, le soldat Bradley Manning reconnaît qu'en 2010, Julian
Assange a communiqué avec lui via Internet pour l'inciter à transmettre les documents américains, ou pour lui fournir
une assistance technique, le chef de WikiLeaks pourrait être accusé de
complicité, et une procédure internationale pourrait être enclenchée.
Lors des audiences préliminaires du procès Manning, en 2012, les
procureurs ont laissé entendre
qu'ils possédaient des preuves techniques que les deux hommes avaient
dialogué sur Internet peu avant le transfert des documents vers
WikiLeaks.
Julian Assange nie en bloc ces accusations et laisse entendre qu'il est victime d'une machination orchestrée par les Etats-Unis, qui ne lui ont pas pardonné d'avoir publié des centaines de milliers de documents secrets militaires et diplomatiques américains.Il affirme que si le Royaume-Uni
l'envoyait en Suède, ce ne serait qu'une première étape avant une
extradition vers les Etats-Unis, où il pourrait être jugé pour trahison –
bien qu'il soit citoyen australien.
Après quelques semaines de flottement, le président équatorien, Rafael Correa, réputé pour son indépendance vis-à-vis des Etats-Unis, lui accorde l'asile politique et l'invite à venir s'installer
dans son pays. Julian Assange est connu en Equateur, car à la suite de
la publication par WikiLeaks de documents révélant les activités des
diplomates américains dans le pays, le gouvernement avait expulsé
l'ambassadrice des Etats-Unis. Puis, au printemps 2012, Julian Assange,
qui présentait un talk-show sur la chaîne de télévision publique russe
Russia Today, avait interviewé le président Correa en duplex. Pourtant,
le Royaume-Uni refuse de délivrer à Julian Assange un sauf-conduit
jusqu'à l'aéroport. Pour l'empêcher de fuir clandestinement, la police anglaise installe un dispositif de surveillance autour de l'ambassade 24 heures sur 24.
PREUVES TECHNIQUES D'UN DIALOGUE SUR INTERNET
Côté américain, un grand jury nommé par le ministère de la justice
a étudié le cas de Julian Assange pendant au moins deux ans. A ce jour,
aucune inculpation n'a été annoncée, mais le risque demeure : si lors
de son procès, le soldat Bradley Manning reconnaît qu'en 2010, Julian
Assange a communiqué avec lui via Internet pour l'inciter à transmettre les documents américains, ou pour lui fournir
une assistance technique, le chef de WikiLeaks pourrait être accusé de
complicité, et une procédure internationale pourrait être enclenchée.
Lors des audiences préliminaires du procès Manning, en 2012, les
procureurs ont laissé entendre
qu'ils possédaient des preuves techniques que les deux hommes avaient
dialogué sur Internet peu avant le transfert des documents vers
WikiLeaks.
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http://grumophone.labrute.fr/
http://grumophone.miniville.fr
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