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Affaire Tapie: Borloo nie tout rôle, Bayrou charge le sommet de l’EtatJean-Louis Borloo, président de l’UDI, dément avoir lors de son séjour d’un mois à Bercy en mai 2007, orienté vers le choix d’une procédure d’arbitrage pour régler le dossier Tapie-Adid

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Affaire Tapie: Borloo nie tout rôle, Bayrou charge le sommet de l’EtatJean-Louis Borloo, président de l’UDI, dément avoir lors de son séjour d’un mois à Bercy en mai 2007, orienté vers le choix d’une procédure d’arbitrage pour régler le dossier Tapie-Adid Empty Affaire Tapie: Borloo nie tout rôle, Bayrou charge le sommet de l’EtatJean-Louis Borloo, président de l’UDI, dément avoir lors de son séjour d’un mois à Bercy en mai 2007, orienté vers le choix d’une procédure d’arbitrage pour régler le dossier Tapie-Adid

Message par tisiphoné Jeu 30 Mai - 10:15

Jean-Louis Borloo, président de l’UDI, dément avoir lors de son
séjour d’un mois à Bercy en mai 2007, orienté vers le choix d’une
procédure d’arbitrage pour régler le dossier Tapie-Adidas. Sur ce point,
« je suis en désaccord avec Stéphane Richard, totalement », a-t-il
déclaré sur RTL. Le président du MoDem, François Bayrou, pointe « un feu
vert » au plus haut sommet de l’Etat.



Jean-Louis Borloo a démenti jeudi avoir orienté
vers le choix d’une procédure d’arbitrage pour régler le dossier
Tapie-Adidas lors de son séjour d’un mois à Bercy en mai 2007. Le
président de l'UDI était interrogé par RTL sur des déclarations de
Stéphane Richard, l’actuel PDG
d’Orange qui était alors son directeur de cabinet au ministère de
l’Economie et des Finances, selon lesquelles une de ses premières
décisions de ministre aurait été d’aller vers l’arbitrage. « C’est
faux », a tranché le député du Nord. « J’ai passé quatre semaines à
Bercy, personne ne m’a jamais sollicité dans ce dossier-là. Je ne m’en
suis pas saisi, le CDR ne m’a pas sollicité, personne ne m’a sollicité,
Je n’ai donné aucune instruction ». Après « on aurait pu me demander mon
avis mais personne
 » ne l’a fait, a-t-il assuré. « Il n’y a pas eu une réunion de travail, même pas le début d’un début de travail. Quatre semaines, c’est extrêmement court » ( voir la vidéo de RTL ).

« Je suis en désaccord avec Stéphane Richard, totalement »,
poursuivi M. Borloo. Ce dernier était resté directeur de cabinet de
Christine Lagarde quand celle-ci avait succédé en juin 2007 à M. Borloo.
La directrice du FMI a été placée sous le statut de témoin assisté,
dans l’enquête sur le règlement en 2008 du litige avec Bernard Tapie
après la vente d’Adidas. Le tribunal arbitral a octroyé à l’homme
d’affaires 403 millions d’euros. Un de ses trois membres, l’ancien haut magistrat Pierre Estoup, a été hier mis en examen pour escroquerie en bande organisée .
Bayrou pour un recours de l’Etat


Comme on évoquait son amitié avec Bernard Tapie, M. Borloo a répondu : « ça, c’est une affaire qui me regarde . C’est trop facile », s’est-il exclamé en s’insurgeant contre des thèses le mettant en cause: « +Puisqu’il
a été son avocat il y a 25 ans et qu’il a passé quatre semaines à
Bercy, évidemment, il décide, il initie+. Rien de tout cela n’est
évidemment juste ». « Les raccourcis sont un peu commodes 
» ! » « Je ne connais pas Pierre Estoup
», a-t-il ajouté, pas plus que l’autre juge arbitral, l’avocat
Jean-Denis Bredin, et le troisième Pierre Mazeaud, il l’a juste « croisé à l’Assemblée ». « Laissons faire la justice », a-t-il demandé. Une remise en cause de l’arbitrage serait-elle opportune ? « Je n’ai pas de commentaire à faire sur un dossier que je n’ai même jamais lu. Voilà ! » a-t-il objecté

De
son côté, François Bayrou a estimé jeudi sur France Info (voir
ci-dessous) que l’arbitrage contesté en faveur de Bernard Tapie n’a pu
être décidé qu’avec l’approbation du sommet de l’Etat. « Il n'y a
personne en France connaissant l'Etat qui puisse soutenir que ça n'a pas
été approuvé au plus haut de sommet de l'Etat, sans que le président de
la République lui-même ait donné son approbation, son feu vert 
», a ajouté le président du MoDem. Selon lui, cette affaire est « l'une des plus graves de la Ve République ». Selon lui, l'Etat doit « faire un recours » contre l'arbitrage controversé, a-t-il déclaré.

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Affaire Tapie: Borloo nie tout rôle, Bayrou charge le sommet de l’EtatJean-Louis Borloo, président de l’UDI, dément avoir lors de son séjour d’un mois à Bercy en mai 2007, orienté vers le choix d’une procédure d’arbitrage pour régler le dossier Tapie-Adid Empty Stéphane Richard: quelles sont ses chances de rester patron d'Orange?

Message par tisiphoné Ven 14 Juin - 18:32

Lundi, le conseil d'administration d'Orange décidera si Stéphane Richard peut conserver son fauteuil de PDG. Ses chances de rester dépendent essentiellement du choix des représentants de l'Etat. Il est l'heure de faire les comptes.

Le sort du patron d'Orange Stéphane Richard, mis en examen le 12 juin pour "escroquerie en bande organisée" dans le cadre de l'affaire Tapie-Crédit Lyonnais, alors qu'il était directeur de cabinet de la ministre de l'économie Christine Lagarde, va se jouer lundi. Son maintien à la tête de l'entreprise va être discuté lors d'un conseil d'administration, qui se tiendra à cette date, a déclaré François Hollande. Un vote à haut risque pour le grand patron, lâché par ses soutiens politiques.
Les représentants de l'Etat, clés de l'issue du vote
Le conseil d'administration d'Orange est composé de 15 personnes, dont Stéphane Richard lui-même. Chaque administrateur compte pour une voix.
En tant que premier actionnaire avec 27% du capital, l'Etat détient trois sièges: deux représentants de l'Agence des participations de l'Etat, nommés directement par le pouvoir, et un représentant du Fonds stratégique d'investissement (FSI), nommé par les actionnaires. Trois administrateurs sont élus par le personnel et représentent les trois syndicats les plus représentatifs de l'entreprise : la CGT (le numéro un dans l'entreprise aux dernières élections), la CFDT, et Sud. Un administrateur représente le personnel actionnaire. Enfin, le board compte sept administrateurs indépendants, dont certains sont très proches de la majorité socialiste. C'est le cas de Charles-Henri Filippi, qui fut directeur de cabinet de Georgina Dufoix, Muriel Péricaud, membre du cabinet de Martine Aubry lorsqu'elle était ministre, et Jean-Michel Severino, qui figurait dans l'équipe de campagne de cette dernière en 2012.
Quelle sera la position des représentants de l'Etat au conseil d'administration? C'est la grande question. D'un côté, Stéphane Richard n'a plus les soutiens de l'Elysée ni du gouvernement, explique Le Parisien. Le chef d'inculpation serait trop lourd à assumer, et il ne faut pas oublier que l'Etat est partie civile dans l'affaire Tapie. De l'autre, Pierre Moscovici et François Hollande ont déclaré que "le seul critère sera l'intérêt de l'entreprise" pour déterminer le vote des trois administrateurs.
Ce dernier sera déterminant. Il est en effet difficile d'imaginer un vote majoritaire contraire à celui des représentants de l'Etat, très impliqué dans la régulation des télécoms, un secteur important pour la croissance française. Laurent Riche, délégué syndical central CFDT, estime ainsi que "l'Etat va avoir une position prédominante" et que "tout cela se prépare en amont, forcément dans une approche concertée". Les téléphones des administrateurs indépendants doivent chauffer...
Deux syndicats contre Richard, un pour son maintien
Du côté des représentants des salariés, la CGT ne soutient pas Stéphane Richard. La CFDT soutient "une continuité de la gouvernance", donc le maintien du PDG. "L'entreprise a changé de patron trois fois en cinq ans, déclare Laurent Riche à LExpansion.com. Son départ serait dommageable à la refondation sociale. Il a apporté quelque chose au dialogue social qui n'existait pas auparavant." Le syndicat est cependant très réservé sur les actions de soutien initiées par la CFE-CGC Unsa, qui a lancé une pétition en interne. "On n'est pas là non plus pour en faire plus qu'il n'en faudrait. Si ça continue, on va faire une kermesse ou un téléthon!"
Quant à Sud, le syndicat considère que la mise en examen n'est "pas compatible avec la direction de l'entreprise". "Il y a une vraie question de moralisation de la vie publique, nous affirme Christian Pigeon, représentant de Sud. "C'est pourquoi nous demandons sa suspension, comme elle s'appliquerait à n'importe quel salarié en attente des conclusions de l'instruction." Comme ici il ne s'agit pas d'une simple suspension, la représentante de Sud au conseil d'administration votera contre le maintien de Stéphane Richard.
Est-il vraiment soutenu en interne?
En interne, un hypothétique soutien majoritaire ne pèserait sûrement pas lourd dans la décision des administrateurs. Certes, Stéphane Richard a apaisé la situation sociale de l'entreprise après les difficiles années Didier Lombard. Et l'Adeas (Association de défense de l'épargne et des salariés de France Télécom) déclare que "l'essentiel des salariés et de leurs représentants sont derrière Stéphane Richard", rapporte Challenges.
Mais BFMTV cite une enquête du Comité national de prévention du stress qui indique que 69% des salariés considèrent que le "nouveau contrat social" de Stéphane Richard est surtout une opération de communication. En outre, l'effet des 10.000 recrutements sur trois ans promis par l'actuel PDG a été atténué par les départs non remplacés qui auront lieu d'ici à 2015 (4000 recrutements contre 11.000 départs). Le montant des dividendes, chiffrés à 2,1 milliards contre 4,1 milliards consacrés à la masse salariale, fait également partie des griefs envers Stéphane Richard.

Enfin, la transition en cas de débarquement de Stéphane Richard serait vraisemblablement assurée par Gervais Pellissier, le directeur financier du groupe, nommé directeur général délégué en novembre 2011, ce qui devrait rassurer les marchés. Certains y voient d'ailleurs, dans la mesure où c'est la première fois que le groupe compte un deuxième mandataire social, la volonté d'assurer une stabilité à la société en cas de malheur...
Bref, pas sûr de pouvoir démontrer que l'intérêt de l'entreprise et de ses salariés serait vraiment compromis par le départ de Stéphane Richard.
Qui pour lui succéder?
Stéphane Richard était lui-même numéro deux de Didier Lombard avant de prendre la direction du groupe. Mais Gervais Pellissier n'est pas cité parmi les prétendants au trône, en cas de départ de Richard. Les rumeurs, relayées par Le Figaro, parlent - encore ! - d'Anne Lauvergeon, de Jacques Veyrat, qui a une longue expérience des télécoms, et du patron de la Banque Publique d'Investissement Nicolas Dufourcq, qui a effectué une partie de sa carrière chez Orange.
Ce qui est certain, c'est que le timing de cette décision ne pouvait pas tomber plus mal, à un an tout juste de la date de renouvellement du mandat de Stéphane Richard. De plus, l'entreprise doit réagir rapidement pour contrer une concurrence qui tire ses marges vers le bas alors que les télécoms européens sont agités par un mouvement de concentration dans lequel Orange a un rôle à jouer.
On peut également déplorer, comme une majorité des syndicats, le mélange délétère des genres entre politique et business, qui place une entreprise privée dans cette situation, alors qu'elle n'a rien à voir avec un scandale qui, lui aussi, mêle allègrement intérêts privés et intérêts publics.

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