PMA : Le Roux refuse la calendrier d'Ayrault
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PMA : Le Roux refuse la calendrier d'Ayrault
Le patron des députés PS, Bruno Le Roux, a prévenu ce dimanche que si le projet de loi gouvernemental sur la famille ne comprenait pas l'ouverture de la PMA aux couples de femmes, comme promis au groupe socialiste, celui-ci "prendrait ses responsabilités".
La cacophonie la plus totale règne désormais au sein de la majorité sur la question de la PMA. Après le recadrage de la ministre déléguée à la Famille Dominique Bertinotti par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, c'est à présent les déclarations du président du groupe PS à l'Assemblée, Bruno Le Roux, qui plonge le gouvernement dans l'embarras. "Si la loi sur la famille devait arriver demain sans qu'il y ait ce texte sur la PMA à l'intérieur, à ce moment, le groupe prendrait ses responsabilités pour faire en sorte que la chose puisse être discutée ici", a averti Bruno Le Roux dans l'hémicycle.
En clair, Bruno Le Roux refuse le nouveau calendrier du gouvernement. "Le moment venu quand nous discuterons de la famille, la position du groupe sur la PMA sera défendue dans cet hémicycle", a-t-il répété. Dès l'automne, Bruno Le Roux avait annoncé que son groupe déposerait un amendement PMA dans le cadre de l'examen du projet de mariage homosexuel. Même divisé, le groupe PS a voté en faveur du dépôt d'un tel amendement fin décembre. Mais, contre l'assurance que l'ouverture de la PMA aux couples d'homosexuelles serait rapidement intégrée dans un autre texte, l'amendement avait été retiré début janvier.
"D'ici mars, ça sera trop court", souligne Matignon
Or, Matignon a laissé entendre ce dimanche que la PMA ne sera pas forcément traitée dans la loi sur la famille annoncée pour mars. Selon les services du Premier ministre, "la question de la PMA peut être traitée toute seule", pas forcément dans la loi sur la famille dont le gouvernement a déjà annoncé la présentation en Conseil des ministres le 27 mars. Jean-Marc Ayrault souhaite en effet attendre les conclusions du Comité national d'éthique. "D'ici mars, ça sera trop court. Il (le Comité d'éthique) n'aura pas le temps de rendre un avis. Il a lui-même évoqué la nécessité d'un débat public", précise un collaboreur du Premier ministre.
"Le problème qui reste à régler, c'est de savoir si l'ensemble du texte de la loi famille sera examiné à la fin de l'année avec la PMA ou si on différencie les deux", a par ailleurs expliqué le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, entretenant ainsi la confusion sur le calendrier et les modalités d'une telle mesure.
La cacophonie la plus totale règne désormais au sein de la majorité sur la question de la PMA. Après le recadrage de la ministre déléguée à la Famille Dominique Bertinotti par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, c'est à présent les déclarations du président du groupe PS à l'Assemblée, Bruno Le Roux, qui plonge le gouvernement dans l'embarras. "Si la loi sur la famille devait arriver demain sans qu'il y ait ce texte sur la PMA à l'intérieur, à ce moment, le groupe prendrait ses responsabilités pour faire en sorte que la chose puisse être discutée ici", a averti Bruno Le Roux dans l'hémicycle.
En clair, Bruno Le Roux refuse le nouveau calendrier du gouvernement. "Le moment venu quand nous discuterons de la famille, la position du groupe sur la PMA sera défendue dans cet hémicycle", a-t-il répété. Dès l'automne, Bruno Le Roux avait annoncé que son groupe déposerait un amendement PMA dans le cadre de l'examen du projet de mariage homosexuel. Même divisé, le groupe PS a voté en faveur du dépôt d'un tel amendement fin décembre. Mais, contre l'assurance que l'ouverture de la PMA aux couples d'homosexuelles serait rapidement intégrée dans un autre texte, l'amendement avait été retiré début janvier.
"D'ici mars, ça sera trop court", souligne Matignon
Or, Matignon a laissé entendre ce dimanche que la PMA ne sera pas forcément traitée dans la loi sur la famille annoncée pour mars. Selon les services du Premier ministre, "la question de la PMA peut être traitée toute seule", pas forcément dans la loi sur la famille dont le gouvernement a déjà annoncé la présentation en Conseil des ministres le 27 mars. Jean-Marc Ayrault souhaite en effet attendre les conclusions du Comité national d'éthique. "D'ici mars, ça sera trop court. Il (le Comité d'éthique) n'aura pas le temps de rendre un avis. Il a lui-même évoqué la nécessité d'un débat public", précise un collaboreur du Premier ministre.
"Le problème qui reste à régler, c'est de savoir si l'ensemble du texte de la loi famille sera examiné à la fin de l'année avec la PMA ou si on différencie les deux", a par ailleurs expliqué le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, entretenant ainsi la confusion sur le calendrier et les modalités d'une telle mesure.
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