Volkswagen affiche ses ambitions en France
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Volkswagen affiche ses ambitions en France
Jacques Rivoal, le PDG de Volkswagen France, décrypte les clés du succès du groupe dans l'Hexagone...
En 2012, Volkswagen ne compte pas appuyer sur la pédale de frein. D'ici à la fin de l'année, le constructeur allemand entend même passer de 7,5% du parc français à 8%. Et «c’est plutôt bien parti», confiait mardi le PDG de la marque en France, dans une interview accordée au Parisien.
Ventes et rentabilité solides
«On entend beaucoup dire qu’il y a une guerre des prix mais pour nous, l’important c’est de faire du volume et de gagner de l’argent. Or, sans trahir de secrets, notre maison-mère en Allemagne est très satisfaite de nos performances tant en volume de vente qu’en rentabilité», se félicite-t-il .
En effet, alors que le marché français s’est effondré de plus de 19,5% au premier trimestre, le constructeur allemand, lui, a tenu le choc en ce début d’année. Selon les chiffres publiés la semaine dernière par le Comité des constructeurs français d’automobile (CCFA), la marque Volkswagen n’a reculé que de 3,1%, à 7,67% de parts de marché.
Une stratégie multi-marque gagnante
Une performance qui fait suite à une année 2011 historique pour l’ensemble des marques du groupe (VW, Audi, Skoda, Seat, etc.) dans le monde mais aussi en France. «Avec 8,2 millions d’immatriculations, les ventes ont progressé de 14% dans un marché mondial en hausse de 5%», souligne Jacques Rivoal. Même succès en France, où les ventes de Volkswagen ont même progressé de 12,3% (11,6% pour la marque Volkswagen) alors que le marché français reculait de 2,1% !
Une réussite qui tient, selon le PDG du constructeur, à une excellente maîtrise du «multi-marquisme»: «Dans ce domaine, nous avons quelques années d’avance sur nos concurrents. Il faut reconnaître que cette stratégie n’est pas facile à mettre en œuvre. Mais les gains sont importants lorsque vous pouvez construire des voitures très différentes sur une même plateforme», explique-t-il.
2018 en ligne de mire
Pour garder une longueur d’avance, le groupe développerait actuellement une «plateforme complètement révolutionnaire» permettant, grâce à la standardisation de la position des moteurs, «de fabriquer aussi bien des petites voitures comme la Polo que de grandes berlines comme la Passat», explique le PDG de VW France. Objectif: réduire les coûts de production de l’ensemble des modèles.
«Nous visons une marge opérationnelle de 8% à l’horizon 2018», précise Jacques Rivoal. La rentabilité est en effet l’un des maîtres mots dela stratégie du «plan 2018» de Volkswagen, qui ambitionne de faire du groupe automobile allemand le premier constructeur mondial avec 10 millions d’immatriculations dans le monde à l’horizon 2018.
En 2012, Volkswagen ne compte pas appuyer sur la pédale de frein. D'ici à la fin de l'année, le constructeur allemand entend même passer de 7,5% du parc français à 8%. Et «c’est plutôt bien parti», confiait mardi le PDG de la marque en France, dans une interview accordée au Parisien.
Ventes et rentabilité solides
«On entend beaucoup dire qu’il y a une guerre des prix mais pour nous, l’important c’est de faire du volume et de gagner de l’argent. Or, sans trahir de secrets, notre maison-mère en Allemagne est très satisfaite de nos performances tant en volume de vente qu’en rentabilité», se félicite-t-il .
En effet, alors que le marché français s’est effondré de plus de 19,5% au premier trimestre, le constructeur allemand, lui, a tenu le choc en ce début d’année. Selon les chiffres publiés la semaine dernière par le Comité des constructeurs français d’automobile (CCFA), la marque Volkswagen n’a reculé que de 3,1%, à 7,67% de parts de marché.
Une stratégie multi-marque gagnante
Une performance qui fait suite à une année 2011 historique pour l’ensemble des marques du groupe (VW, Audi, Skoda, Seat, etc.) dans le monde mais aussi en France. «Avec 8,2 millions d’immatriculations, les ventes ont progressé de 14% dans un marché mondial en hausse de 5%», souligne Jacques Rivoal. Même succès en France, où les ventes de Volkswagen ont même progressé de 12,3% (11,6% pour la marque Volkswagen) alors que le marché français reculait de 2,1% !
Une réussite qui tient, selon le PDG du constructeur, à une excellente maîtrise du «multi-marquisme»: «Dans ce domaine, nous avons quelques années d’avance sur nos concurrents. Il faut reconnaître que cette stratégie n’est pas facile à mettre en œuvre. Mais les gains sont importants lorsque vous pouvez construire des voitures très différentes sur une même plateforme», explique-t-il.
2018 en ligne de mire
Pour garder une longueur d’avance, le groupe développerait actuellement une «plateforme complètement révolutionnaire» permettant, grâce à la standardisation de la position des moteurs, «de fabriquer aussi bien des petites voitures comme la Polo que de grandes berlines comme la Passat», explique le PDG de VW France. Objectif: réduire les coûts de production de l’ensemble des modèles.
«Nous visons une marge opérationnelle de 8% à l’horizon 2018», précise Jacques Rivoal. La rentabilité est en effet l’un des maîtres mots dela stratégie du «plan 2018» de Volkswagen, qui ambitionne de faire du groupe automobile allemand le premier constructeur mondial avec 10 millions d’immatriculations dans le monde à l’horizon 2018.
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