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Sarkozy débloque 430 millions d'euros pour l'emploi

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Sarkozy débloque 430 millions d'euros pour l'emploi Empty Sarkozy débloque 430 millions d'euros pour l'emploi

Message par tisiphoné Mer 18 Jan - 15:50

Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi une série de mesures d'urgence pour enrayer le chômage, d'un montant total de 430 millions d'euros. A l'issue du "sommet de crise" qui s'est tenu à l'Elysée avec patronat et syndicats, le chef de l'Etat a par ailleurs confirmé qu'il rendrait ses décisions sur le financement de la protection sociale (TVA sociale et flexibilité du temps de travail) "à la fin du mois".

L'effort financier annoncé sera financé par "redeploiement" de crédits déjà existants afin de "ne pas accroître nos déficits" et pourra être "doublé" par le Fonds social européen (150 millions d'euros) et des fonds paritaires qui gèrent la formation des salariés. La suppression pendant six mois des charges de l'embauche des jeunes de moins de 26 ans dans les TPE (très petites entreprises), qui figurait dans le rapport remis au président la semaine dernière par le député UMP Alain Joyandet, représente un coût de plus de 100 millions d'euros, selon l'Elysée.

Pour doper l'activité partielle, le gouvernement va mobiliser plus de 140 millions d'euros, notamment pour simplifier le dispositif actuel. Il faut "tout faire pour éviter de couper les liens entre le salarié et son entreprise, tout faire pour maintenir en activité les salariés (...) tout faire pour former les salariés dans l'entreprise plutôt que de les licencier", a dit Nicolas Sarkozy.

Le chef de l'Etat a également insisté sur la formation des chômeurs "très éloignés de l'emploi" en annonçant une enveloppe de 150 millions d'euros."Ceux qui ne connaissent plus d'activité professionnelle depuis au moins deux ans, tous sans exception, se verront proposer soit une formation, soit un emploi, soit un processus de resocialisation", a-t-il dit. Il a également confirmé, ainsi que l'avait annoncé le numéro 1 de la CGT Jean-Claude Mailly, que l'Etat allait "renforcer les effectifs de Pôle emploi" en embauchant 1.000 CDD. Ces recrutements représentent un coût de 39 millions d'euros, selon l'Elysée.

D'entrée de jeu, le chef de l'Etat a justifié par la "gravité de la crise" le calendrier accéléré qu'il a imposé aux syndicats et au patronat, qui redoutent d'être instrumentalisés à trois mois de la présidentielle. "On ne peut pas attendre les échéances politiques pour décider (...) se réfugier dans l'attentisme, ce serait donner raison à tous ceux qui jouent sur l'impuissance du politique et du syndicalisme pour prospérer", a-t-il lancé à l'ouverture du sommet.

Il est ressorti un "consensus sur l'activité partielle" et un autre "pour aborder la question de l'emploi en partant des besoins de l'entreprise", a indiqué Laurence Parisot à l'issue du sommet. Il s'agira de "repérer celui qui est chômage" et "qui a besoin d'être formé pour satisfaire aux besoins de l'entreprise". "Nous sommes prêts à nous engager sur un objectif de 60.000 formations" dans le cadre de la Préparation opérationnelle à l'emploi (POE), dispositif piloté par Pôle Emploi, a-t-elle ajouté. La patrone du Medef a qualifié cette réunion à l'Elysée de "très riche, très diverse".

François Chérèque a indiqué que la CFDT prenait les "quelques mesures utiles" avancées par le gouvernement lors du sommet social, tout en regrettant "le flou" entourant leur financement et "le flou total sur les futures décisions du gouvernement même sur le financement de la protection sociale". Tout en se disant "prêt" à se remettre autour d'une table pour continuer les discussions, le leader cédétiste a répété son opposition à une augmentation de la TVA, qui "n'a rien de sociale", selon lui.

Le numéro un de la CGT Bernard Thibault a estimé quant à lui que les mesures annoncées n'auront "pas d'impact sur l'emploi" et appelé à "la poursuite de la mobilisation". Il a dit aboutir à "un constat de désaccord" sur l'idée, défendue par des organisations patronales et "reprise à plusieurs reprises par le président de la République", que "la véritable cause du chômage était le coût du travail trop élevé" en France."Il va falloir rester mobilisés parce qu'il n'y a pas d'annonces plus précises", a-t-il ajouté à l'issue du sommet.
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