Les cendres de la mort-qui-tue

Les cendres volcaniques peuvent devenir particulièrement néfastes pour les avions car elles contiennent de la silice qui fond dans les réacteurs et peuvent donc les endommager. Les compagnies aériennes le savent bien. En 30 ans, près de 90 avions ont subi des pannes causées par des nuages de cendres. Parmi les cas les plus célèbres, on peut citer les éruptions du Galunggung en Indonésie en 1982 et ceux du Pinatubo aux Philippines en 1991.

On apprenait hier soir que l'éruption du volcan islandais avait recommencé à rejeter de grandes quantités de cendres, envoyant un nouveau nuage de particules vers la Grande-Bretagne.

«L'éruption du volcan en Islande s'est intensifiée et un nouveau nuage de cendres se répand au sud et à l'est en direction de la Grande-Bretagne», ont déclaré les services nationaux du trafic aérien qui gèrent l'espace aérien britannique, ajoutant: «Les dernières informations en provenance des services météo montrent que la situation empire dans quelques zones».
La dépêche

coincetabulle a écrit:je suis mort de rire ! mais alors la c'est lolesque !

le principe de précaution vole en éclat dés qu'il y a perte d'argent. lol lol lol

devant la nouveauté de l'évènement, je trouve moi que la réaction a été à la hauteur du risque.
parce que les gens que j'entends monter au créneau depuis deux jours (à noter la curieuse adéquation, à l'heure près avec le début de la semaine, les pertes financières et la montée de la grogne) semblent oublier que ce qui aurait pu se produire, c'est que tous les avions qui passent dans LE nœuds aérien par excellence, se crashe tout simplement.

donc à présent, il faut analyser la situations, les causes, les effets, et définir des procédure, mais inutile de se mettre à vociférer contre les décideurs sur ce point.

oscar a écrit:Déjà l’économie allait mal, la dette, le trou béant du déficit, où je devrais dire du cratère.
Voilà « une irruption intempestive » qui va nous coûter cher.
Un énorme nuage de cendre clou au sol les avions et leurs passagers qui crient « aux vols de leurs billets ! »
Une longue complainte générale d’une situation volcanique.

Il y a deux millions d'années, le strato-volcan du Mont-Dore a connu un épisode catastrophique encore plus puissant que celui de l'Eyjafjöll. Plusieurs dizaines de kilomètres carrés de matériaux volcaniques ont été éjectés.

Mais la dernière fois c'était il ya 200000 ans, c'est plus qu'une sieste mais il n'est pas mort contrairement au Cantal pour lequel les volcanologues ont signé l'avis de décès.

D’une explosivité extrême, ces deux volcans ont vu leur panache s’élever bien plus haut que celui de l’Eyjafjöll. « Ils ont atteint la stratosphère, la couche de l’atmosphère située au-delà de la troposphère, où se forment les nuages », commente Jean-François Lénat. Les cendres éjectées par le volcan islandais se trouvent précisément dans cette couche inférieure.
En attendant les volcanologues ne savent pas quand la prochaine éruption aura lieu. D’autant que, dans le Massif central, ce sont des édifices plus simples, les volcans de la chaîne des puys qui ont été les derniers points actifs, il y a moins de 7.000 ans. « Ce qu’on sait aujourd’hui, c’est que le volcanisme du Massif central est lié à un effet dans le manteau terrestre qui se produit au niveau des Alpes, analyse Jean-François Lénat. Lorsque le manteau se déplace, il exerce une poussée vers l’ouest. »
L’Observatoire de physique du globe est à l’affût des signaux sismiques qui témoigneraient d’une remontée de magma à travers la croûte. Les chercheurs guetteraient alors les déformations produites au niveau du sol.