"Charlie Hebdo" : que sait-on des agresseurs ?

07.01.2015

Après l'attaque de l'hebdomadaire par un commando armé, qui a fait 12 morts, les policiers sont sur la piste de 3 hommes ayant agi de sang-froid.

17 h 30. Parmi les victimes figure l'ancien directeur de cabinet du maire de Clermont-Ferrand, Michel Renaud, qui était invité par Cabu avec un autre Clermontois à assister à la conférence de rédaction de Charlie Hebdo.

17 h 15. François Hollande s'est rendu à l'hôpital parisien de l'Hôtel-Dieu pour y visiter la cellule d'urgence médico-psychologique mise en place après l'attentat sanglant contre la rédaction de Charlie Hebdo, a-t-on appris auprès de l'Élysée. "Le président est allé rendre visite pendant une demi-heure aux personnes présentes sur les lieux de l'attentat, prises en charge par la cellule d'urgence médico-psychologique", a-t-on précisé de même source.

17 heures. Six compagnies de CRS et escadrons de gendarmerie mobile, soit près de 500 hommes, ont "d'ores et déjà été déployés en renfort sur Paris", annonce le ministère de l'Intérieur.

16 h 30. Les drapeaux sont en berne sur l'Élysée, l'Assemblée nationale et le Sénat.

16 h 26. Les deux policiers tués sont le policier du SPHP, affecté à la protection de Charb prénommé Franck ; le second, rattaché au commissariat du 11e arrondissement, qui patrouillait à VTT, aurait été cueilli par les agresseurs alors qu'ils sortaient du bâtiment. Âgé de 42 ans, il se prénommait Ahmed.

16 h 15. Preuve de leur sang-froid selon un policier interrogé par l'Agence France-Presse, les agresseurs se seraient d'abord trompés de bâtiment, arrivant devant le 6 de la rue. "Là, ils n'ont pas tiré, ne se sont pas affolés et sont allés au 10, siège de la rédaction de Charlie Hebdo", indique-t-il.

16 heures. "Vos collègues journalistes ont été froidement assassinés." Pour le porte-parole du syndicat Unsa Police, Christophe Crépin, l'attentat de Charlie Hebdo est avant tout un assassinat de sang-froid. "Ils ont d'abord tué un policier du service de protection des personnalités, abattu d'un coup de fusil automatique. Ils ont ensuite assassiné vos collègues, qui étaient réunis en conférence de rédaction", poursuit le représentant syndical, encore sous le choc.

"On le voit clairement à la façon dont ils tiennent leurs armes, dont ils progressent calmement, froidement. Ils ont forcément reçu une formation de type militaire. Ce ne sont pas des illuminés qui ont agi sur un coup de tête", assure un autre policier à l'Agence France-Presse.

15 h 15. Il y a "trois criminels à l'origine" de l'attaque contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, a déclaré mercredi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, à l'issue d'une réunion de crise à l'Élysée.

15 h 7. Un appel à témoins a été lancé par la police judiciaire et un numéro vert a été activé : 08 05 02 17 17.

15 heures. La DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et la section antiterroriste (SAT) de la préfecture de Paris recherchent activement les auteurs en Seine-Saint-Denis.

14 heures. La fusillade qui a eu lieu mercredi matin contre Charlie Hebdo a fait douze morts, dont deux policiers, et huit blessés, dont quatre "en situation d'urgence absolue". Le directeur du journal, Charb, ainsi que les dessinateurs Cabu, Wolinski et Tignous et le journaliste Bernard Maris sont morts. Philippe Lançon figurerait parmi les blessés graves.

Attentat contre "Charlie Hebdo" : la rédaction décimée



EN DIRECT. Attentat contre "Charlie Hebdo" : la rédaction décimée


Par Les équipes du Point

La fusillade à Charlie Hebdo, qui a fait 12 morts, dont 2 policiers, et 8 blessés, dont 4 "en situation d'urgence absolue", a été commise par "trois criminels" a précisé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, tandis que Manuel Valls est arrivé sur place. Selon nos informations, le journaliste et dessinateur Charb, directeur de la publication, ainsi que les dessinateurs Cabu, Wolinski et Tignous ont été tués. Le journaliste Bernard Maris est lui aussi décédé et Philippe Lançon figurerait parmi les blessés graves.

Le journal a été touché le jour de sa conférence de rédaction hebdomadaire, qui a lieu chaque mercredi matin avec tous les journalistes. Selon le porte-parole du syndicat UNSA Police Christophe Crépin, encore sous le choc, l'attentat contre Charlie Hebdo est avant tout un assassinat de sang froid. Les agresseurs "ont d'abord tué un policier du service de protection des personnalités, abattu d'un coup de fusil automatique. Ils ont ensuite assassiné des journalistes, qui étaient réunis en conférence de rédaction". Ce dernier, prénommé Franck, était affecté à la protection du rédacteur en chef de l'hebdo, Charb.

L'autre policier assassiné, rattaché au commissariat du 11e arrondissement, qui patrouillait à VTT, aurait été cueilli par les agresseurs alors qu'ils sortaient du bâtiment. Âgé de 42 ans, il se prénommait Ahmed. Depuis février 2006 et la première affaire des caricatures de Mahomet, les locaux du journal satirique, à plusieurs reprises la cible de menaces, faisaient l'objet d'une protection policière.

À 15 heures, une vingtaine de véhicules de secours étaient toujours présents devant les locaux de Charlie Hebdo, derrière le boulevard Richard-Lenoir, dans le 11e arrondissement, ce qui pourrait indiquer que toutes les victimes n'ont pas encore pu être prises en charge. Un appel à témoins a été lancé par la police judiciaire et un numéro vert a été activé : 08.05.02.17.17.

La DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et la section antiterroriste (SAT) de la préfecture de Paris recherchent activement les auteurs en Seine-Saint-Denis. Les hommes armés ont changé de véhicule place du Colonel-Fabien, dans le 10e arrondissement. Les policiers auraient perdu leur trace porte de Pantin (à la sortie de Paris), où ils ont percuté un piéton, selon BFM TV.

09.01.2015

09h14 : INFO RTL : Prise d'otage dans une entreprise à Dammartin-en-Goêle. D'après nos informations il y aurait une prise d'otage qui serait en train de se dérouler dans une entreprise de la commune.