Nouvelle polémique sur le salaire de Thierry Lepaon
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Nouvelle polémique sur le salaire de Thierry Lepaon
06.01.2015
Contrairement à ce que clame Thierry Lepaon, sa rémunération de 5200 euros net par mois n'a été baissée qu'en décembre 2014, soit quelques semaines après la pluie des révélations le concernant.
Les dires de Thierry Lepaon sont de nouveau mis en doute. Sur la sellette depuis l'automne dernier, le numéro un de la CGT avait réuni les cadres de son syndicat à la mi-décembre pour «rétablir quelques vérités». Depuis il ne cesse de répèter: «J'ai demandé à faire baisser mon salaire dès mon arrivée», soit en mars 2013. La confédération lui a bien proposé à cette époque une rémunération de 5200 euros net mensuel avec un treizième mois. Thierry Lepaon affirme avoir jugé la somme «trop élevée pour un secrétaire général de la CGT». «J'ai donc demandé qu'elle soit ramenée à 4000 euros», s'était-il justifié. Depuis le syndicat a mené l'enquête, dont Le Parisien s'est procuré les premiers résultats. Selon le quotidien, la modification de sa rémunération a bien eu lieu mais en décembre dernier, soit quelques semaines après la révélation des scandales frappant le secrétaire général de la CGT.
Poussé vers la sortie
Le montant réel du salaire du secrétaire général n'est pas la seule affaire qui met en péril son mandat. L'automne dernier, mille-feuilles d'accusations envers le successeur de Bernard Thibault. Par exemple: sa prime de départ de Normandie estimée à près de 35.000 euros ou les travaux dispendieux de son appartement et de son bureau aux frais de la CGT elle-même. Début décembre, un rapport d'étape avait souligné des montants «manifestement trop élevés» et «des factures exagérées».
Depuis décembre, sept membres de la commission financière de contrôle (CFC), élue par le congrès des syndicats de la CGT, épluchent les comptes et passe au peigne fin tout indice potentiel sur le train de vie du chef. Le rapport d'investigations de janvier devrait être présenté ce mardi à la commission exécutive de la CGT. La direction élargie du syndicat se réunit ces deux jours pour mesurer les rapports de force concernant le sort de Thierry Lepaon, à l'heure où les appels à sa démission se multiplient. La crédibilité de Thierry Lepaon est «perdue à l'intérieur comme à l'extérieur», a commenté auprès du Monde l'ancien secrétaire général de la central, Louis Viannet. L'étau continue de se resserrer.
Contrairement à ce que clame Thierry Lepaon, sa rémunération de 5200 euros net par mois n'a été baissée qu'en décembre 2014, soit quelques semaines après la pluie des révélations le concernant.
Les dires de Thierry Lepaon sont de nouveau mis en doute. Sur la sellette depuis l'automne dernier, le numéro un de la CGT avait réuni les cadres de son syndicat à la mi-décembre pour «rétablir quelques vérités». Depuis il ne cesse de répèter: «J'ai demandé à faire baisser mon salaire dès mon arrivée», soit en mars 2013. La confédération lui a bien proposé à cette époque une rémunération de 5200 euros net mensuel avec un treizième mois. Thierry Lepaon affirme avoir jugé la somme «trop élevée pour un secrétaire général de la CGT». «J'ai donc demandé qu'elle soit ramenée à 4000 euros», s'était-il justifié. Depuis le syndicat a mené l'enquête, dont Le Parisien s'est procuré les premiers résultats. Selon le quotidien, la modification de sa rémunération a bien eu lieu mais en décembre dernier, soit quelques semaines après la révélation des scandales frappant le secrétaire général de la CGT.
Poussé vers la sortie
Le montant réel du salaire du secrétaire général n'est pas la seule affaire qui met en péril son mandat. L'automne dernier, mille-feuilles d'accusations envers le successeur de Bernard Thibault. Par exemple: sa prime de départ de Normandie estimée à près de 35.000 euros ou les travaux dispendieux de son appartement et de son bureau aux frais de la CGT elle-même. Début décembre, un rapport d'étape avait souligné des montants «manifestement trop élevés» et «des factures exagérées».
Depuis décembre, sept membres de la commission financière de contrôle (CFC), élue par le congrès des syndicats de la CGT, épluchent les comptes et passe au peigne fin tout indice potentiel sur le train de vie du chef. Le rapport d'investigations de janvier devrait être présenté ce mardi à la commission exécutive de la CGT. La direction élargie du syndicat se réunit ces deux jours pour mesurer les rapports de force concernant le sort de Thierry Lepaon, à l'heure où les appels à sa démission se multiplient. La crédibilité de Thierry Lepaon est «perdue à l'intérieur comme à l'extérieur», a commenté auprès du Monde l'ancien secrétaire général de la central, Louis Viannet. L'étau continue de se resserrer.
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