Mort de Rémi Fraisse : Valls défend bec et ongles Cazeneuve
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Mort de Rémi Fraisse : Valls défend bec et ongles Cazeneuve
28.10.2014
Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré mardi qu'il n'accepterait pas les "accusations" contre le ministre de l'Intérieur après le décès de Rémi Fraisse.
Le Premier ministre Manuel Valls a défendu mardi le ministre de l'Intérieur en expliquant qu'il n'accepterait pas les "mises en causes" et les "accusations" contre Bernard Cazeneuve, évoquant les attaques des écologistes contre les forces de l'ordre, après la mort de Rémi Fraisse à Sivens (Tarn). "Je n'accepte pas et je n'accepterai pas les mises en cause, les accusations qui ont été portées en dehors de l'hémicycle à l'encontre du ministre de l'Intérieur", a-t-il dit à l'Assemblée, dans un silence total, défendant aussi "l'action des policiers et des gendarmes" et appelant à "la décence et la tempérance".
"Je n'accepterai pas la mise en cause des policiers et des gendarmes qui ont compté de nombreux blessés dans leurs rangs" et qui sont "confrontés souvent à une violence extrême", a-t-il ajouté, en répondant à une question du président du groupe PS Bruno Le Roux. "Je n'accepterai pas non plus ces violences. (...) Il n'y a pas de place dans notre République et dans la démocratie pour les casseurs, et, là aussi, la justice doit passer", a-t-il dit dans une intervention ponctuée d'applaudissements sur les bancs PS, et par quelques élus de droite. Il a fait appel à "la dignité" et "à la responsabilité", "à la décence et à la tempérance" par "respect" pour le jeune homme.
Projet surdimensionné
D'autre part, Manuel Valls a expliqué que le projet d'édification du barrage de Sivens dans le Tarn avait "respecté les procédures" et qu'il "appartenait" au conseil général du Tarn de décider d'une éventuelle évolution de ce projet contesté vivement depuis un an. Le projet "est conduit depuis le début dans le respect des procédures prévues par le code de l'environnement", a-t-il déclaré en réponse à une question du coprésident des députés EELV, François de Rugy, sur la mort de Rémi Fraisse. "C'est à la demande de l'État qu'un rapport d'expertises a été fait", a-t-il ajouté. "Ses conclusions visent à renforcer le volet environnemental, ne demandent pas l'arrêt du projet, ne demandent pas non plus le statu quo", a-t-il dit.
Dans leur rapport publié lundi, les experts jugent le projet surdimensionné et regrettent que le choix d'un barrage en travers de la vallée ait été privilégié "sans réelle analyse des solutions alternatives possibles". Évoquant un "coût d'investissement élevé", ils évoquent aussi "un risque financier important" si le dossier est maintenu en l'état.
Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré mardi qu'il n'accepterait pas les "accusations" contre le ministre de l'Intérieur après le décès de Rémi Fraisse.
Le Premier ministre Manuel Valls a défendu mardi le ministre de l'Intérieur en expliquant qu'il n'accepterait pas les "mises en causes" et les "accusations" contre Bernard Cazeneuve, évoquant les attaques des écologistes contre les forces de l'ordre, après la mort de Rémi Fraisse à Sivens (Tarn). "Je n'accepte pas et je n'accepterai pas les mises en cause, les accusations qui ont été portées en dehors de l'hémicycle à l'encontre du ministre de l'Intérieur", a-t-il dit à l'Assemblée, dans un silence total, défendant aussi "l'action des policiers et des gendarmes" et appelant à "la décence et la tempérance".
"Je n'accepterai pas la mise en cause des policiers et des gendarmes qui ont compté de nombreux blessés dans leurs rangs" et qui sont "confrontés souvent à une violence extrême", a-t-il ajouté, en répondant à une question du président du groupe PS Bruno Le Roux. "Je n'accepterai pas non plus ces violences. (...) Il n'y a pas de place dans notre République et dans la démocratie pour les casseurs, et, là aussi, la justice doit passer", a-t-il dit dans une intervention ponctuée d'applaudissements sur les bancs PS, et par quelques élus de droite. Il a fait appel à "la dignité" et "à la responsabilité", "à la décence et à la tempérance" par "respect" pour le jeune homme.
Projet surdimensionné
D'autre part, Manuel Valls a expliqué que le projet d'édification du barrage de Sivens dans le Tarn avait "respecté les procédures" et qu'il "appartenait" au conseil général du Tarn de décider d'une éventuelle évolution de ce projet contesté vivement depuis un an. Le projet "est conduit depuis le début dans le respect des procédures prévues par le code de l'environnement", a-t-il déclaré en réponse à une question du coprésident des députés EELV, François de Rugy, sur la mort de Rémi Fraisse. "C'est à la demande de l'État qu'un rapport d'expertises a été fait", a-t-il ajouté. "Ses conclusions visent à renforcer le volet environnemental, ne demandent pas l'arrêt du projet, ne demandent pas non plus le statu quo", a-t-il dit.
Dans leur rapport publié lundi, les experts jugent le projet surdimensionné et regrettent que le choix d'un barrage en travers de la vallée ait été privilégié "sans réelle analyse des solutions alternatives possibles". Évoquant un "coût d'investissement élevé", ils évoquent aussi "un risque financier important" si le dossier est maintenu en l'état.
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