La France, deuxième plus gros espion des États-Unis ?
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La France, deuxième plus gros espion des États-Unis ?
24.05.2014
C'est l'ancien secrétaire à la Défense Robert Gates qui l'affirme : la France est "le plus compétent" voleur de technologies américaines derrière la Chine.
Quelle est la nation qui dérobe le plus de secrets industriels aux Américains derrière la Chine ? La Russie ? L'Iran ? La Corée du Nord ? Pas du tout ! C'est la France, pourtant un des plus grands alliés des États-Unis, affirme Robert Gates. L'ancien secrétaire à la Défense de George W. Bush et de Barack Obama a fait ces révélations lors d'une apparition au Conseil des relations étrangères, un think tank. "Il y a probablement une douzaine ou une quinzaine de pays qui volent notre technologie de cette manière." Parmi "les plus compétents", après les Chinois, ce sont les Français, clame-t-il, alors que la justice américaine vient d'inculper en début de semaine cinq militaires chinois pour cyber-espionnage.
Robert Gates raconte une petite expérience à laquelle il se livre lorsqu'il s'adresse à des hommes d'affaires américains. Il leur demande "combien d'entre vous vont à Paris pour affaires ?" Un grand nombre de mains se lèvent. "Combien d'entre vous emportent leur ordinateur portable ?" De nouveau, les mains se lèvent. "Combien d'entre vous emportent leur ordinateur au dîner ?" interroge-t-il enfin. Et là, rares sont ceux qui répondent.
"Depuis des années, estime Robert Gates, qui a dirigé un temps la CIA sous George Bush père et a donc une certaine expérience dans le domaine, les services français s'introduisent clandestinement dans les chambres d'hôtel d'hommes d'affaires américains et subrepticement téléchargent le contenu de leurs ordinateurs" s'ils pensent que cela peut être utile aux industriels français. Et ça ne date pas d'hier, estime Gates, qui apparemment a étudié l'histoire française : "La France est un pays mercantile - le gouvernement et les milieux d'affaires marchent main dans la main - depuis Louis XIV." Mazette !
Pratique déloyale
En revanche, les États-Unis, eux, sont blancs comme neige et rejettent ce genre de pratique déloyale. "Les gens ont du mal à le croire, reconnaît-il, mais nous sommes presque les seuls dans le monde à ne pas utiliser nos services secrets pour fournir un avantage concurrentiel à nos entreprises." La CIA récolte pourtant "une énorme quantité d'informations" sur les réseaux électriques, les réseaux d'alimentation en eau, le poids des ponts de pays étrangers qui pourraient être très utiles à des entreprises américaines. Mais dans toute sa carrière, malgré ses tentatives, il n'a jamais réussi à intéresser les cinq ou six secrétaires d'État au Commerce avec qui il a travaillé "à devenir un facilitateur pour transmettre les informations de la CIA à des groupes américains".
On comprend qu'il ait un peu de mal à convaincre les foules après les révélations de ces derniers mois sur les agissements de la NSA, qui a pénétré les systèmes informatiques de plusieurs grands groupes étrangers, notamment la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras. Les Brésiliens disent que l'agence américaine cherchait des informations sur les réserves pétrolières ou sur les futures licences de forages. Les autorités américaines jurent la main sur le coeur que la NSA n'a pas agi pour le bien d'un groupe américain en particulier, mais reconnaissent que l'espionnage industriel permet d'aider les États-Unis à mieux se positionner face aux concurrents. Un distinguo subtil...
C'est l'ancien secrétaire à la Défense Robert Gates qui l'affirme : la France est "le plus compétent" voleur de technologies américaines derrière la Chine.
Quelle est la nation qui dérobe le plus de secrets industriels aux Américains derrière la Chine ? La Russie ? L'Iran ? La Corée du Nord ? Pas du tout ! C'est la France, pourtant un des plus grands alliés des États-Unis, affirme Robert Gates. L'ancien secrétaire à la Défense de George W. Bush et de Barack Obama a fait ces révélations lors d'une apparition au Conseil des relations étrangères, un think tank. "Il y a probablement une douzaine ou une quinzaine de pays qui volent notre technologie de cette manière." Parmi "les plus compétents", après les Chinois, ce sont les Français, clame-t-il, alors que la justice américaine vient d'inculper en début de semaine cinq militaires chinois pour cyber-espionnage.
Robert Gates raconte une petite expérience à laquelle il se livre lorsqu'il s'adresse à des hommes d'affaires américains. Il leur demande "combien d'entre vous vont à Paris pour affaires ?" Un grand nombre de mains se lèvent. "Combien d'entre vous emportent leur ordinateur portable ?" De nouveau, les mains se lèvent. "Combien d'entre vous emportent leur ordinateur au dîner ?" interroge-t-il enfin. Et là, rares sont ceux qui répondent.
"Depuis des années, estime Robert Gates, qui a dirigé un temps la CIA sous George Bush père et a donc une certaine expérience dans le domaine, les services français s'introduisent clandestinement dans les chambres d'hôtel d'hommes d'affaires américains et subrepticement téléchargent le contenu de leurs ordinateurs" s'ils pensent que cela peut être utile aux industriels français. Et ça ne date pas d'hier, estime Gates, qui apparemment a étudié l'histoire française : "La France est un pays mercantile - le gouvernement et les milieux d'affaires marchent main dans la main - depuis Louis XIV." Mazette !
Pratique déloyale
En revanche, les États-Unis, eux, sont blancs comme neige et rejettent ce genre de pratique déloyale. "Les gens ont du mal à le croire, reconnaît-il, mais nous sommes presque les seuls dans le monde à ne pas utiliser nos services secrets pour fournir un avantage concurrentiel à nos entreprises." La CIA récolte pourtant "une énorme quantité d'informations" sur les réseaux électriques, les réseaux d'alimentation en eau, le poids des ponts de pays étrangers qui pourraient être très utiles à des entreprises américaines. Mais dans toute sa carrière, malgré ses tentatives, il n'a jamais réussi à intéresser les cinq ou six secrétaires d'État au Commerce avec qui il a travaillé "à devenir un facilitateur pour transmettre les informations de la CIA à des groupes américains".
On comprend qu'il ait un peu de mal à convaincre les foules après les révélations de ces derniers mois sur les agissements de la NSA, qui a pénétré les systèmes informatiques de plusieurs grands groupes étrangers, notamment la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras. Les Brésiliens disent que l'agence américaine cherchait des informations sur les réserves pétrolières ou sur les futures licences de forages. Les autorités américaines jurent la main sur le coeur que la NSA n'a pas agi pour le bien d'un groupe américain en particulier, mais reconnaissent que l'espionnage industriel permet d'aider les États-Unis à mieux se positionner face aux concurrents. Un distinguo subtil...
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