Remaniement : Hollande et Ayrault se sont entretenus

31.03.2014

Le président téléphone et consulte beaucoup. Il devait rencontrer le premier ministrable Manuel Valls à 10 heures, mais leur rendez-vous a été "décalé".

13 h 10. Jean-Marc Ayrault doit déjeuner à l'Élysée avec le chef de l'État selon les agendas délivrés par les services du président de la République et du Premier ministre. Mais les conseillers de Jean-Marc Ayrault n'étaient pas en mesure de dire lundi à la mi-journée si ce déjeuner était bel et bien maintenu.

12 h 40. Le président du MoDem François Bayrou, qui a remporté dimanche soir haut la main la mairie de Pau, a estimé lundi sur France Inter que la gauche était "à un moment de rupture" après la débâcle des municipales.

12 h 38. Une source gouvernementale confirme que François Hollande et Jean-Marc Ayrault se sont déjà entretenus ce matin, durant deux heures.

12 h 35. Dans un communiqué, le FN revendique la victoire dans "12 villes" ainsi que l'élection de 1 546 conseillers municipaux.

12 h 31. Jean-François Copé demande à être reçu par François Hollande, qui ne peut "plus gouverner sans partage" au lendemain de la débâcle du PS aux municipales.

12 h 30. D'après BFM TV, François Hollande et Jean-Marc Ayrault se seraient entretenus durant une heure ce matin, à l'Élysée.

12 h 19. Selon nos informations, Manuel Valls est actuellement à l'Élysée.

12 heures. Selon nos informations, le premier secrétaire du PS est actuellement reçu à Matignon.

11 h 30. L'important n'est "pas le casting (du gouvernement), mais le scénario", prévient le président PS de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, dans un billet posté sur son blog et dans lequel il plaide par ailleurs pour un "solide pacte de cohésion sociale" à côté du pacte de responsabilité.

10 h 53. Le rendez-vous entre Hollande et Valls prévu lundi à 10 heures a été "décalé", selon l'entourage de Valls.

10 h 28. Attendu à l'Élysée, Manuel Valls reste invisible. Le ministre de l'Intérieur, favori des Français pour succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon, n'est pas apparu à l'Élysée, où il avait rendez-vous à 10 heures avec François Hollande, selon l'agenda officiel du chef de l'État, a constaté un journaliste de l'AFP. Attendu par de nombreux journalistes devant les grilles du ministère de l'Intérieur, place Beauvau, à deux pas du palais présidentiel qu'il rejoint le plus souvent à pied, le ministre de l'Intérieur est resté invisible. Aucun membre du service de presse de l'Élysée n'a pu être joint immédiatement pour préciser si le rendez-vous avait été discrètement maintenu, annulé ou reporté.

10 h 12. "Je dis stop au pacte de responsabilité. En l'état, il est invotable et il ne sera pas voté par la majorité. Ou alors, il faudra aller chercher des voix au centre et à droite et j'ai l'impression que le président de la République n'en trouvera pas beaucoup", a déclaré Jean-Vincent Placé, chef de file des sénateurs écologistes

10 h 5. Invitée de BFM, Marine Le Pen a assuré que son parti avait "dépassé les objectifs qu'il s'était fixés, tant en termes de listes que d'élus et de villes conquises".

9 h 46. "Il faut changer de Premier ministre, même si c'est injuste", déclare Julien Dray, vice-président (PS) de la région Ile-de-France.

9 h 45. Le gouvernement doit "changer de trajectoire", selon le député PS de Paris Jean-Christophe Cambadélis.

9 h 40. Victorieux dimanche à Lyon avec 50,65 % des voix, le sénateur-maire Gérard Collomb a répondu à France Inter, qui l'interrogeait sur Jean-Marc Ayrault : "Il est clair qu'on a besoin d'un souffle fort, parce que la défaite a été extrêmement sévère. Il faut vraiment repartir de l'avant."

9 h 31. Sur Europe 1, Alain Juppé se félicite de la "vague bleue" pour la droite qui doit "préparer l'alternance" après ces élections municipales. Pour le maire de Bordeaux, François Hollande doit opérer "un changement profond avec des professionnels". "La gauche a subi une défaite cuisante. Ceci doit nous mettre devant nos responsabilités. La responsabilité de la droite et du centre, c'est de préparer l'alternance."

9 h 20. Reçu par RTL, Jean-François Copé estime qu'il est "impossible" pour François Hollande "de conserver l'équipe gouvernementale, après le désaveu des municipales, et qu'il fallait changer de Premier ministre. "C'est impossible pour le président de conserver cette équipe gouvernementale en l'état, avec un tel désaveu." "Pour moi, c'est le Premier ministre" qu'il faut changer, a ajouté le président de l'UMP.

9 heures. Le ministre de l'Agriculture et proche de François Hollande Stéphane Le Foll a annoncé lundi que le chef de l'État prendrait la parole, "sans doute à la télévision", pour "s'expliquer" après la déroute électorale de son camp aux municipales.

8 h 35. Pour Henri Guaino, député UMP des Yvelines, le Front national est responsable de l'accentuation d'un "mouvement de balancier permanent" entre gauche et droite, qui rendrait la France ingouvernable.

8 h 30. François Rebsamen (PS), réélu maire de Dijon, a dénoncé lundi le "défaut d'explication" du gouvernement et de François Hollande qui ne "parlent pas à la gauche".

8 h 20.Une rencontre prévue à 8 h 30 lundi matin à Matignon entre Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls a été "reportée à plus tard dans la journée", a-t-on appris auprès des services du Premier ministre, confirmant une information de BFM TV. Manuel Valls doit s'entretenir à 10 heures avec le chef de l'État, lequel a prévu de déjeuner ensuite avec Jean-Marc Ayrault vers 13 h.

8 h 15. Thierry Mandon, porte-parole des députés socialistes, estime que François Hollande est "contraint" de changer d'équipe dès lundi.

8 h 10. Selon les estimations du Monde, la gauche devrait perdre plusieurs dizaines de métropoles et de communautés urbaines, dont celles de Paris, Lyon, Marseille, Lille et Bordeaux.

8 heures. "Les Français ont voulu voir que ce que le FN est capable de faire", déclare sur i>Télé Florian Philippot, vice-président du FN qui a échoué à prendre la mairie de Forbach. "Nous avons dû subir quelques défaites hier soir, mais aussi beaucoup de victoires", avec "partout des centaines et des centaines de conseillers municipaux. Je crois que nous sommes à 1 300 sur toute la France."