Colombes : un homme en garde à vue après une agression et un viol

12.08.2013

Un homme de 26 ans a été interpellé et placé en garde à vue ce lundi matin, soupçonné d'avoir agressé très violemment une femme de 32 ans à Colombes (Hauts-de-Seine) mercredi dernier et d'en avoir violé une autre, âgée d'une vingtaine d'années, quelques minutes plus tard.

Une agression et un viol en moins d'une heure

Les faits se sont produits aux alentours de 22 heures, mercredi.
La première victime, responsable marketing dans une entreprise dédiée aux services à la personne, sortait de la gare de Colombes pour regagner son domicile lorsqu'elle s'est faite attaquer. C'est l'homme avec qui elle discutait au téléphone en marchant qui a prévenu la police après avoir entendu le cri étouffé de son interlocutrice. Celle-ci a été retrouvée par les policiers gisant sur le sol, inconsciente.

«Ma fille baignait dans une marre de sang. Elle a été frappée à coups de poing au visage à de très nombreuses reprises. Elle est actuellement toujours dans le coma à l'hôpital Beaujon» à Clichy, a raconté sa mère. A l'heure qu'il est, le pronostic vital de la jeune femme «ne semble plus engagé», a assuré le parquet de Nanterre.

Une quarantaine de minutes plus tard, l'agresseur présumé s'en est pris à une autre jeune femme, qui regagnait également son domicile depuis la gare de Colombes. Il l'a violée sous la menace d'un couteau et lui a dérobé son sac.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire qui, grâce aux images de vidéosurveillance, a interpellé ce lundi l'agresseur présumé à son domicile. «Nous avons pu très vite faire le rapprochement entre les deux affaires», a expliqué le procureur M. Gelli. Des vérifications ADN sont actuellement en cours.

Déjà condamné pour agression sexuelle

Le suspect a déjà un lourd casier judiciaire. Il «est très défavorablement connu des services de police pour de nombreux faits de violence, de vols, et une agression sexuelle commise en juin 2009 et pour laquelle il avait déjà purgé sa peine», a ajouté le procureur.

Au moment des faits, il purgeait une autre peine, bénéficiant d'un régime de semi-liberté, pour «conduite en état d'ivresse, conduite sans permis de conduire, recel, refus d'obtempérer, dégradation». Incarcéré en août 2012, il se trouvait en semi-liberté depuis mai 2013.