Israël va libérer des prisonniers palestiniens
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Israël va libérer des prisonniers palestiniens
20.07.2013
Le secrétaire d’État américain, John Kerry, a arraché vendredi 19 juillet un accord de principe sur la reprise de négociations de paix israélo-palestiniennes, au terme de son sixième voyage dans la région. Une réunion sera organisée à Washington la semaine prochaine entre négociateurs palestiniens et israéliens pour relancer les pourparlers de paix, au point mort depuis près de trois ans.
"J'ai le plaisir d'annoncer que nous sommes parvenus à un accord qui établit la base d'une reprise des négociations sur le statut final entre Palestiniens et Israéliens", a annoncé M. Kerry depuis Amman, en Jordanie. "L'accord est en cours de finalisation, nous n'allons donc absolument par parler de ces éléments pour l'instant", a-t-il expliqué. Il a rendu hommage au "leadership courageux" du président palestinien, Mahmoud Abbas, et du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. "Tous les deux ont choisi de faire des choix difficiles et jouer un rôle-clé", a assuré M. Kerry.
"QUATRE ANS DE MARASME DIPLOMATIQUE TOUCHENT À LEUR FIN"
Cet accord, trouvé in extremis, intervient après un marathon d'entretiens entre John Kerry et les représentants des deux camps. Lors de ces dernières rencontres, "des progrès ont été réalisés qui ont rendu possible un accord sur des principes permettant la reprise des négociations", a déclaré le porte-parole du président palestinien. Du côté israélien, la responsable des négociateurs, Tzipi Livni, a salué l'annonce de cet accord. On a eu "de longs mois de scepticisme et de cynisme", a déclaré celle qui est aussi ministre de la justice israélienne. "Mais, à présent, quatre ans de marasme diplomatique approchent de leur fin."
Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a en revanche rejeté "la reprise des négociations", un porte-parole du mouvement, Sami Abou Zouhri, réaffirmant que "M. Abbas n'a aucune légitimité pour négocier au nom du peuple palestinien sur des questions fondamentales".
La représentante de la diplomatie de l'Union européenne (UE) Catherine Ashton a "chaleureusement salué" l'annonce de M.Kerry, louant le "courage" des deux parties et le travail du secrétaire d'Etat américain.
LES FRONTIÈRES DE 1967, PRINCIPAL POINT D'ACHOPPEMENT
Jeudi, le processus semblait encore mal engagé, les dirigeants palestiniens ayant décidé de rejeter l'offre de négociations. Dans leur contre-proposition, ils demandaient "une référence claire aux frontières de 1967, l'arrêt de la colonisation et des éclaircissements sur la question de la libération des prisonniers".
Des revendications rejetées par le vice-ministre israélien des affaires étrangères, Zeev Elkin, qui a déclaré que "préjuger des concessions auxquelles Israël est prêt avant même l'ouverture de négociations avec les Palestiniens ne sera jamais couronné de succès".
"Il y aura des libérations de prisonniers", a pour sa part déclaré samedi le ministre israélien des affaires stratégiques et du renseignement, Youval Steinitz, dans une interview à Radio Israël. "Je ne veux pas donner de chiffres, mais des prisonniers importants, emprisonnés depuis des dizaines d'années, [seront relâchés]", a-t-il ajouté, précisant que ces libérations interviendraient par étapes. Youval Steinitz a précisé cependant qu'Israël ne céderait pas sur les autres points de friction, notamment sur la délimitation d'un futur Etat palestinien sur la base des frontières de 1967, ni sur l'arrêt de la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le président américain Barack Obama avait appelé le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, pour l'exhorter à travailler à une reprise des négociations "le plus tôt possible". John Kerry avait ensuite passé plus de quatre heures au téléphone avec les dirigeants israéliens et palestiniens, avant de rencontrer le président Mahmoud Abbas et le négociateur Saëb Erakat à Ramallah.
Les dernières négociations directes entre Israéliens et Palestiniens remontent à septembre 2010. Elles avaient alors duré moins d'un mois, après la reprise, le 26 septembre, de la colonisation dans les territoires occupés.
Le secrétaire d’État américain, John Kerry, a arraché vendredi 19 juillet un accord de principe sur la reprise de négociations de paix israélo-palestiniennes, au terme de son sixième voyage dans la région. Une réunion sera organisée à Washington la semaine prochaine entre négociateurs palestiniens et israéliens pour relancer les pourparlers de paix, au point mort depuis près de trois ans.
"J'ai le plaisir d'annoncer que nous sommes parvenus à un accord qui établit la base d'une reprise des négociations sur le statut final entre Palestiniens et Israéliens", a annoncé M. Kerry depuis Amman, en Jordanie. "L'accord est en cours de finalisation, nous n'allons donc absolument par parler de ces éléments pour l'instant", a-t-il expliqué. Il a rendu hommage au "leadership courageux" du président palestinien, Mahmoud Abbas, et du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. "Tous les deux ont choisi de faire des choix difficiles et jouer un rôle-clé", a assuré M. Kerry.
"QUATRE ANS DE MARASME DIPLOMATIQUE TOUCHENT À LEUR FIN"
Cet accord, trouvé in extremis, intervient après un marathon d'entretiens entre John Kerry et les représentants des deux camps. Lors de ces dernières rencontres, "des progrès ont été réalisés qui ont rendu possible un accord sur des principes permettant la reprise des négociations", a déclaré le porte-parole du président palestinien. Du côté israélien, la responsable des négociateurs, Tzipi Livni, a salué l'annonce de cet accord. On a eu "de longs mois de scepticisme et de cynisme", a déclaré celle qui est aussi ministre de la justice israélienne. "Mais, à présent, quatre ans de marasme diplomatique approchent de leur fin."
Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a en revanche rejeté "la reprise des négociations", un porte-parole du mouvement, Sami Abou Zouhri, réaffirmant que "M. Abbas n'a aucune légitimité pour négocier au nom du peuple palestinien sur des questions fondamentales".
La représentante de la diplomatie de l'Union européenne (UE) Catherine Ashton a "chaleureusement salué" l'annonce de M.Kerry, louant le "courage" des deux parties et le travail du secrétaire d'Etat américain.
LES FRONTIÈRES DE 1967, PRINCIPAL POINT D'ACHOPPEMENT
Jeudi, le processus semblait encore mal engagé, les dirigeants palestiniens ayant décidé de rejeter l'offre de négociations. Dans leur contre-proposition, ils demandaient "une référence claire aux frontières de 1967, l'arrêt de la colonisation et des éclaircissements sur la question de la libération des prisonniers".
Des revendications rejetées par le vice-ministre israélien des affaires étrangères, Zeev Elkin, qui a déclaré que "préjuger des concessions auxquelles Israël est prêt avant même l'ouverture de négociations avec les Palestiniens ne sera jamais couronné de succès".
"Il y aura des libérations de prisonniers", a pour sa part déclaré samedi le ministre israélien des affaires stratégiques et du renseignement, Youval Steinitz, dans une interview à Radio Israël. "Je ne veux pas donner de chiffres, mais des prisonniers importants, emprisonnés depuis des dizaines d'années, [seront relâchés]", a-t-il ajouté, précisant que ces libérations interviendraient par étapes. Youval Steinitz a précisé cependant qu'Israël ne céderait pas sur les autres points de friction, notamment sur la délimitation d'un futur Etat palestinien sur la base des frontières de 1967, ni sur l'arrêt de la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le président américain Barack Obama avait appelé le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, pour l'exhorter à travailler à une reprise des négociations "le plus tôt possible". John Kerry avait ensuite passé plus de quatre heures au téléphone avec les dirigeants israéliens et palestiniens, avant de rencontrer le président Mahmoud Abbas et le négociateur Saëb Erakat à Ramallah.
Les dernières négociations directes entre Israéliens et Palestiniens remontent à septembre 2010. Elles avaient alors duré moins d'un mois, après la reprise, le 26 septembre, de la colonisation dans les territoires occupés.
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