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Egypte Les Frères musulmans tombent le masque

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Egypte Les Frères musulmans tombent le masque  Empty Egypte Les Frères musulmans tombent le masque

Message par tisiphoné Mar 27 Nov - 13:41

Le président Mohamed Morsi s’arroge de nouveaux pouvoirs. L’Égypte révolutionnaire gronde dans la rue. La répression s’abat, comme au temps du régime de Moubarak.

Il faudrait le croire sur parole : le président ­Mohamed Morsi a ­promis, vendredi, devant des milliers de partisans islamistes, que l’Égypte était sur la voie de la démocratie. Une affirmation loin d’être partagée par la majorité des Égyptiens, qui découvrent petit à petit la forme de pouvoir que les Frères musulmans veulent installer dans le pays.

La veille, il avait décidé de renforcer considérablement ses pouvoirs. « Les déclarations constitutionnelles, ­décisions et lois émises par le président sont définitives et ne sont pas sujettes à appel » en attendant une nouvelle Constitution, a expliqué un porte-parole de la présidence. Mais il n’a pas fait illusion. Le président, qui détient déjà les pouvoirs exécutif et législatif – en raison de l’invalidation de la chambre des députés –, a privé les instances judiciaires, dernier organe de contrôle de ses pouvoirs, de la possibilité d’examiner des appels contre ses décrets. Le pouvoir judiciaire ne peut plus non plus dissoudre la commission chargée de rédiger la future constitution, comme le souhaite l’opposition libérale et laïque qui dénonce sans relâche la domination des islamistes sur cette instance. Morsi a aussi étendu de deux mois le mandat de cette commission, qui avait initialement jusqu’à la mi-décembre pour présenter un projet de loi fondamentale.

Depuis vendredi, sur la place Al-Tahrir, foyer de la révolte de 2011 situé à quelques kilomètres du palais présidentiel, des milliers de personnes se rassemblent à l’appel de personnalités ou de mouvements laïques et libéraux comme le Courant populaire, dirigé par le nationaliste de gauche Hamdeen Sabbahi, troisième candidat de la présidentielle de juin. « Nous n’avons pas mené une révolte pour remplacer un dictateur par un autre », a dénoncé Khaled Ali, lui aussi candidat à la présidentielle et proche des syndicats. Dans le reste du pays, des manifestants ont mis le feu à des locaux du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), issu des Frères musulmans, à Alexandrie, ainsi qu’à Port-Saïd et à Ismaïlia. Les juges égyptiens ont pris la tête du mouvement de contestation en dénonçant une « attaque sans précédent » et en appelant à une grève des tribunaux dans tout le pays.

Des mesures oppressives et détestables

« Il n’y a pas de place pour le dialogue 
lorsqu’un dictateur impose les mesures 
les plus oppressives et détestables qui soient 
(...) j’attends, et je l’espère rapidement, 
une déclaration très ferme de condamnation 
de la part des États-Unis, des Européens et de tous ceux qui ont vraiment à cœur 
la dignité humaine », a déclaré Mohamed 
El Baradeï, l’ancien directeur général de 
l’Agence internationale de l’énergie atomique. 
Le sit-in de protestation entamé vendredi 
se poursuivait hier sur la place Al-Tahrir.
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