Valls accuse l'UMP : "Le retour du terrorisme, c’est vous"
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Valls accuse l'UMP : "Le retour du terrorisme, c’est vous"
Dans une cohue générale - noms d'oiseaux et avions de papier ont volé - la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale a été brusquement levée mardi 13 novembre par Claude Bartolone, les députés de l'opposition n'ayant pas supporté une réponse de Manuel Valls qui a déclaré : "Le retour du terrorisme en France, c'est vous".
Des mots qui ont provoqué une colère générale à droite, après une question d'Eric Ciotti en forme d'attaque contre la garde des Sceaux, Christine Taubira, qu'il a accusée de mener une "politique pénale dangereuse pour nos concitoyens".
"C'est vous qui avez échoué et les Français aujourd'hui paient dix ans d'une politique de sécurité faite de lois qui n'ont servi à rien, qui n'ont pas été appliquées. L'esbroufe c'est vous, l'échec c'est vous, la hausse de la délinquance c'est vous, les suppressions de postes de policiers et de gendarmes c'est vous", a lancé Manuel Valls avant de conclure "le retour du terrorisme dans ce pays c'est vous".
Au cours de l'échauffourée provoquée par ces déclarations, l'UMP Claude Lellouche a tenté de prendre le ministre de l'Intérieur par le col. Les huissiers de l'Assemblée sont alors intervenus pour le stopper. Pour Claude Lellouche, Manuel Valls "a fondu les plombs" et ses propos sont une "insulte pour ceux qui combattent le terrorisme".
"L'esbroufe, c'est vous. Le retour du terrorisme dans ce pays, c'est vous", a lancé le ministre de l'Intérieur. Sur les bancs de la droite, les débuté se sont mis a scandé "Valls démission".
A la sortie de l'hémicycle, Christian Jacob, chef de file des députés UMP à l'Assemblée a relancé la question de la démission, déclarant : "Le Président doit s'interroger sur le maintien de Valls au gouvernement". Christian Jacob a ensuite joué la surenchère : "C'est scandaleux! C'est la première fois dans l'histoire de la République qu'un ministre accuse l'opposition d'avoir favorisé le terrorisme", a-t-il estimé.
Interrogée sur France 3, Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré que Manuel Valls a "outrepassé le cadre ordinaire du débat politique". Pour elle, "c'est un dérapage majeur".
Depuis la levée de la séance, la salle des Quatre colonnes bouillonne. La droite continue de réclamer la démission du ministre de l'Intérieur. Bruno Leroux, lui, tente tant bien que mal de calmer le jeu.
La séance publique s'est finalement ouverte peu après 16h30.
Un peu plus tard, alors que François Fillon a demandé des excuses publiques à François Hollande, Manuel Valls a dit regretter "la réaction de l'opposition". "La lutte contre le terrorisme nécessite le rassemblement de tous et l'unité nationale. Il ne cessera d'oeuvrer dans ce sens, sans esprit de polémique", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Des mots qui ont provoqué une colère générale à droite, après une question d'Eric Ciotti en forme d'attaque contre la garde des Sceaux, Christine Taubira, qu'il a accusée de mener une "politique pénale dangereuse pour nos concitoyens".
"C'est vous qui avez échoué et les Français aujourd'hui paient dix ans d'une politique de sécurité faite de lois qui n'ont servi à rien, qui n'ont pas été appliquées. L'esbroufe c'est vous, l'échec c'est vous, la hausse de la délinquance c'est vous, les suppressions de postes de policiers et de gendarmes c'est vous", a lancé Manuel Valls avant de conclure "le retour du terrorisme dans ce pays c'est vous".
Au cours de l'échauffourée provoquée par ces déclarations, l'UMP Claude Lellouche a tenté de prendre le ministre de l'Intérieur par le col. Les huissiers de l'Assemblée sont alors intervenus pour le stopper. Pour Claude Lellouche, Manuel Valls "a fondu les plombs" et ses propos sont une "insulte pour ceux qui combattent le terrorisme".
"L'esbroufe, c'est vous. Le retour du terrorisme dans ce pays, c'est vous", a lancé le ministre de l'Intérieur. Sur les bancs de la droite, les débuté se sont mis a scandé "Valls démission".
A la sortie de l'hémicycle, Christian Jacob, chef de file des députés UMP à l'Assemblée a relancé la question de la démission, déclarant : "Le Président doit s'interroger sur le maintien de Valls au gouvernement". Christian Jacob a ensuite joué la surenchère : "C'est scandaleux! C'est la première fois dans l'histoire de la République qu'un ministre accuse l'opposition d'avoir favorisé le terrorisme", a-t-il estimé.
Interrogée sur France 3, Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré que Manuel Valls a "outrepassé le cadre ordinaire du débat politique". Pour elle, "c'est un dérapage majeur".
Depuis la levée de la séance, la salle des Quatre colonnes bouillonne. La droite continue de réclamer la démission du ministre de l'Intérieur. Bruno Leroux, lui, tente tant bien que mal de calmer le jeu.
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