WikiLeaks : Londres s'oppose à tout départ d'Assange en Equateur
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WikiLeaks : Londres s'oppose à tout départ d'Assange en Equateur
Une bombe diplomatique. En accordant jeudi à la mi-journée l'asile politique à Julian Assange, réfugié dans son ambassade à Londres depuis deux mois, l'Equateur a choisi d'engager un bras de fer diplomatique à l'issue bien incertaine avec les autorités britanniques, qui se sont engagées à extrader le fondateur de Wikileaks vers la Suède.
Un imbroglio qui pourrait s'éterniser, selon Londres, qui a rappelé en fin de journée qu'Assange ne serait «pas autorisé à quitter librement le Rouyaume-Uni».
Les chefs des diplomaties équatorienne, suédoise et britannique se sont livré, suite à cette décision, à une guerre des communiqués, via Twitter notamment, tandis que Washington, soupçonnée de vouloir poursuivre Assange pour espionnage, a démenti toute pression sur Londres. La journée a été extrêmement tendue devant l'ambassade équatorienne de Londres cernée par les forces de police britanniques. Les autorités anglaises n'excluent pas en effet d'utiliser la force pour pénétrer dans le bâtiment et interpeller Assange, même si le chef de la diplomatie britannique semblait écarter cette hypothèse en fin de journée.
Londres souhaite extrader Assange vers la Suède où il est accusé de viol et d'agression sexuelle. Mais Quito, soupçonnant la Suède de vouloir dans un second temps extrader Assange vers les Etats-Unis pour y répondre d'espionnage, après la divulgation par son site internet de 250 000 télégrammes diplomatiques américains, a décidé de lui offrir sa protection . «Personne ne va nous intimider» a prévenu le président équatorien Rafael Correa, tandis que son chef de la diplomatie a de son côté rappelé que l'Equateur n'était «pas une colonie britannique».
Un imbroglio qui pourrait s'éterniser, selon Londres, qui a rappelé en fin de journée qu'Assange ne serait «pas autorisé à quitter librement le Rouyaume-Uni».
Les chefs des diplomaties équatorienne, suédoise et britannique se sont livré, suite à cette décision, à une guerre des communiqués, via Twitter notamment, tandis que Washington, soupçonnée de vouloir poursuivre Assange pour espionnage, a démenti toute pression sur Londres. La journée a été extrêmement tendue devant l'ambassade équatorienne de Londres cernée par les forces de police britanniques. Les autorités anglaises n'excluent pas en effet d'utiliser la force pour pénétrer dans le bâtiment et interpeller Assange, même si le chef de la diplomatie britannique semblait écarter cette hypothèse en fin de journée.
Londres souhaite extrader Assange vers la Suède où il est accusé de viol et d'agression sexuelle. Mais Quito, soupçonnant la Suède de vouloir dans un second temps extrader Assange vers les Etats-Unis pour y répondre d'espionnage, après la divulgation par son site internet de 250 000 télégrammes diplomatiques américains, a décidé de lui offrir sa protection . «Personne ne va nous intimider» a prévenu le président équatorien Rafael Correa, tandis que son chef de la diplomatie a de son côté rappelé que l'Equateur n'était «pas une colonie britannique».
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