Bahreïn: L'usage des gaz lacrymogènes dénoncé par une ONG
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Bahreïn: L'usage des gaz lacrymogènes dénoncé par une ONG
Une ONG basée aux Etats-Unis a accusé ce mercredi le gouvernement barheïni d'utiliser les gaz lacrymogènes de manière disproportionnée contre des manifestants, entraînant des blessures graves telles que la perte de la vue, des malformations de naissance ou des blessures mortelles. Les forces de sécurité du royaume utilisent souvent des bombes lacrymogènes directement à l'encontre des civils ou dans leurs véhicules, maisons ou autres espaces clos dans lesquels les effets de ce gaz sont aggravés, dénonce l'ONG Physicians for Human Rights (PHR) dans un rapport.
Les gaz lacrymogènes, tel qu'ils sont utilisés par les forces bahreïnies, «peuvent entraîner des blessures graves, des fausses couches, des malformations de naissance ou encore des effets morbides», explique le directeur adjoint de l'ONG et auteur du rapport, Richard Sollom. Un porte-parole du gouvernement de Manama a rejeté les critiques formulées par l'ONG, arguant que l'usage des gaz lacrymogènes était conforme aux normes internationales.
«Pas de preuve ou de justification scientifique»
«Il n'y a pas de preuve ou de justification scientifique appuyant les accusations de l'ONG», assure un responsable de l'autorité chargée de la communication officielle du royaume (IAA), tout en concédant qu'il «y a pu y avoir un temps où (les forces de l'ordre) ne faisaient preuve d'aucune retenue». Dimanche, le prince héritier Salmane ben Ahmed al Khalifa a déclaré à la police que les ordres de son père étaient de faire preuve de retenue et d'éviter l'usage de la force à moins que celle-ci ne soit nécessaire.
Les forces de l'ordre ont également pour instruction de ne pas faire de discrimination religieuse, a-t-il ajouté. Le Bahreïn, dont la majorité de la population est chiite, est dirigé par une dynastie sunnite proche du grand voisin saoudien.
Les gaz lacrymogènes, tel qu'ils sont utilisés par les forces bahreïnies, «peuvent entraîner des blessures graves, des fausses couches, des malformations de naissance ou encore des effets morbides», explique le directeur adjoint de l'ONG et auteur du rapport, Richard Sollom. Un porte-parole du gouvernement de Manama a rejeté les critiques formulées par l'ONG, arguant que l'usage des gaz lacrymogènes était conforme aux normes internationales.
«Pas de preuve ou de justification scientifique»
«Il n'y a pas de preuve ou de justification scientifique appuyant les accusations de l'ONG», assure un responsable de l'autorité chargée de la communication officielle du royaume (IAA), tout en concédant qu'il «y a pu y avoir un temps où (les forces de l'ordre) ne faisaient preuve d'aucune retenue». Dimanche, le prince héritier Salmane ben Ahmed al Khalifa a déclaré à la police que les ordres de son père étaient de faire preuve de retenue et d'éviter l'usage de la force à moins que celle-ci ne soit nécessaire.
Les forces de l'ordre ont également pour instruction de ne pas faire de discrimination religieuse, a-t-il ajouté. Le Bahreïn, dont la majorité de la population est chiite, est dirigé par une dynastie sunnite proche du grand voisin saoudien.
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