Un crime au paradis
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Un crime au paradis
La version livrée par Régine Bernède lors de sa garde-à-vue n'a pas résisté aux questions des enquêteurs. Hier, elle a avoué le meurtre de son mari, d'abord en lui faisant avaler du taupicide puis en l'achevant à coups de couteau, lundi, à leur domicile de Fieux.
Une partie de la version donnée mardi à 10 heures aux gendarmes de Nérac par l'épouse - meurtrière présumée - de Jacques Bernède, 67 ans, agriculteur à la retraite au lieu-dit «Parguet» à Fieux, était exacte. Elle aurait effectivement tué son conjoint à coups de couteau. Pour abréger ses souffrances, avait-elle alors déclaré aux enquêteurs. Selon sa version, son mari, en proie à de violentes convulsions consécutives à l'absorption du poison, lundi autour de 23 heures, l'aurait supplié de l'achever.
Mais cette explication n'avait pas vraiment convaincu les gendarmes. Lors de l'audition de la retraitée âgée de 62 ans, ils ont notamment cherché à comprendre pourquoi elle n'avait pas prévenu les secours après son geste, pour tenter de le sauver. Mais la garde à vue à Nérac a dû être interrompuedans la soirée pour permettre l'examen de l'épouse par un psychiatre au centre hospitalier de La Candélie à Agen. A la reprise de sa garde à vue hier Régine Bernède, confrontée à ses contradictions, serait passée aux aveux.
L'autopsie pratiquée hier à l'Institut médico-légal de Bordeaux a établi que la victime est décédée de plusieurs coups de couteau. Le parquet d'Agen a requis des analyses toxicologiques dont les résultats seront connus dans quelques jours.
De source proche de l'enquête, l'épouse aurait elle-même «préparé le poison» et l'aurait fait avaler à la victime «à son insue».
Le parquet d'Agen pourrait requérir ce matin une mise en examen pour assassinat et non pour homicide volontaire sur fond de fragilité mentale: Jacques et Régine Bernède, mariés depuis une trentaine d'années et parents de trois enfants, étaient en effet suivis médicalement.
Installé à quelques kilomètres de Fieux, le couple vivait dans une exploitation agricole. Selon des habitants du village, l'épouse criait souventaprès son mari. Les Bernède étaient casaniers. Ils ne participaient pas aux festivités locales.«On le voyait très rarement dans le bourg», indique une source locale.
Reste le mobile. Pourquoi la retraitée l'a-t-elle exécuté en s'acharnant de la sorte? L'enquête se poursuit, menée par la brigade des recherches de Nérac.
sacamalix- Ne passe que pour le café
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