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Emmanuel Macron sur le remaniement : «Il n'y a ni tournant ni changement de cap»

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Emmanuel Macron sur le remaniement : «Il n'y a ni tournant ni changement de cap» Empty Emmanuel Macron sur le remaniement : «Il n'y a ni tournant ni changement de cap»

Message par tisiphoné Mar 16 Oct - 22:18

16.10.2018

LE SCAN POLITIQUE - Le président a prononcé une déclaration d'une douzaine de minutes qui a été enregistrée dans le bureau d'angle de l'Élysée. «Mon parler-vrai a pu déranger ou choquer : j'entends les critiques», a-t-il assuré.

Un mea culpa sur la forme, et une confirmation sur le fond. Emmanuel Macron s'est exprimé depuis son bureau d'angle de l'Élysée, ce mardi à 20 heures, à travers une allocution enregistrée dans les conditions du direct en fin de journée. Sa déclaration d'une douzaine de minutes - basée sur plusieurs feuilles de notes raturées et annotées -, lui a permis de revenir sur le sens du remaniement qui avait été annoncé ce mardi matin à travers un communiqué. «Je voulais m'adresser à vous pour donner le sens profond de l'action que j'entends poursuivre pour le pays, alors que nous venons de recomposer le gouvernement», a-t-il indiqué, avant de vanter le «contact direct» de ce format d'expression, «auquel (il) tient» et qu'il compte rééditer dans «les temps qui viennent».

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«Ces derniers mois ont pu rendre moins perceptible le sens (de l'action gouvernementale)», a concédé le chef de l'État, avant de reconnaître ses propres torts en la matière. «D'abord, parfois, par ma détermination ou mon parler-vrai, j'ai pu déranger ou choquer certains: j'entends les critiques», a-t-il concédé. «Ensuite, j'ai vu aussi réapparaître des mœurs anciennes et le poison de la division, de l'instabilité. Je n'ai pour ma part qu'une boussole: c'est la confiance que vous m'avez donnée en mai 2017. Elle repose sur une ambition et un engagement: faire de notre pays une puissance éducative, environnementale, sociale et environnementale», a-t-il détaillé, jurant que la France retrouverait «toute sa place en Europe et, ce faisant, dans le monde».
«Je sais qu'il y a de l'impatience et je la partage»

Reprenant l'un de ses argumentaires favoris après son élection, Emmanuel Macron a lancé: «Souvenez-vous, il y a seulement un an, combien disaient, sur tant de réformes, que c'était impossible, que le pays allait être bloqué... Et pourtant cela a été fait», a-t-il martelé, en faisant référence au Code du travail ou encore à la SNCF. «C'est pourquoi aujourd'hui il n'y a ni tournant, ni changement de cap ou de politique. Ce dont vous pouvez être sûrs, au contraire, c'est que notre volonté d'action n'a rien perdu de son intensité. (...) C'est pourquoi je demande au nouveau gouvernement ainsi formé de poursuivre les transformations dont le pays a besoin», a-t-il promis. «Cette volonté est aujourd'hui encore plus forte», a-t-il ajouté, appelant à «transformer en profondeur l'État et les services publics», à «changer les règles des retraites», et à «permettre aux policiers et aux gendarmes de mieux relever les défis du quotidien» via «davantage de moyens» et une «simplification des procédures du quotidien».

«Je sais qu'il y a de l'impatience et je la partage», a ensuite confié Emmanuel Macron, estimant que «le temps que nous prenons est celui de nos institutions». «Nous n'avons différé une décision qui pouvait être prise», a-t-il juré en opposition aux gouvernements des 10 ou 20 dernières années, annonçant des «décisions structurantes historiques à prendre» dans les prochains mois, notamment en matière d'Europe et d'écologie. Avant de prendre un engagement formel: «Progressivement, votre quotidien va s'améliorer car le gouvernement est en bonne voie et s'est attaqué aux racines des problèmes». «Je vous mentirais si, ce soir, je vous disais que nous pouvons aisément faire que chacun d'entre vous aura, demain, plus d'argent, ou que chacun d'entre vous sera plus heureux», a-t-il toutefois prévenu, estimant être le «dépositaire» d'une nation unie et «qui se tient par mille fils tendus».
Un message envers les territoires

Invitant le pays à «ne pas se soumettre» aux différents défis qui le menacent, dont les «divisions qui minent le pays» et exigent «une autre organisation des religions», il a estimé que «nous vivons une situation inédite et une époque nouvelle» dans lesquelles «nous serons jugés à l'aune de notre lucidité et de notre courage». «Je sais l'esprit profond du peuple français qui a toujours été de ne pas se soumettre. (...) Nous ne sommes plus aux temps innocents (...). Le monde se fracture, de nouveaux désordres apparaissent, et l'Europe bascule presque partout vers les extrêmes, et elle cède à nouveau au nationalisme», a-t-il alerté, dénonçant les «somnambules» qui «ne voient pas ce qui est en train de se passer partout autour de nous». «Je ne m'y résous pas, et nous ne devons pas nous y résoudre», a-t-il exigé.

Estimant que les nombreux défis devant lui «exigent de (sa) part et de la part du gouvernement de l'écoute et du dialogue pour appuyer toutes les forces de progrès», il a notamment cité «les associations et les élus locaux dans tous les territoires, et en particulier nos maires qui sont les premiers porteurs de la République au quotidien». Une manière de soigner ces interlocuteurs avec qui le dialogue est rompu depuis le début du quinquennat, à qui il entend offrir une plus grande capacité d'écoute au sein du gouvernement via un ministère élargi à la Cohésion des territoires et à la Relation avec les collectivités territoriales. En conclusion de son intervention, Emmanuel Macron a évoqué les européennes à venir en mai prochain. «Nous avons besoin (...) de toutes les énergies de la nation et de toutes les bonnes volontés. (...) Je crois dans ce projet que je veux porter en Europe et c'est pour cela que je souhaite un rassemblement le plus large (possible). Je crois dans ce projet et que j'irai porter auprès de chacun d'entre vous», a-t-il finalement lancé.

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