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Qui dirigera La République en marche? Macron perd une option, son casse-tête se complique

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Qui dirigera La République en marche? Macron perd une option, son casse-tête se complique Empty Qui dirigera La République en marche? Macron perd une option, son casse-tête se complique

Message par tisiphoné Dim 15 Oct - 20:48

15.10.2017

Qui dirigera La République en marche? Macron perd une option, son casse-tête se complique

POLITIQUE - La personnalité sera choisie lors d'un congrès le 18 novembre prochain. Ce jour-là, La République en marche aura enfin son "délégué général", la personne qui incarnera le parti présidentiel.

Pendant longtemps, Emmanuel Macron a tenu à ce que le parti n'entrave pas la marche du gouvernement et n'avait donc pas cherché une incarnation forte. Après son élection, le chef de l'Etat avait cédé son poste de président à la très discrète Catherine Barbaroux qui n'a pas souhaité poursuivre sa mission. Pour la remplacer, un trio a été chargé d'assurer l'intérim; il est composé de l'ancien député Arnaud Leroy, de l'ex-sénatrice Bariza Khiari et d'Astrid Panosyan qui représente la société civileTas.

Mais depuis quelques semaines et les problèmes rencontrés par le Président dans l'opinion, l'idée de muscler le dispositif à la tête du parti a gagné en crédibilité. C'est même l'option la plus souvent évoquée aujourd'hui. Encore faut-il trouver celle ou celui capable d'incarner le mouvement macroniste. Et cette question vire au casse-tête pour le président de la République qui va sans doute devoir jouer aux chaises musicales.

Car le scénario le plus simple -qui n'était pas le plus probable- est tombé à l'eau ce dimanche 15 octobre. Arnaud Leroy a fait savoir sur Twitter qu'il n'est pas candidat. Après Richard Ferrand, c'est le deuxième à décliner ouvertement le poste.

La promotion de cet ex-député socialiste aurait pourtant permis à Emmanuel Macron d'épargner le reste de son dispositif. Parmi les macronistes de la première heure, cet ancien lieutenant d'Arnaud Montebourg était un des rares à ne pas avoir obtenu de récompense. "Arnaud serait très bien pour le poste", confiait encore en milieu de semaine, une pilier du groupe à l'Assemblée. "Il fait un boulot qui n'est pas facile car il faut tout construire de zéro. S'il veut la place il l'aura", confiait aussi il y a quelques jours un membre du premier cercle.

Une seule candidate, trois noms évoqués

Pour l'heure, une seule personnalité a réellement mis en avant son envie de diriger LREM: la députée de Paris Olivia Grégoire. "Certains font acte de candidature à des postes comme s'ils espéraient des choses", ironise un de ses collègues qui voit plus dans cette déclaration une manœuvre pour entrer au gouvernement en cas de remaniement.

Remanier. C'est donc bien ce qu'Emmanuel Macron pourrait être contraint de faire dans les prochaines semaines, les trois favoris étant actuellement au gouvernement. Or, dans l'histoire récente et si l'on excepte Nicolas Sarkozy lors du deuxième mandat de Jacques Chirac, aucun chef du parti majoritaire n'a cumulé cette casquette avec un portefeuille ministériel.

Une élue LREM confiait récemment ne considérer pour le poste que Benjamin Griveaux (secrétaire d'Etat en charge de l'Economie) ou Christophe Castaner (porte-parole du gouvernement). "Ils sont là depuis le début, ils ont tout les deux le même niveau de légitimité, que ce soit aux yeux du Président, des parlementaires ou des militants", disait-elle. Un troisième secrétaire d'État, Julien Denormandie (Cohésion des territoires), serait également dans la balance. "Julien, c'est Jean-Baptiste dans l'Évangile, c'est mon fils préféré mais la question est de savoir s'il a l'épaisseur politique pour être un chef de parti", se demande un parlementaire qui le côtoie depuis le début de l'aventure Macron dans laquelle le jeune ministre a joué un rôle discret mais majeur.

Ce parlementaire aimerait voir un "non-politique" à la tête du mouvement "pour montrer qu'on continue de faire différemment". "Le profil parfait, c'est celui de Jean-Marc Borello", lance-t-il. Inconnu du grand public, le patron du groupe SOS (organisation spécialisée dans l'aide sociale) fut délégué d'En marche pendant la campagne puis membre de la commission d'investiture.

La machine à rumeurs est en route

"Non, répond une députée, ce qu'il faut pour que le parti soit audible c'est une structuration politique. Et profitons en pour ne pas donner le sentiment d'avoir un truc trop parisien. Le futur patron d'En Marche devra porter la voix des territoires." En clair, Christophe Castaner, ancien maire de Forcalquier et député des Alpes-de-Haute-Provence aurait le meilleur profil. C'est aussi ce que croit savoir un autre député. "C'est Castaner que le Président aimerait voir mais lui préfère rester au gouvernement. Celui qui en a envie, c'est Griveaux mais il n'a pas les faveurs de Macron depuis qu'il a fait sa sortie sur les municipales à Paris", indique-t-il.

Quelle que soit l'identité de la personne choisie, si elle vient du trio, elle entraînerait un jeu de mécano dont certains se régalent déjà dans les couloirs du palais Bourbon. "Castaner libère une place que Griveaux peut récupérer. Cela offre un poste de libre à Bercy auquel Arnaud Leroy ne dirait pas non", échafaude un député. Mais les scénarios ne manquent pas et il n'y a que le mercato de football qui permet de rivaliser avec les rumeurs précédant les éventuels remaniement. "On peut aussi imaginer un retour de Richard Ferrand au gouvernement, une promotion de Julien Denormandie à Bercy, une place pour Griveaux au groupe, Leroy comme porte-parole et Castaner au parti", s'amuse le même.

Il n'est pas certain toutefois que ce jeu fasse rire Emmanuel Macron qui doit aussi composer avec la menace qui pèse toujours sur Muriel Pénicaud dans le cadre de l'affaire Business France. En cas de mise en examen, la ministre du Travail devrait quitter son poste. Or le calendrier judiciaire n'est pas exactement celui du tempo médiatique. Dans un mois, La République en marche devra, quoi qu'il arrive, avoir un chef.

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