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«Illettrées», «fainéants», «bordel»... de Bercy à l'Élysée, le langage choc de Macron

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«Illettrées», «fainéants», «bordel»... de Bercy à l'Élysée, le langage choc de Macron Empty «Illettrées», «fainéants», «bordel»... de Bercy à l'Élysée, le langage choc de Macron

Message par tisiphoné Jeu 5 Oct - 20:47

05.10.2017

Franc parler ou mépris de classe ? Malgré les polémiques suscitées par la violence des mots qu'il utilise parfois, le chef de l'État n'entend pas changer sa façon de s'exprimer.

Des mots et des maux... Qu'il soit ministre, candidat ou président, Emmanuel Macron a souvent fait polémique avec son langage choc. Mercredi après-midi, il s'est à nouveau illustré lors d'un déplacement en Corrèze, en accusant plusieurs manifestants violents de GM&S de foutre le «bordel» au lieu de chercher des «postes». Une petite phrase qui a fait bondir les oppositions, de droite comme de gauche, et qui a réveillé les critiques sur le supposé mépris du chef de l'État pour le peuple. Car depuis que sa nomination à Bercy l'a révélé au grand public, en août 2014, l'ancien banquier d'affaires a multiplié les sorties fracassantes, alimentant des accusantions de mépris de classe. La première en date remonte à septembre 2014, quinze jours seulement après sa prise de fonction au gouvernement. Invité d'Europe 1, il avait déploré que «beaucoup» de femmes employées dans les abattoirs Gad soient «illettrées» . Même s'il recouvre une certaine réalité, ce terme a choqué les concernées et a poussé le jeune ministre à formuler ses «regrets».

Quelques mois plus tard, en janvier 2015, Emmanuel Macron a suscité une nouvelle levée de boucliers à gauche, en déclarant dans Les Échos: «Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires» parce que «l'économie du Net est une économie de superstars», avait-il jugé. Un propos qui contraste sévèrement avec le fameux «je n'aime pas les riches» de François Hollande... Dont il était pourtant le ministre à l'époque. De même, alors que ses intentions présidentielles se faisaient de plus en plus manifestes, l'ambitieux locataire de Bercy a été épinglé en mai 2016 pour un échange qu'il a eu avec des grévistes en marge d'un déplacement à Lunel (Hérault). Interpellé par un militant anti-loi travail qui disait en avoir «marre» de ne pas avoir assez «de sous» pour se «payer un costard cravate» comme celui d'Emmanuel Macron, ce dernier lui a répondu: «Vous n'allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard c'est de travailler».
Macron ne veut pas céder le franc-parler aux populistes

Rebelote deux ans plus tard, en janvier 2017, lorsque le fondateur d'En Marche! a de nouveau fait polémique - en pleine campagne présidentielle, cette fois - en affirmant depuis Hénin-Beaumont que «l'alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le bassin minier». Attaqué sur la forme - notamment par ses adversaires du Front national qui sont très implantés dans le Pas-de-Calais -, le candidat avait à l'époque décidé de maintenir son propos sur le fond.

Depuis son élection, Emmanuel Macron a fait du style de gouvernance de François Hollande un véritable contre-exemple, et il a donc décidé d'inscrire sa présidence dans un style «jupitérien». Mais son silence ayant été interprété comme une absence par les Français, les mauvais sondages l'ont très vite rattrapé, et ils l'ont contraint à renouer avec la communication directe qui avait fait son succès durant la campagne. Ainsi, lors d'un discours prononcé début septembre devant la communauté française d'Athènes, Emmanuel Macron a brisé sa promesse de ne pas parler de politique intérieure depuis l'étranger et il a affirmé qu'il ne «cèderait rien aux fainéants, aux cyniques et aux extrêmes» sur le terrain des réformes. Une petite phrase qu'il a assmée ensuite, mais qui a été extrêment mal perçue par ses concitoyens: ils se sont sentis visés par le qualificatif «fainéant», bien que l'Élysée assure qu'il ciblait ses prédécesseurs.

Avant cela, le chef de l'État s'était déjà attiré une pluie de critiques, lors de l'inauguration de la Station F au début du mois de juillet dernier. «Une gare, c'est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien», a-t-il cru bon de déclarer. À l'époque, l'Élysée s'était refusé à dire s'il s'agissait d'une sortie de route ou d'un dérapage contrôlé. Et pour cause, le chef de l'État assume régulièrement ce qu'il dit être du franc-parler. «On peut être cultivé et parler comme les Français», a d'ailleurs défendu le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, ce jeudi matin sur Radio Classique/Paris Première. D'après Emmanuel Macron et ses proches, ce mode d'expression permet de ne pas céder de terrain aux populistes, qui prétendent mieux comprendre les Français. Une chose est sûre: avec ce style d'expression, Emmanuel Macron se place dans les pas de Nicolas Sarkozy... Avec qui il entretient une relation de respect mutuel.

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