La retraite de Marion Maréchal-Le Pen cacherait un "calcul démoniaque"

10.05.2017

Pour la socialiste Karine Berger, la décision prise par la nièce de Marine Le Pen est en fait un plan machiavélique.

POLITIQUE - Une demi-surprise. Mardi 9 mai, deux jours après la défaite de sa tante et du Front national à l'élection présidentielle, Marion Maréchal-Le Pen a fait une annonce d'importance, expliquant qu'elle se retirait de la vie politique. Une décision qui a déclenché de nombreuses réactions au sein de l'extrême-droite, de son grand-père Jean-Marie qui a parlé de "désertion", à Marine Le Pen qui a évoqué une "déception" tout en précisant qu'elle comprenait ce choix.

Mais chez une adversaire politique, cette "retraite" de Marion Maréchal-Le Pen a soulevé un doute terrible. Comme le montre notre vidéo en tête d'article, la députée socialiste des Hautes-Alpes Karine Berger, soutien de Benoît Hamon lors de la présidentielle, a affirmé sur CNews qu'elle voyait là "un calcul démoniaque" de la part de la benjamine des Le Pen pour mieux revenir dans quelques temps.

En réalité, cette dernière n'évacue pas du tout la possibilité d'effectivement faire un retour après avoir découvert le travail dans le privé, comme elle l'a très explicitement expliqué sur le plateau de la chaîne YouTube d'extrême droite "TV Libertés".

Et d'autres personnalités politiques semblent justement convaincues que ce retrait n'est que temporaire et que Marion Maréchal-Le Pen a d'ores et déjà planifié son retour, à l'image de Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du Parti socialiste.

Jean-Chr. Cambadélis‏Compte certifié @jccambadelis

Je pense que Marion Maréchal Le Pen avait peur d'être battue aux législatives. Elle préfère se mettre de côté pour mieux revenir. #BeurFM