Violences à Bobigny: «Nous sommes déçus et un peu tristes», commente un des organisateurs du rassemblement
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Violences à Bobigny: «Nous sommes déçus et un peu tristes», commente un des organisateurs du rassemblement
12.02.2017
« Nous sommes déçus et un peu tristes. Ce n’est pas notre façon de nous exprimer. Nous, on essaie de faire changer les choses diplomatiquement », commenteauprès du Monde, Yanis Rezzoug, étudiant en histoire. Le jeune homme est à l’origine avec Issa Bidard, du rassemblement qui se voulait « pacifique » ce samedi à Bobigny (Seine-Saint-Denis).
>> Lire aussi. VIDEO. «Théo n'est pas l'affaire de trop, parce que ça arrive tous les jours»... Nous étions à la manif en soutien à Théo
Yanis, co-organisateur de l'événement.
Yanis, co-organisateur de l'événement. - C. A.
« Nous voulions aussi prouver qu’on était capable de s’organiser »
La manifestation avait pourtant débuté dans le calme, des orateurs se succédant pour dénoncer les violences policières et le sort de Théo, qui a indigné dans les quartiers sensibles comme dans la classe politique. Mais après quelques jets de projectiles en direction des forces de l’ordre, les quelque 2.000 manifestants avaient rapidement été débordés par des « casseurs ». Des jeunes « violents et très mobiles », selon la police, ont défoncé des vitrines et incendié quatre voitures, dont un camion technique de la radio RTL. Les organisateurs craignent que ces images mettent à mal leur message.
>> Lire aussi. Violences à Bobigny: Après les dégradations, des habitants se mobilisent pour nettoyer
Soit, « parler des problèmes que nous vivons au quotidien dans les banlieues et récréer du lien entre l’Etat et les quartiers populaires. Nous voulions aussi prouver qu’on était capable de s’organiser efficacement et dignement en tant que banlieusards. », ajoute Yanis Rezzoug, qui ne s’explique toujours pas comment la situation a-t-elle pu autant se retourner.
« Nous ne lâcherons pas l’affaire »
« Au début du rassemblement, nous sommes retournés voir le commissaire de Bobigny et nous avons eu un vrai bon dialogue », note Issa auprès du Monde. « Il n’y avait que quelques dizaines de casseurs, qu’est ce qui a pu aussi mal se passer ? », se questionne-t-il. Mais les deux jeunes hommes qui ont publié un communiqué ce dimanche n’en restent pas moins positifs, note le quotidien.
« Nous avons réussi à faire bouger les quartiers populaires, à les réveiller, se félicite Yanis. Nous sommes quand même fiers de ce que nous avons accompli. Avant que les violences éclatent, il y avait une véritable union et un vrai sentiment de joie. Et ça, ça a été extraordinaire pour moi. »
« Nous restons clairs et déterminés sur nos mots d’ordre, ajoutent-ils dans leur communiqué. Mobiliser la société et réunir les gens contre toutes les violences policières dans le calme, la dignité et la fierté des nôtres. » Puis de conclure : « Le combat n’est pas fini. Nous ne lâcherons pas l’affaire. Sans justice, pas de paix ! »
« Nous sommes déçus et un peu tristes. Ce n’est pas notre façon de nous exprimer. Nous, on essaie de faire changer les choses diplomatiquement », commenteauprès du Monde, Yanis Rezzoug, étudiant en histoire. Le jeune homme est à l’origine avec Issa Bidard, du rassemblement qui se voulait « pacifique » ce samedi à Bobigny (Seine-Saint-Denis).
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Yanis, co-organisateur de l'événement.
Yanis, co-organisateur de l'événement. - C. A.
« Nous voulions aussi prouver qu’on était capable de s’organiser »
La manifestation avait pourtant débuté dans le calme, des orateurs se succédant pour dénoncer les violences policières et le sort de Théo, qui a indigné dans les quartiers sensibles comme dans la classe politique. Mais après quelques jets de projectiles en direction des forces de l’ordre, les quelque 2.000 manifestants avaient rapidement été débordés par des « casseurs ». Des jeunes « violents et très mobiles », selon la police, ont défoncé des vitrines et incendié quatre voitures, dont un camion technique de la radio RTL. Les organisateurs craignent que ces images mettent à mal leur message.
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Soit, « parler des problèmes que nous vivons au quotidien dans les banlieues et récréer du lien entre l’Etat et les quartiers populaires. Nous voulions aussi prouver qu’on était capable de s’organiser efficacement et dignement en tant que banlieusards. », ajoute Yanis Rezzoug, qui ne s’explique toujours pas comment la situation a-t-elle pu autant se retourner.
« Nous ne lâcherons pas l’affaire »
« Au début du rassemblement, nous sommes retournés voir le commissaire de Bobigny et nous avons eu un vrai bon dialogue », note Issa auprès du Monde. « Il n’y avait que quelques dizaines de casseurs, qu’est ce qui a pu aussi mal se passer ? », se questionne-t-il. Mais les deux jeunes hommes qui ont publié un communiqué ce dimanche n’en restent pas moins positifs, note le quotidien.
« Nous avons réussi à faire bouger les quartiers populaires, à les réveiller, se félicite Yanis. Nous sommes quand même fiers de ce que nous avons accompli. Avant que les violences éclatent, il y avait une véritable union et un vrai sentiment de joie. Et ça, ça a été extraordinaire pour moi. »
« Nous restons clairs et déterminés sur nos mots d’ordre, ajoutent-ils dans leur communiqué. Mobiliser la société et réunir les gens contre toutes les violences policières dans le calme, la dignité et la fierté des nôtres. » Puis de conclure : « Le combat n’est pas fini. Nous ne lâcherons pas l’affaire. Sans justice, pas de paix ! »
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