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Affaire Fillon: «Excuses», «lynchage»... Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de François Fillon

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Affaire Fillon: «Excuses», «lynchage»... Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de François Fillon Empty Affaire Fillon: «Excuses», «lynchage»... Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de François Fillon

Message par tisiphoné Lun 6 Fév - 20:36

06.02.2017

PRÉSIDENTIELLE François Fillon, impliqué dans plusieurs polémiques, dont une sur l'emploi présumé fictif de son épouse, a réagi ce lundi lors d'une conférence de presse...

François Fillon s’est exprimé depuis son QG dans le XVe arrondissement parisien ce lundi, à 16 heures. Douze jours après les révélations du Canard enchaîné sur l’emploi présumé fictif de son épouse Penelope Fillon, le candidat à la présidentielle a dit comprendre « les interrogations » et le « besoin de me voir clarifier les choses ». Voici les principaux points de son discours

>> Affaire Fillon: Suivez les événements en direct
1. Des excuses mais « rien d’illégal »

« Oui, j’ai employé mon épouse comme collaboratrice pendant 15 ans pour un salaire mensuel net d’en moyenne 3.677 euros », a déclaré François Fillon. Mais « Penelope n’a jamais été ma subordonnée, elle a été ma compagne de travail », a-t-il poursuivi. Niant les accusations d’emploi fictif, il a précisé que les actions accomplies par son épouse « étaient indispensables à mon travail d’élu ». Répondant à un journaliste, il a ajouté qu’elle « n’a pas été assistante à l’insu de son plein gré ».

« Tout ceci était parfaitement légal », a-t-il ajouté au sujet de l’emploi de deux de ses enfants, « payés en moyenne 3.000 euros chacun ». « Suis-je pour autant quitte sur le plan moral ? En travaillant avec ma femme j’ai privilégié cette relation de confiance qui aujourd’hui suscite la défiance. C’était une erreur, je le regrette profondément et je présente mes excuses aux Français. Comme beaucoup de parlementaires, j’ai agi selon un usage, certes légal, mais dont nos concitoyens ne veulent plus ».
2. « Aucun client russe » pour 2F Conseil

Le candidat à la présidentielle a également évoqué sa société 2F Conseil. « Mon entreprise n’a aucun client en Russie, ni au sein du gouvernement russe », a-t-il insisté. « J’ai exercé de 2012 à 2016 cette activité en toute légalité, j’ai donné des conférences dans de nombreux pays, publiques, j’ai conseillé des entreprises », a-t-il expliqué, citant « l’assureur Axa (dont l’ancien président Henri de Castries soutient la candidature de François Fillon), la société Fimalac » (dont son ami Marc Ladreit de Lacharrière est le PDG, ainsi que le patron de la Revue des deux mondes qui a employé Penelope Fillon), et « la banque Oddo ».

Poursuivant son exercice de transparence, François Fillon a ensuite énuméré une quinzaine de comptes bancaires (quand il déclarait n'en avoir qu'un seul le 29 janvier dernier) et ses biens patrimoniaux.
3. « Aucune instance n’a la légitimité pour remettre en cause la primaire »

François Fillon a maintenu sa candidature à la présidentielle. « J’ai été choisi par des millions de Français, je ne suis pas le candidat d’un parti », a-t-il déclaré. « Aucune instance n’a la légitimité pour remettre en cause le vote de la primaire », a poursuivi l’ex-Premier ministre. Très ferme, il a dénoncé le « lynchage » opéré par les médias et a balayé les rêves d’un « plan B » de certains des élus LR.
4. Un discours anti-médias et un soupçon de théorie du complot

« Ce n’est pas le tribunal médiatique qui me jugera », a lancé François Fillon prévenant les journalistes présents à la conférence de presse qu’il ne répondrait à aucune question sur les procédures judiciaires en cours. Il a dénoncé un « assassinat politique d’une violence inouïe, du jamais vu sous la Ve République ».

Il a estimé que les révélations « ressemblent à une opération montée ».

Autre argument de la contre-attaque : François Fillon a jugé que ce n'étaient «pas les bonnes instances qui avaient été saisies» pour enquêter sur les soupçons d'emplois fictifs visant sa femme et deux de ses enfants, mettant en cause le parquet national financier (PNF).
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